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rectement au préfet seront renvoyés aux contribuables qu'ils con

cerneront.

VII. Les renseignemens continueront à être donnés tous les jours pairs de chaque décade, depuis deux heures jusqu'à quatre, au bureau des contributions de la préfecture.

VIII. Le présent arrête sera imprimé, envoyé aux douze maires, au directeur des contributions, au receveur-général, aux douze percepteurs de Paris, et affiché aux lieux accoutumés.

Fait à Paris, le 12 Pluviôse, an 10.

Par le préfet (Signé)
Le secrétaire-géneral de la préfecture.

(Moniteur, No. 152.-Page 60s.)

PRÉFECTURE DE POLICE.

FROCHOT.
ET. MEJAN.

Ordonnance concernant la Vente du Pain sur les Marchés.Paris, le 14 Pluvióse, An 10 de la République Française, une et indivisible.

Le préfet de police, informé des désordres qui se sont introduits dans la vente du pain sur les places publiques;

Considérant qu'il est d'autant plus nécessaire de réprimer ces désordres, qu'ils portent un préjudice notable aux consommateurs ;

Vu les articles II, XXXII, et XXXIII de l'arrêté des consuls, du 12 Messidor, an 8, et l'article IV, de l'arrêté du 7 Thermidor de la même année ordonne ce qui suit:

Art. I. Le nombre des marchés affectés à la vente du pain dans Paris, demeure fixé à dix; savoir;

Le marché Beaureaux, au faubourg Saint-Antoine;

Le marché de la Culture, Sainte-Catherine;

Le marché du cimetiere Saint-Jean;

Le marché Saint-Martin-des-Champs;

Les grands et petits pilliers de la Tonnellerie;

Le marché-neuf de la Cité;

La place Maubert;

Le marché de l'Abbaye Saint-Germain ;

Le marché de la Vallée;

Le marché d'Aguesseau, porte Saint Honoré.

II. La vente du pain sur les emplacemens ci-dessus désignés, aura lieu le 1, 4, et 8, de chaque décade, à compter du 1er. Germinal prochain, depuis le lever jusqu'au coucher du soleil.

III. Il ne sera exposé sur les marchés que du pain de bonne qualité, bien cuit, et du poids de deux, trois, quatre et six kilogrammes (4, 6, 8, et 12 livres environ.)

IV. Les seuls boulangers de Paris et des communes environnantes, exploitant four et boutique, seront concurremment admis à vendre du pain sur les marchés.

V. Les uns et les autres ne pourront s'y établir sans une permission spéciale du préfet de police.

IV. Les boulangers qui désireront vendre du pain sur les marchés, devront se pourvoir de la permission exigée par l'article précédent, dans quinze jours au plus tard, à compter de celui de la publication de la présente ordonnance.

VII. Ceux qui obtiendront ces sortes de permissions, seront tenus de garnir suffisamment leurs places tous les jours de marchés, et de mettre au-devant de leurs étalages leurs noms et les numéros de leurs places, le tout sous peine de révocation des permissions.

VIII. Il est enjoint aux boulangers de représenter leur permissions aux commissaires de police et aux préposés de la préfecture de police, toutes les fois qu'ils en seront requis.

IX. Les boulangers qui voudront quitter leurs places, seront obligés d'en prévenir un mois à l'avance, le commissaire des halles et marchés.

X. Il est défendu de vendre au regrat, du pain dans quelque lieu que ce soit, et aux boulangers d'en vendre ailleurs que dans leurs établissemens de boulangerie, et sur les marchés affectés à ce genre de commerce.

XI. Il sera pris envers les contrevenans aux dispositions cidessus, telles mesures de police administrative qu'il appartiendra, sans préjudice des poursuites à exercer contr'eux devant les tribunaux, conformément aux lois et aux réglemens de police, qui leur sont applicables, et notamment aux lettres patentes du 1er Avril 1713, et aux lois du 3 Brumaire, an 4, 17 Thermidor et 23 Fructidor, an 6.

XII. La présente ordonnance sera soumise à l'approbation du ministre de l'intérieur.

XIII. Elle sera imprimée, publiée et affichée dans les communes rurales du département de la Seine, et dans celles de SaintCloud, Sevres, et Meudon.

Les Commissaires de police, les officiers de paix, le commissaire des halles et marchés, et les autres préposés de la préfecture de police, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de tenir la

main à son exécution.

Le général commandant d'armes de la place de Paris est requis de leur prêter main forte au besoin.

(Signé)

(Signé)

Le préfet

Par le préfet,

Le secrétaire-général

Le ministre de l'intérieur (Signé)

DUBOIS.

PIIS.

Vu et approuvé l'ordonnance ci-dessus pour recevoir son exécu

tion.

CHAPTAL.

(Moniteur, No. 156.)

RÉPUBLIQUE ITALIENNE.

Milan, le 15 Février (26 Pluvióse).

Notre République est enfin constituée. Hier le comité de gouvernement a cessé ses fonctions. Le citoyen Melzi, vice-président, s'est rendu le matin, à la grande salle du Palais National, aux acclamations unanimes d'un peuple immense. Toutes les autorités civiles et militaires l'accompagnaient, ainsi que le corps diplomatique. Des discours ont été prononcés par le général Murat, chargé de l'installation par le gouvernement Français; par le professeur Fontana, au nom de la consulte-législative; et par le citoyen Sommariva, membre du gouvernement provisoire. Le vice-président à répondu à chacun de ces discours. Il a recueilli de nouveau des applaudissemens multipliés, et il a pu lire sur tous les visages, le bonheur généralement senti de se livrer à des espérances qui ne peuvent plus être trompés.

Discours prononcé à l'occasion de l'Installation du Gouvernement Constitutionnel de la République Italienne, le 14 Février, 1802, An 1er.

Discours du Citoyen Murat, Général en Chef de l'Armée

d'Italie.

Un arrêté du consul Bonaparté me charge d'annoncer au peuple de la République Italienne que son gouvernement provisoire cesse aujourd'hui ses fonctions, et qu'il est remplacé par un gouverne ment constitutionnel, dans la personne du citoyen Melzi, vice-président, et des membres de la consulte d'état et du conseil législatif, dont les noms vont être proclamés dans cette séance.

La République Italienne sort aujourd'hui de l'état de crise, et d'agitation qui devait nécessairement succéder aux orages parmi lesquels elle est née. L'administration qu'elle voit fiuir a été pénible sans doute; elle a existée au milieu des guerres et des révolutions.

Citoyen vice-président, et vous tous qui allez prendre part au gouvernement de cette République, combien elle est belle, combien elle est honorable, la tâche qui vous est imposée! quelle moisson de gloire vous attend, vous qui, en donnant la premiere impulsion au caractère, à l'opinion, aux mœurs d'une nation naissante, allez poser les bases les plus solides de sa prospérité! Le burin et le ciseau font passer également au temple de mémoire l'homme d'état et le guerrier.

Ne vous attendez pas cependant à parcourir une carriere toujours semée de fleurs. L'homme en place est souvent abreuvé de dégouts; souvent il est en butte à la calomnie. Mais Vous saurez triompher de tout; vous trouverez, au bout de la

lice, la plus douce de toutes les récompences, l'affection de vos coucitoyens, et la reconnoissance nationale.

(Moniteur,No. 160.)

Paris, le 9 Ventose.

Madame Champcenetz, hollandaise, fille de M. Pater, a eu ordre de se rendre en Batavie, sa patrie; elle y a été conduite par un brigadier de la gendarmerie. Madame Damas a été conduite. par un gendarme jusqu'aux frontieres de France, d'où elle ira rejoindre Charles Damas son mari, émigré. Ces deux dames entretenaient habituellement des correspondances avec les ennemis de l'état. Madame Champcenetz correspondait avec M. Vaudreuil un des membres du comité de Dutheil. Madame Damas a donné long-temps réfuge à Hyde et à Limoëlan lors de l'affaire du 3 Nivôse.

L'extravagance de sa conduite a dû la faire traiter comme uue

folle.

On a usé d'une indulgence spéciale en la renvoyant à son mari, pour qu'il la contienne, s'il le peut.

Le citoyen Laharpe, qui était toujours en surveillance à Paris, a reçu l'ordre de se rendre à 25 lieues de cette ville, pour y vivre dans une petite commune à son chois. Cet homme si estimable, auteur de très-bons ouvrages, âgé de 78 ans et tombé dans l'enfance, est en proie à une espece de délire réacteur, que nourrit et entretient chez lui le caquetage de quelques coteries. A son Age, et lorsque tous les jours on se met dans la position de demander pardon de tout ce qu'on a dit et écrit dans les plus belles années de sa vie, on n'a que le droit de se taire, et d'être pardonné.

(Moniteur, No. 173.)

Paris, le 22 Ventóse.

Depuis dix jours tous les journaux Anglais crient comme des forcenés à la guerre. • • • • Quelques orateurs du parlement ne se deguisent pas davantage. Leur cœur ne distille que du fiel. Le premier consul ne veut pas la paix !!................

Les ministres réparateurs, auxquels l'Europe et l'humanité entiere doivent tant, M. Addington, Lord Hawkesbury, &c. sont joués !!

Cependant il y a plus de quinze jours, si l'on en croit des personnes digues de foi, que l'on est à Amiens d'accord sur tous les articles; que même les discussions de rédaction sont terminées, et que si l'on ne sigue pas, c'est que l'on attend toujours de Londres un dernier courier.

Que signifie donc le langage de ces turbulens écrivassiers!!

Les avantages que les préliminaires donnent à la Grande Bretagne ne sont ils donc pas assez grands!! Il fallait restreindre la puissance continentale de la France!! Pourquoi donc le roi et le cri unanime de la nation ont ils ratifiés les préliminaires ? Et s'il fallait imposer à la France des sacrifices continentaux, pourquoi, M. Grenville, n'avez-vous pas traité, lorsque vous aviez des alliés, que leur armée campait sur les Alpes, que les armées Russes étaient incertaines sur leur marche rétrograde et que la Vendée fumante occupait une portion de l'armée Française? Et puisque Vous ne pensiez pas alors que la France fût encore assez affaiblie pour arriver à votre but, et que vous croyiez devoir continuer la guerre, il fallait M. Windham, la mieux diriger; il fallait que ces 25 mille hommes qui se promenaient inutilement, et à tant de frais, sur les côtes de l'Océan et devant Cadix, entrassent dans Gênes, le même jour que Mélas; il fallait ne pas donner au monde le spectacle hideux, et presque sans exemple, de bombarder les sujets d'un roi votre allié, jusque dans sa capitale, sans déclaration de guerre, et sans même avoir renvoyé son ambassadeur.

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Qu'espérez, vous aujourd'hui ? renouveller une coalition? Le canon de Copenhague les a tuées pour 50 ans.

Que voulez-vous donc? culbuter le ministere dont la main sage a su guèrir une partie des plaies que vous avez faites? Mais enfin si, pour assouvir votre ambition, vous parveniez à entraîner votre patrie dans un gouffre de maux, votre nation ne tarderait pas à regretter les préliminaires de Londres, comme elle a regretté l'armistice d'El-Arisch.

Les détails du congrès d'Amiens mis au grand jour, la nation Anglaise qui tient un rang si distingué dans le monde, par son sens droit et profond, et la libéralité de ses idées, aurait envers le premier consul de France, un nouveau mouvement d'estime et bienveillance, parce qu'elle verrait qu'il n'aurait pas dépendu de lui que la paix ne fût prompte, honorable et éternelle. Vos passions basses et haineuses seraient à découvert, et vous ne pourriez pas long-temps gouverner une nation qui, spontanément unissant sa voix à celle du monde entier, vous déclarerait les ennemis des hommes.

(Moniteur, No. 174.)

PROCLAMATION.

Le Premier Consul aux Habitans de Saint-Domingue.

Paris le 17 Brumaire, An 10 de la République.

Habitans de Saint-Domingue,

Quelles que soient votre origine et votre couleur, vous êtes tous Français, vous êtes tous libres, et tous égaux, devant Dieu, et devant la République.

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