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tissus, fournissent des résultats supérieurs à tous les

autres.

2o L'écrémage donne aussi d'excellents produits.

3o La chaleur donne des produits de bonne qualité quand la préparation est bien conduite, mais ils semblent, dans certains cas, un peu inférieurs.

4o Enfin, les produits obtenus par des réactifs chimiques importés d'Europe.

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Les plantes à caoutchouc sont réparties dans les régions tropicales du globe et ne se rencontrent guère à l'état exploitable au nord du tropique du Cancer, et dépassent fort peu, au sud, celui du Capricorne. Les pays producteurs sont les deux Amériques, l'Afrique, l'Asie, les Indes Néerlandaises, la Nouvelle-Guinée. On ne peut citer l'Australie comme un des grands producteurs de caoutchouc, bien que certaines régions de ce continent semblent pouvoir en fournir une certaine quantité.

En Afrique, les essences à caoutchouc couvrent toute la partie centrale, depuis la limite du Sahara et des déserts de l'Abyssinie jusqu'au Natal; à Madagascar on rencontre des plantes à caoutchouc dispersées dans presque toute l'ile. En Asie les régions les plus riches en plantes à caoutchouc sont le Burma, le Laos, Ceylan, la presqu'île de Malacca, d'où ces plantes passent dans tout le chaînon de l'Archipel Malais.

Le Brésil est, comme on le sait, le principal producteur de gomme élastique; sur les 37 millions de kilos de caoutchouc produits par l'Amérique, le Brésil, à lui seul, en fournit environ 34 millions.

Le Congo fournit en moyenne 5 millions de kilos par an, alors que la production totale de l'Afrique se chiffre par environ 18 millions de kilos.

L'Asie, dont la capacité de production augmente

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considérablement, a produit dans ces dernières années une moyenne d'environ 180 000 kilos.

Nous ne pouvons entrer ici dans l'étude détaillée des essences capables de produire du caoutchouc, mais comme nous avons conseillé la culture des caoutchoutiers, on est en droit de nous demander quelles sont, parmi les essences caoutchoutifères, celles qu'il faut cultiver. La réponse à cette question est loin d'être aisée. Les avis, en effet, sont très partagés, même quand on réduit la question à l'Afrique tropicale occidentale et en particulier au Congo.

Il existe dans notre colonie des arbres et des lianes caoutchoutifères indigènes, et on y a introduit des essences étrangères, telles que Hevea, Castilloa, Manihot. Faut-il accorder la préférence aux essences indigènes, ou faut-il la donner aux essences introduites?

Pour répondre à cette question, il faut tout d'abord, à notre avis, envisager le genre de culture à effectuer. La culture et l'exploitation des arbres, Funtumia ou Hevea, Castilloa, Manihot ne pourront être faites d'une manière rationnelle que sous la direction et sous l'étroite surveillance du blanc; les saignées à effectuer pour obtenir le latex doivent être pratiquées avec grand soin, sous peine de voir les plants dépérir plus ou moins rapidement. Par contre, la culture et l'exploitation des lianes pourront être laissées aux noirs, elles demandent moins de soins et même, si des saignées étaient pratiquées irrationnellement, si la liane était coupée contrairement aux instructions officielles, elle ne serait pas perdue, elle repousserait et pourrait en peu d'années être réexploitée. Ce à quoi il faut, pensons-nous, arriver, c'est à intéresser le noir à l'exploitation raisonnée des ressources caoutchoutifères de son district, à lui faire comprendre l'intérêt qu'il a à ménager les plantes productrices, à les mettre en coupe réglée.

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Quand il aura ainsi été habitué au travail, il sera probablement devenu apte à mener à bien une plantation régulière d'une essence arborescente. Ce n'est pas le moment de développer tous les moyens qui pourront amener ces résultats; mais il en est un sur lequel on ne peut assez insister c'est l'instruction professionnelle. Nos missionnaires marchent dans cette voie, c'est celle, pensons-nous, du vrai salut de la colonie.

Le problème de la culture des caoutchoutiers en Afrique tropicale est compliqué, toute une série de questions de l'ordre économique et de l'ordre social s'y rattachent, il présente des aspects scientifiques et des côtés pratiques, il n'y aura pas trop de l'union de tous ceux qui s'intéressent à notre colonie, pour mener à bien sa solution.

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A PROPOS DU SENTIMENT DE PRÉSENCE

CHEZ LES PROFANES ET CHEZ LES MYSTIQUES (1)

INTRODUCTION.

SOMMAIRE

PREMIÈRE PARTIE :

Indications fournies par la psychologie normale et pathologique.

I. PREMIÈRES PRÉCISIONS à apporter au problème. Jugement de réalité.

II. Le JUGEMENT DE RÉALITÉ dans plusieurs groupes de faits :

1. Hallucinations franches.

2. Pseudo-hallucinations et cas intermédiaires.

3. Illusions de la perception.

III. DISCUSSION DE CES CAS.

1. Le jugement de réalité n'est pas, primitivement, une conclusion même implicite.

2. Ni la résultante immédiate d'un édifice de représentations.

3. Hallucinations négatives et sentiment d'irréalité.

4. Les attaches affectives du jugement de réalité.

a) Croyance et intérêt.

b) Croyance et vouloir.

c) Insuffisance de l'empirisme phénoméniste.

d) Participation de la vie émotionnelle à l'affirmation de réalité. e) Attention et croyance.

5. Difficulté de coordonner les éléments du problème si le « jugement de réalité » est secondaire et résultant.

IV. RENVERSEMENT DES TERMES DU PROBLÈME.

1. Le réalisme est primitif et irréductible.

2. Naissance du doute et des exigences de synthèse représentative et affective.

3. Modes secondaires d'émergence du jugement de réalité. Toute la complexité des faits s'explique par une des lois fondamentales de l'esprit humain.

V. Une ÉCHAPPÉE SUR LA PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE de l'intuition et de l'affirmation. Raison profonde des lois auxquelles on a fait appel.

(1) Voir REVUE DES QUEST. SCIENTIF., 3a série, t. XIV, octobre 1908, pp. 527-563.

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DEUXIÈME PARTIE :

Applications à la connaissance mystique.

I. L'ESSENTIEL et l'ACCESSOIRE dans les états mystiques.

II. INTERMÉDIAIRES ENTRE LA CONNAISSANCE ORDINAIRE ET L'ÉTAT MYSTIQUE SUPÉRIEUR. Leur MÉCANISME PSYCHOLOGIQUE.

1. Visions sensibles.

2. Visions imaginaires.

3. Lois de la spatialisation hallucinatoire d'une représentation. Visions <<< intellectuelles >> spatialisées.

III. L'INTUITION d'une PRÉSENCE TRANSCENDANTE dans l'ÉTAT MYSTIQUE SUPÉRIEUR. NATURE DE CETTE INTUITION.

1. Le problème.

2. L'intuition mystique en dehors du catholicisme. a) Néo-platonisme. b) Yogisme. c)Bouddhisme. d) Mystique musulmane. Soufisme. e) Mystique profane ou panthéistique contemporaine. f) Extases de protestants contemporains.

3. L'intuition mystique chez les grands contemplatifs du catholicisme orthodoxe. Ses caractères descriptifs.

4. Discussion.

a) Préliminaires.

b) Exposé et critique de quelques opinions de psychologues.
c) Conditions de légitimité d'une hypothèse explicative quel-

conque.

d) Légitimité psychologique d'une hypothèse explicative qui respecte la lettre même des descriptions (non pas nécessairement des interprétations) mystiques.

III

4. (a) C'est un fait d'expérience constante que l'esprit humain, dès qu'il descend de la région sereine des pures liaisons spéculatives de concepts pour s'engager dans la zone des existences concrètes, où se pose le << jugement de réalité », se trouve aussitôt enveloppé dans un réseau de plus en plus serré d'influences qui n'ont rien de l'impartialité froide et désintéressée des simples représentations. Affirmer une existence, c'est du coup prendre position devant elle, non plus seulement par une attitude hypothétique, qui ne donne aucun branle actuel à notre activité, mais par une attitude pratique, du même ordre que l'existence affir

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