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généralisées par M. Fr. Creuzer, dans la | l'art de la Grèce et surtout de l'Étrurie, ne se vérifie, quoique dans une autre mesure, par d'autres voies ou pour d'autres époques que celles qui ont été généralement admises; rien n'empêche qu'il ne se forme avec le temps, et d'une manière légitime, des familles de mythologies, de religions, comme des familles de langues, dont les racines soient identi

belle théorie à laquelle nous nous sommes déjà référé. L'auteur de la Symbolique et Mythologie, publiée pour la première fois de 1810 à 1812 (voy. T. VII, p. 244), est donc aussi le chef, sinon le créateur, de l'école nommée, principalement d'après son livre et son point de vue, mythi- | que ou symbolique : école, disons-nous, et non pas système; car le système hellé-ques, dont les flexions, pour ainsi parler, nique, le système théologique, transformé soient analogues, et qui doivent s'explien oriental, et le système allégorique ou, quer finalement les unes par les autres, si l'on veut, philosophique, représenté quoiqu'elles aient, dans leur complète aujourd'hui par le célèbre M. God. Her- efflorescence, un caractère d'originalité mann, s'y sont également donné ren- relative; rien n'empêche enfin que, de dez-vous, en dépit de la polémique de proche en proche, et par la comparaison ce dernier contre M. Creuzer. M. Creu- des familles mythologiques entre elles, zer lui-même, il faut le reconnaitre, une fois qu'elles auront été profondea fait de son principe, dont la supério- ment étudiées en elles-mêmes et dans rité et la vérité se trouvent ainsi établies, leur immédiate connexité, on ne soit conune sorte d'amalgame avec ces trois sys- duit, au moins pour une portion considetèmes, amalgame que n'avoue pas tou- rable de notre espèce, à la pensée d'une jours la critique, que les esprits sévères filiation plus générale, d'une source comlui ont vivement reproché, mais qui n'est mune et primitive, soit des grandes inpeut-être qu'une de ces anticipations tuitions religieuses, soit de leurs formes hardies que les esprits élevés compren- symboliques principales, source qui ne nent, et qui ont au moins le mérite de serait ni le monothéisme hébreu ni le marquer le but, si elles ne l'atteignent monothéisme chrétien reporté aux prepas, si même elles se trompent sur les miers temps du monde, mais cette simvrais moyens de l'atteindre. Ce n'est pas ple et sublime religion de la nature, ici le lieu d'aborder en détail cette grande révélant la divinité à l'homme par ses controverse; mais rien n'empêche que, œuvres, la lui montrant dans tout ce qui dans le progrès ultérieur des connaissau- l'entoure et dans lui-même, la diversices historiques et philologiques, dans fiant sans perdre de vue son unité, qui l'accord de plus en plus étroit de la phi- est tout ensemble un culte, une philosolosophie de l'histoire avec l'étude des phie, une poésie, et que l'on entrevoit antiquités des peuples, l'idée du déve- au berceau de toutes les croyances paienloppement propre et local de la mytho- nes, de tous les systèmes religieux.comme logie grecque, comme de toute autre de toutes les mythologies de l'antiquite, mythologie de l'Occident, ne parvienne depuis l'Inde jusqu'à la Grèce et l'Italie, à se concilier avec celle de son origine et de la Scandinavie ou de la Celtique, orientale; rien n'empêche que l'influence jusqu'à l'Égypte, l'Assyrie et la Bacde la Phenicie ou de l'Égypte ou de l'A-triane. G-N-T. sie-Mineure, sur les cultes, les traditions,

MYTILÈNE, voy. LESBOS.

N.

N, la quatorzième lettre et la onzième | aussi, quant à la liaison, que les mots consonne de notre alphabet, se rencontre également dans presque toutes les autres langues, anciennes ou modernes. Elle est surtout linguale et nasale; car pour la prononcer, il est besoin d'un mouvement déterminé de la langue, et le son de l'articulation s'échappe par le nez: aussi l'n est-elle mal prononcée par les personnes qui ont le canal du nez momentanément embarrassé. Que cette lettre soit en même temps dentale, cela nous parait douteux, bien que, dans son émission naturelle, le bout de la langue se rapproche un peu des dents 15 supérieures.

terminés en an ou éan, comme courtisan, ouragan, tyran, océan, ne doivent pas se lier à la voyelle qui suit; qu'il en est de même pour la plupart des mots qui se terminent en en, in, ion, oin, ouin; qu'un fait exception comme adjectif numéral, mais non pas à la fin des noms de quelques villes de France, comme Autun, Verdun, où la liaison n'est jamais admise; enfin, qu'en toute occasion, le nom bien se prononce avec le son nasal; mais que bien, adverbe, souffre la liaison lorsqu'il est suivi immédiatement de l'adjectif, ou d'un autre adverbe, ou d'un verbe commençant par une voyelle ou par un h muet.

Une circonstance particulière à noter, c'est l'association des lettres gn pour produire une articulation tantôt mouillée, comme dans seigneur, qui se prononce seinieur, tantôt palato-nasale, comme dans règne, digne, borgne. Pour le dernier cas, l'inverse se présente fréquemment dans d'autres langues, par exemple en allemand ng, dans Gesang, jung, etc.; pour le premier, l'analogie est encore plus directe dans l'espagnol (Nuñez, prononcez nougnez), dans le portugais (Maranhon, prononcez maragnon), et dans le polonais (pań, prononcez pann'). En russe, pour donner à l'n la même valeur, on lui associe une lettre finale.

Comme au sujet de la lettre M, nous n'avons pas sur celle-ci de particularité so intéressante à donner, si ce n'est relatiAvement à la prononciation qui, dans les différentes langues, offre un très grand nombre de variantes. En français, bien souvent l'n n'est pas prononcée du tout, comme dans ils aiment*, et plus fréquemment encore, elle devient une lettre toute nasale ou palatale qui modifie complétement la voyelle précédente, comme dans banc, en, bien, non, fin, un, etc. Mais la véritable difficulté de sa prononciation consiste à savoir quand il faut la lier avec la voyelle du mot suivant; car il y a là des nuances très délicates à observer, et sur lesquelles même tous les grammairiens ne sont pas d'accord. Ces difficultés, ainsi que tout ce qui se rapporte à la prononciation française de la lettre n, sont clairement exposées dans l'Encyclopédie de Diderot, en tête de cette lettre; nous nous bornons à y renvoyer. Seulement, nous dirons avec l'Académie que dans hymen, amen, abdomen, Éden, et quelques autres mots, il faut L'usage seul décidant de toutes ces toujours prononcer fortement l'n, c'est-à-particularités, nous nous abstenons des dire lui laisser sa valeur première, plutôt détails. dentale que palatale; et nous répéterons

(*) En anglais, la même chose arrive à l'n placée après une m, par ex.: column, prononcez colam.

N redoublée dans le corps d'un mot offre aussi des nuances de prononciation: dans Anna, vanner, par exemple, on fait sonner les deux n, au lieu que dans Anne, Jeanne, Auxonne, une seule se fait entendre, et la syllabe s'allonge. Quelquefois la syllabe ne s'allonge pas, bien qu'on n'entende qu'une seule n.

N majuscule suivie d'un point, dit d'un nom propre (Nomen) qu'on ignore l'Académie-Française, se met à la place ou qu'on ne veut pas faire connaître ; et

sert encore à une désignation générale et | qu'une nacre isolée et plus pure, de forme indéterminée de personne.

Dans les autres cas d'abréviation, N. peut signifier numéro, ou neutre, ou nominatif, ou nord, etc. Chez les Romains, le nom de Numerius pouvait ainsi s'abréger. Leur lettre numérale N signifiait 900, et avec la barre (N) 900,000, et quelquefois, dit-on, 90,000. Sur les monnaies françaises, cette lettre indiquait autrefois qu'elles avaient été frappées à l'hôtel de Montpellier. J. H. S.

NABAB, voy. INDE, T. XIV, p. 592, INDOSTAN et ÉMIR.

NABIS, tyran de Sparte, voy. SPARTE et MACÉDOINE.

NABONASSAR, roi de Babylone (voy.) qui fit détruire tous les monuments historiques de la Chaldée, afin d'établir une ère nouvelle, commençant à la date de son avénement au trône. Voy. ÈRE, T. IX, p. 710.

globuleuse (voy. PERLE). La nacre doit son aspect irisé, cette belle variété de couleur chatoyante que l'on nomme nacrée, à la manière dont elle réfracte la lumière. Il y a des écailles de nacre de grandeurs diverses : quelques-unes sont fort petites, d'autres atteignent 6 à 8 pouces de diamètre sur 1 pouce d'épaisseur. La nacre est considérablementemployée dans les arts, particulièrement dans la marqueterie, la tableterie, l'ébénisterie, etc. on en fabrique des manches de couteaux et d'instruments, des cuillers, des boutons, des tabatië2.

res, etc.

NADIR, voy. Zénith.
NADIR-CHAH, voy. THAMASP-Kor-

LI-KHAN.

NÆFELS, bourg situé près du Linth, dans le cantou de Glaris (voy.', célèbre par la victoire que les Suisses y remportèrent sur les forces autrichiennes, le 9 avril 1388; victoire qui acheva d'assurer l'indépendance helvétique en amenant la paix qui fut signée l'année suivante. Voy. SUISSE. X.

NÆVIUS (CNEIUS), né en Campanie, vers 220 av. J.-C., et versé dans la litté rature grecque, suivit l'exemple de Livius (voy.) Andronicus, et composa des tra

NABUCHODONOSOR ou NÉBUKADNÉTSAR, roi de Babylone, de 606 à 563 avant J.-C., était fils et successeur de Nabopolassar, restaurateur de l'empire de Babylone (voy. ce mot, T. II, p. 653, 654, et CHALDÉENS, T. V, p. 317). Il recula les frontières de son empire jusqu'aux limites occidentales de l'Asie, battit le roi d'Égypte Néchao (voy.), près de Carchemisch (Circesium), détruisit Jéru-gédies imitées du grec pour le fond et la salem (voy.), Tyr et Sidon, et enrichit sa capitale des dépouilles des peuples vaincus. Selon la coutume des conquérants de l'Asie, qui transportaient dans d'autres contrées les peuplades turbulentes qu'ils soumettaient, Nabuchodonosor emmena dans la Babylonie un grand nom bre de Juifs. Leur séjour dans ce pays est connu dans l'histoire sous le nom de captivité de Babylone (voy. l'art., T. II, p. 655; HÉBREUX, T. XIII, p. 571; JUIFS, etc.). Des traditions fabuleuses rapportent qu'il pénétra à travers la Li- | bye jusqu'aux côtes occidentales de l'Afrique. Celle qui le change en bœuf pendant sept ans est évidemment allégorique. C. L. NACRE, matière blanche, brillante et de nature calcaire qui, réunie en couches lamelleuses superposées, constitue l'interieur d'un certain nombre de coquilles. Les perles ne sont elles-mêmestruction de Ninive. Son style, plein de

forme, des comédies, et un poëme historique en vers saturnins, intitulé De bello Punico, que les grammairiens ont divise en VII livres. Trop fidèle au génie des anciens comiques de la Grèce, il attaqua avec tant de liberté les grands de Rome, entre autres P. Scipion et les Métellus, que la prudence lui conseilla de s'enfuir à Utique. Nous possédons les titres de onze de ses tragédies et quelques fragments de ses écrits insérés dans la Collectio veterum tragicorum de Vossius (Leyde, 1610), et dans d'autres recueils de ce genre. Voy. LATINE (utt.), T. XVI, p. 252.

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NAHUM, un des douze petits prophètes (vo).) et un des orateurs les plus remarquables d'entre les Hebreux, vécut sous le roi Ezéchias (Hiskias) vers l'an 720 avant l'ère chrétienne. Il prophétisa la ruine du royaume d'Assyrie et la des

feu, d'images et d'originalité, se distingue encore par sa clarté. X.

NAIADES, voy. NYMPHES.

NAIN (du grec vávos). On désigne par ce nom tout individu, animal ou végétal, qui n'a pas atteint à l'âge ordinaire l'accroissement naturel à son espèce.

Le nanisme a plusieurs causes naturelles d'abord le peu d'étendue ou le resserrement des organes utérins, et le manque de nourriture dans ces organes; ensuite les scrofules, le rachitisme, et l'influence d'une chaleur ou d'un froid excessifs.

On a obtenu, par des moyens artificiels, plusieurs effets analogues à ceux qui résultent des causes naturelles : ainsi on arrête l'accroissement chez les jeunes animaux, en leur faisant prendre une nourriture excitante et des boissous spi-❘ ritueuses; par de certaines mutilations et par la chaleur, on empèche les plantes d'atteindre leur taille ordinaire, et on les pousse, au détriment de leur santé, à une floraison et une fructifica- | tion précoces; les anciens étaient même parvenus à produire des nains artificiels de l'espèce humaine, et les dames romaines faisaient le plus grand cas de ces grotesques serviteurs.

Les naius ont été fort en crédit pendant le moyen-âge, où on les voit porter les messages des chevaliers, et servir de pages aux nobles châtelains. Sous les rois de France, ils ont partagé, pendant longtemps, avec les fous (voy.) l'intimité et la faveur du maître. A Constantinople, ils sont encore aujourd'hui à la mode. Parmi les nains célèbres, nous citerons le gentilhomme polonais Borwilawski, dont la réputation fut européenne, lant à cause de sa qualité de nain que par l'étendue et la variété de ses connaissances. Par un contraste remarquable, un individu de la même espèce, Nicolas Ferry, surnommé Bébé, ne put jamais apprendre à lire; il était né dans les Vosges, en 1741, et devint le favori du roi Stanislas, duc de Lorraine. A 15 ans, il était haut de 29 pouces. Il mourut âgé de 22 ans, peu de temps après avoir été fiancé à la naine Thérèse Souvray, qui vivait encore il y a vingt ans. Charles-Quint avait un nain, nommé Corneille, né en

Lithuanie, dont on voit le portrait au Louvre, peint par Francesco Torbido; il est représenté en pied, avec le costume de chevalier, la main gauche appuyée sur un gros chien qui sert de terme de comparaison. Jeffery Hudson, né en 1619, n'avait que 17 pouces, à l'âge de 8 ans, quand il fut présenté dans un pâté à la reine d'Angleterre. Irascible comme la plupart de ses semblables, ce nain joignait à la susceptibilité beaucoup d'énergie: il eut un duel au pistolet avec un nommé Crofts, qui s'était permis des plaisanteries sur son compte; et il tua son adversaire du premier coup. Quand la reine d'Angleterre vint en France, en 1644, Jeffery, fidèle au malheur, voulut la suivre, et montra par ce trait qu'il n'était pas incapable de reconnaissance et d'attachement. Il mourut, en 1682, dans la prison de Westminster, sous le poids d'une accusation politique. On cite encore plusieurs autres nains dont la taille varie entre 30 et 38 pouces; mais le plus remarquable de tous, pour sa petitesse, est sans contredit celui de Birch, qui n'avait que 16 pouces, et qui atteignit l'âge de 37 ans.

Les nains ont pour la plupart des traits repoussants, et sont fort mal proportionnés dans leur petite conformation: presque tous ont une tête volumineuse et le cerveau très développé, sans profit pour leur intelligence, car plusieurs nains, malgré ces signes extérieurs, ont été presque complètement stupides; leurs membres sont tordus ou rachitiques, et leur tronc irrégulier. La circulation du sang est si active chez les nains qu'ils sont très exposés à l'apoplexie: aussi les trouvet-on généralement pétulants et irritables; très précoces dans leur puberté, ils sont usés de bonne heure, et ne se reproduisent pas entre eux.

Nous n'avons pas à nous occuper ici des fables des anciens sur ces peuples de nains, Pygmées, Troglodites, etc., qu'il faut sans doute ranger parmi les rêveries qui ont donné naissance aux Lilliputiens de Swift et aux Myrmidons (voy. ces noms) des poëtes, ainsi que ces habitants du voisinage des sources du Gange que Pline (H. Ñ., VII, 2) appelle Trispithami, parce qu'ils n'excédaient jamais la hau

teur de trois palmes (spithama). Il faut bien reconnaître pourtant que, sous l'influence de certains climats, des peuples entiers sont d'une taille si exigué qu'ils ne paraissent composés que de nains (voy. LAPONIE, GROENLAND, ESKIMOS, КАМТСНАТКА, etc.). C.

NAISSANCE. Après avoir puisé dans le sein maternel les matériaux nécessaires à son premier développement, le produit de la conception (voy. ce mot, EMBRYON, FORTUS) arrive à une époque de maturité qui lui prescrit de chercher au dehors les conditions nouvelles de son existence; et la naissance n'est en effet que le passage de la vie fœtale ou intrà-utérine à la vie extérieure et indépendante. Voy. GESTATION, GROSSESSE, Accouchement, etc.

| tritifs, expulsion des matières excrémen-
titielles: il y a enfin exercice et concours
direct de tout le tube intestinal. Quant
à la vie de relation, il va sans dire qu'elle
n'existe pas chez le fœtus, et qu'elle ne
peut dater que de la naissance. Ainsi, le
système nerveux, conducteur et foyer de
cette mystérieuse puissance qui, sous le
nom de sensibilité (voy.), met l'être vi-
vant en rapport avec le monde extérieur,
est appelé seulement alors à manifester sa
présence. Affranchis de leur inaction, les
organes des sens apportent bientôt à l'en-
fant le secours merveilleux de la vue, de
l'ouïe, du goût, de l'odorat et du toucher.
Avant le rire, les pleurs ont annoncé déja
le réveil de l'organe cérébral (voy. CERE-
BRO-SPINAL), organe régulateur qui, selon
l'ingénieuse expression de Bordeu, con-
stitue avec le cœur et les poumons (voy.
ces mots) le trépied de la vie.

Pour le registre des naissances, voy.
ÉTAT CIVIL, et pour les données statisti-
ques, les mots VIE, MORtalité, Los-
GÉVITÉ, etc.
D. D. E.

Dès le premier cri de l'enfant, sa naissance est un fait consommé, car ce cri répond à sa première inspiration, et révèle par conséquent l'influence de l'air atmosphérique, qui va modifier soudainement ses principales fonctions. Ce n'est point, comme on l'a dit, pour combler un❘ vide qui n'existe pas, mais parce que la poitrine se dilate, que l'air s'introduit dans les poumons. Or, cette ampliation de la poitrine se rapporte uniquement à la contraction violente et spasmodique du diaphragme, contraction produite par la brusque impression du froid, par la différence des milieux dans lesquels l'enfant passe tout à coup, et enfin par des excitations artificielles (frictions sur la peau, irritation des membranes muqueuses, etc.) que l'on met en usage dans le cas où l'enfant est affaibli. Au moment même où la respiration s'établit, il s'opère dans l'appareil circulatoire un changement remarquable, et, dans un court délai, on voit disparaître toutes les particularités anatomiques qui appartiennent à la vie fœtale. Les modifications que présente la nutrition ne sont pas moins importantes. C'est avec l'allaitement (voy.) que commence l'activité réelle des organes digestifs. Le travail qui leur est d'abord imposé est proportionné sans doute à leur faiblesse, et ils n'agissent encore que sur un aliment soumis à une première élaboration; mais déjà tous les actes de la digestion s'enchainent régulièrement, succion, déglutition, assimilation des principes nu-milien. Plus tard, Namur passa sous le

NAMUR, province du royaume de Belgique, d'une superficie de 66 milles carr. geogr. (366,177 hectares), avec une population de 233,000 hab. Le sol, d'une fertilité extraordinaire, est en partie plat, en partie coupé de collines couvertes de forêts que l'on peut regarder comme appartenant aux Ardennes voy.. Outre les produits de l'agriculture, ce pays est riche en fer, en cuivre, en plomb, en calamine, en houille et en marbre. Les habitants élèvent un grand nombre de bestiaux. Au x siècle, le territoire de Namur eut des comtes indépendants Gherard (mort en 899), un des plus puissants seigneurs de la Lotharingie, fonda leur souveraineté. Bérenger, qui lui succéda, est regardé comme le premier comte héréditaire de Namur; c'est de lui du moins que sortit la première race de ses comtes. Le comté passa ensuite dans la maison de Hainaut (1189), et Baudouin, qui devint empereur de Constantinople, ayant laissé ses droits à Gui, comte de Flandre, ses descendants en jouirent jusqu'en 1421, où le comté fut cédé au duc de Bourgogne; en 1477, Marie de Bourgogne l'apporta en dot à l'archiduc Maxi

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