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Les lettres C. L. indiquent qu'un article est traduit du Conversations-Lexicon, ou de son supplément intitulé Conversations-Lexicon der Gegenwart, le plus souvent avec des modifications (m.). Enc. amer. signifie Encyclopædia americana. Enfin la signature Enc. autr. se rapporte à l'Encyclopédie nationale autrichienne.

DES

GENS DU MONDE.

N (suite de la lettre).

NAUFRAGE. Ce mot emprunté au vire est muni, soit dans la proximité du latin, et qui, dans cette langue, a été rivage, des moyens divers de sauvetage, formé de navis, navire, et frangere, quelquefois même on n'en est pas réduit briser, présente à l'esprit l'idée de la à ces extrémités, le bâtiment se relève, perte, avec bris, d'un navire et des gens et l'on en est quitte pour quelques avaqui le montent. Les marins ont différen-ries(voy.). Assez souvent, après avoir été tes locutions pour exprimer les diverses abandonné par l'équipage découragé, il est catastrophes auxquelles leur métier les remis à flot; on a même vu des navires, expose. Lorsqu'un navire touche sur un délaissés en mer par les équipages qui se banc de sable ou de roches, il est perdu, croyaient en grand danger, ramenés au mais c'est un simple échouement (voy.port dans un état qui offrait assurément ÉCHOUAGE); s'il a péri en mer, à ceux qui l'avaient quitté plus de sécurité que les moyens de salut auxquels ils avaient eu recours. Le parti le plus prudent est donc de rester à bord du bâtiment, même à la dernière extrémité: c'est ce qui fait dire aux matelots que le navire, quel que soit son état, est encore le plus gros morceau de bois auquel on puisse s'accrocher. Voy. ASSURANCES, Bouée, ÉPAVES, VARECH (droit de), etc. Cap. B.

|

soit par la violence d'une tempête, ce qui est fort rare, soit par l'effet d'une voie d'eau, il a sombré ou coulé; s'il se trouvait alors à l'ancre dans une rade, il a sanci sur ses amarres; il a fait côte quand, soit par une erreur de calcul ou en temps de brume, soit par suite d'une avarie qui l'a privé de quelqu'une de ses ressources, il a été poussé sur le rivage où l'eau lui a manqué : dans quelques-uns de ces cas, la vie des hommes et le salut du navire sont très aventurés sans doute, mais | la plupart, à moins de la coïncidence fatale de quelques circonstances aggravantes, comme les brisans furieux, l'état d'une mer déchaînée, la grande distance de la terre, laissent encore beaucoup de chances de sauver l'un et les autres. En effet, dans le nombre des sinistres dont la mer est le théâtre, la proportion est minime de ceux auxquels s'attache la triste désignation de perdus corps et biens. Comme la presque totalité des naufrages a lieu sur les côtes, on trouve aisément, soit dans les secours de terre, soit dans les embarcations dont tout na

Encyclop, d. G. d. M. Tome XVIII.

NAUMACHIE (mot grec composé de vūs, vaisseau, et μάyn, combat), sorte de jeu public, chez les Romains, où l'on imitait un combat naval. Le premier spectacle de ce genre fut donné par César (voy. AMPHITHEATRE, T. I, p. 646), et bientôt le peuple fut aussi passionné pour les naumachies que pour les autres jeux. Le cirque (voy.) de Maxime, où ces représentations eurent lieu d'abord, n'ayant pas été trouvé assez commode, les empereurs firent disposer dans les environs de Rome des places plus convenables, auxquelles on donna aussi le nom de naumachies. Domitien fut le premier, dit-on, qui en fit construire une en pierres; avant lui, elles étaient en bois et

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ressemblaient extérieurement aux amphi- | donnée par le ministère du grand roi, le

théâtres. La naumachie d'Auguste avait
1,800 pieds de long sur 200 de large,
et pouvait contenir 50 trirèmes, outre un
grand nombre de petites embarcations. Il
était facile de submerger les naumachies
au moyen de canaux souterrains alimen-
tés ordinairement par le Tibre, ou bien
au moyen d'aqueducs; les eaux se reti-
raient avec une égale rapidité. Quel-
quefois tout cela se faisait sous les yeux
mêmes des spectateurs, qui voyaient ainsi
les navires, à sec un instant auparavant,
se mettre à flot et voguer sur les ondes.
On appelait naumachiarii ceux qui com-
battaient dans ces spectacles : c'étaient
des gladiateurs, des esclaves, des gens des
plus basses classes du peuple, des prison-
niers ou des condamnés à mort. Leur
sort était d'y périr; il n'y avait que la
volonté du peuple ou de l'ordonnateur
de la fête qui pût leur sauver la vie. On
a cru trouver des traces d'une ancienne
naumachie au pied du mont Griffon,
près de Salerne.
C. L.

NAUSÉE, voy. VOMISSEMENT.
NAUTIQUE (ART), voy. NAVIGATION.
NAVAL (COMBAT), voy. COMBAT.
NAVALES (ÉCOLES), voy. ÉLÈVE DE

MARINE.

Les premières écoles françaises où fut enseigné l'art de la navigation furent établies sous le nom d'écoles d'hydrographie. R.-J. Valin, dans son Commentaire sur l'ordonnance de 1681, reporte à Louis XIII, c'est-à-dire à Richelieu, l'institution des professeurs d'hydrographie; mais il dit (t. Ier, p. 220) que l'ordonnance de 1629, qui fonda l'enseignement de la navigation, ne fut pas exécutée, et qu'il fallut l'ordonnance de 1681 pour faire porter ses fruits à un établissement si utile. D'anciennes habitudes, des préjugés, et, plus que cela, cet amour du loisir ou cette passion des jouissances physiques qui entraînait loin de leur devoir la plus grande partie des otficiers nobles servant dans la marine royale, rendirent à peu près stériles les soins que le gouvernement de Louis XIV se donna, pendant une dizaine d'années, pour triompher de la répugnance des jeunes gens au chapitre des théories de la navigation. Si forte que fût l'impulsion

nombre des élèves n'augmentait pas bien
vite. Les intendants et commissaires sti-
mulant en vain l'amour-propre des gar-
des de la marine et des officiers, le roi
eut recours à la promesse et aux mena-
ces. Cependant, les écoles d'hydrogra-
phie ne durèrent pas jusqu'à la fin da
XVIIIe siècle; elles furent souvent modi-
fiées dans leur organisation, ce qui prouve
qu'on n'avait pu soumettre tout-à-fait les
gentilshommes aux prescriptions des or-
donnances. En 1786, les compagnies des
gardes de la marine furent supprimées.
On créa alors deux colléges, dont les élè-
ves, destinés à la marine, sortaient avec
le titre d'élèves de 3e classe, que leur me-
ritait leur instruction théorique prouvée
par des examens. C'est à Vannes et à
Alais que ces colléges furent établis. Quel-
ques
élèves remarquables sortirent de ces
écoles, détruites en 1791. Une loi du 9
septembre 1792 admit ensuite au grade
d'aspirant (voy.) tous les jeunes gens àges
de plus de 15 ans qui auraient satisfact
aux questions posées par un examiuateur
sur l'arithmétique, la géométrie, les élé-
ments de la statique et ceux de la na-
vigation. Il y avait 3 classes d'aspirants
comme il y avait eu 3 classes d'élèves au
temps des colléges d'Alais et de Vannes.
En 1793, le corps des aspirants fut ré-
formé, et il n'y eut plus d'aspirants que
de deux classes. Les choses restèrent en
cet état jusqu'en 1810. Le 27 septembre
de cette année, Napoléon, par un de-
cret, établit deux Écoles spéciales de ma-
rine, l'une à Brest, l'autre à Toulon (vợy.
T. IX, p. 349). L'empire tombé, on
supprima les écoles de 1810, et on leur
substitua une école unique assise à terre
(voy. ibid.). En 1827, MM. les amiraus
Roussin et Halgan songèrent à former
une nouvelle école flottante: ils propo-
sèrent au ministre, comte de Chabrol,
d'ouvrir un concours annuel dans les de
partements pour appeler des élèves qu'on
établirait sur un vaisseau à Brest. Le mi-
nistre approuva cette proposition, et on
mouilla l'Orion où avait mouillé, de
1811 à 1814, notre vieux Tourville; mais
les élèves qui y furent admis ne durent
plus rester qu'un an à bord du vaisseau-
école. La concurrence que l'Orion créait

au collège d'Angoulême effraya les élèves de cette maison, qui demandèrent à être reçus, après un an de noviciat, à l'école flottante, au lieu d'aller sur une corvette d'instruction faire leurs études pratiques. Le ministère accéda à cette demande. Les choses restèrent ainsi jusqu'en 1829, où le collége d'Angoulême fut reconstitué, non plus sur le pied d'école spéciale, mais seulement de collége préparatoire. En 1831, ce collége fut tout-à-fait supprimé, et ses élèves furent admis comme boursiers au collége de Lorient. Jusque-là, l'école flottante établie sur l'Orion n'avait pas eu d'institution définitive: le 1er novembre 1830, une ordonnance royale la lui donna, et son règlement intérieur fut à peu près celui des écoles impériales. Les élè– ves, forcés de subir, à leur sortie de l'école, des examens beaucoup plus forts que ceux auxquels étaient soumis les élèves de 1811, n'avaient pas, dans l'année qu'ils passaient à bord de l'Orion, tout le temps qu'il fallait pour mener de front les études sérieuses et variées qui composaient l'ensemble de leur instruction: par une ordonnance rendue, le 4 mai 1833, sur le rapport de l'amiral de Rigoy, la limite de la durée du séjour à l'école fut reculée d'un an. Les élèves des écoles impériales sortaient aspirants de 1re classe après trois années d'études: après deux ans, les élèves de l'école actuelle n'ont que le titre d'élèves de 2o classe. Comme en 1811, une corvette d'instruction est annexée au vaisseauécole; mais plus heureuse que sa devancière, qui ne sortait jamais de la rade, celle de ce temps-ci fait des excursions, et amarine convenablement ses jeunes matelots. A. J-L.

célébrité s'est attachée à cette baie depuis le combat naval du 20 octobre 1827, dont le succès a si puissamment contribué à la délivrance de la Grèce. Voy. l'art., T. XIII, p. 40.

La France, l'Angleterre et la Russie, voulant mettre fin aux dévastations d'Ibrahim-Pacha (voy.) en Grèce, signèrent, le 6 juillet 1827, le traité de Londres, et envoyèrent des escadres en croisière dans l'Archipel pour en assurer l'exécution. Mais la Porte continuait les hostilités en Morée. Le 25 septembre, il y eut à Navarin, entre Ibrahim et les viceamiraux Codrington et de Rigny (voy. ces noms), commandant les forces navales de la Grande-Bretagne et de la France, une conférence qui n'eut d'autre résultat qu'un armistice provisoire. Les escadres quittèrent le port de Navarin, en y laissant deux frégates en observation. La flotte turque essaya néanmoins de se diriger sur Patras, dont lord Cochrane (voy.) cherchait à s'emparer pour les Grecs; mais elle fut rencontrée, le 4 octobre, par l'amiral Codrington, et forcée de retourner à Navarin. Le 12 octobre, l'escadre russe, commandée par le contre-amiral Van der Heyden, effectua sa jonction ; et le 13, les trois escadres se retrouvaient devant le port. Il fut convenu qu'on ferait de nouvelles propositions à IbrahimPacha; mais la frégate anglaise le Darmouth, qui devait remettre la dépêche, ne fut pas même admise. Ibrahim était alors dans l'intérieur de la Morée. La flotte turque était embossée en fer à cheval à l'entrée de la baie de Navarin. Elle était sur trois rangs, et composée de 88 navires armés de 2,500 canons, parmi lesquels on comptait 3 vaisseaux de ligne, 4 grandes frégates égyptiennes et 19 frégates turques elle se trouvait sous la protection de l'artillerie de la côte et du fort. Moharrem-Bey commandait l'aile gauche, Taher-Pacha l'aile droite.

NAVARIN (BATAILLE DE). La petite ville de ce nom est appelée aussi NéoNavarin pour la distinguer du Vieux Navarin, situé à l'extrémité opposée d'une baie spacieuse, où s'élevait ancien- Le 19 octobre au soir, les escadres alnement le Pylos de Nestor, sur la côte liées, fortes de 26 navires armés de 1,300 Occidentale du Péloponnèse (voy. MES- canons (11 anglais, 7 français et 8 rusSENIE et MOREE). Cette baie, fermée par ses), avaient fait leur branle-bas de comPile de Sphagia (anciennement Sphacte- bat. Le commandement en chef avait été ria), a, sous le canon du port de Navarin déféré à l'amiral anglais, sir Éd. Codringque cette ile protége, une entrée d'envi- ton, qui, le lendemain, les conduisit ron un mille marin de large. Une grande dans la baie, et, à une heure et demie,

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