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Départemens. Noms et qualités des présidens.

Ain.
Aisne.
Allier.

- Camille Jordan, propriétaire.

Le baron de Courval, député à la dernière chambre.
Desroys, ancien maire de Moulins.

Alpes (Basses). Gravier, député à la dernière chambre.
Alpes (Hautes). Anglès, premier président à Grenoble.
Ardèche.-Latourette (le marquis de), ancien préfet.
Desrousseaux, député à la dernière chambre.

Ardennes.

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Aveyron. Bergon, conseiller d'Etat, directeur-général des forêts. Bouches-du-Rhône. Barthélemi, banquier à Paris,

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Calvados. Hautefeuille (le comte de ), de la dernière chambre. Cantal. Tournemine, idem. .

Charente. Rastignac (Pierre, marquis de), propriétaire. Charente-Inférieure. Jouanneau, député à la dernière chambre. Cher. Augier (le baron), idem.

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Corse, Peraldi (d'Ajaccio, François), propriétaire.

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Côte-d'Or. Maleteste (le marquis de), de la dernière chambre. Côtes du Nord. - Courson de Villevalio, colonel dans la garde royale.

Creuze. Michelet, député à la dernière chambre.
Dordogne.Maine-Biran, idem.

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Meyronnet de Saint-Marc, procureur-général à Besançon. Drome.-Comte de la Porte, maréchal-de-camp.

Eure. Terneaux, colonel dans la garde nationale de Paris. Eure et Loire. -Lacroix-Frainville, ancien bâtonnier des avocats. Finistère. D'Augier, contre-amiral, député à la dernière chambre. Gard. Briche (le vicomte de), lieutenant-général.

Garonne (Haute).-Bastard de l'Estang, premier président à Lyon. Gers. Fésenzac père (le comte de), lieutenant-général.

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Hérault. Montcalm (le marquis), député à la dernière chambre. Ille et Vilaine. Moreau, administrateur des postes.

Indre. — Le marquis de Barbançois.

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Indre et Loire. - Destouches, préfet de Seine et Oise.
Isère. - Planelli de Lavalette, député à la dernière chambre.

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Landes. Poiféré de Cère, idem.

Loire et Cher.-Le comte de Sarrazin, de l'assemblée constituante.
Loire. Le comte de Vougy, député à la dernière chambre.
Loire (Haute). Chabron de Solilhac, idem.

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- Dufou, ancien maire de Nantes. Loiret. - Baert, député à la dernière chambre. Lot.

- Bessières (le chevalier de), négociant.

Lot et Garonne. - Dijeon (le comte), député à la dernière chambre. Lozère. André ( de la Lozère), idem.

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Maine et Loire. d'Autichamp (le marquis), lieutenant-général, Manche. Dumanoir, contre-amiral, député à la dernière chambre, Marne. - Royer-Collard, idem.

Marne (Haute). Becquey, sous-secrétaire d'Etat de l'intérieur. Pasquier (le baron), idem.

Mayenne.

Meurthe. Le duc de Mouchy, idem.

Meuse.

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Bouteiller, premier président de la cour royale de Nancy. Morbihan. Gaetan de la Rochefoucauld, propriétaire. Moselle. De Wendel, député à la dernière chambre. Nièvre. Chabrol Chamiane, propriétaire.

Nord.

-

Jumilhac (le marquis de), lieutenant-général. Oise. Le duc d'Estissac, maréchal de camp.

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Orne. - Le prince de Broglie, idem, député à la dernière chambre. Pas-de-Calais.-Blanquart de Bailleul, procureur-général à Douai. Puy-de-Dôme. Montaignac (le marquis), propriétaire.

Pyrénées Basses). — Faget de Baure, président à la cour royale. Pyrénées (Hautes).-Fornier de Saint-Lary, de la dernière chambre. Arnaud, idem.

Pyrénées-Orientales.

Rhin (Bas). Levrault, conseiller de préfecture.
Rhin (Haut). - De Serre, premier président de la cour de Colmar.
Rhône. Cotton, député à la dernière chambre.
Saône (Haute). Grammont (le marquis de), idem.
Ganay (le marquis de), idem.
Sarthe.Labouillerie, idem.

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- Bellart, idem, procureur-général à Paris.

Seine et Marne. -Saint-Cricq, directeur-général des douanes. Seine et Oise. Jumilhac-Chapelle (le baron de), député. Seine-Inférieure. Beugnot (le comte), ministre d'Etat.

Sèvres (Deux).- Chauvin Boissavari, député à la dernière chambre. Somme. Morgan, idem.

Tarn. D'Aragou (le marquis), propriétaire.

Tarn et Garonne.de Montarieux, ancien maire de Montauban. Var. Gallois, ancien député.

Vaucluse. Daramon, propriétaire.

Vendée. Dufougerais, député à la dernière chambre.
Vienne. Nieul (le comte), propriétaire.

Vienne (Haute). Bourdeau, procureur-général à Rennes.

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Vosges. Falatieu (Joseph), député à la dernière chambre. Yonne.-Jacquinot, procureur du Roi près le tribunal de Paris.

2. Nos préfets sont chargés de nommer les présidens des colléges électoraux d'arrondissement dans leurs départemens respectifs.

3. Notre ministre de l'intérieur est chargé de l'exécution des pré

sentes.

Donné en notre château des Tuileries, le 5e jour du mois de septembre de l'an de grâce 1816, et de notre règne le 22o.

Signé, LOUIS.

Nota. L'abondance des matières nous force de renvoyer au prochain numéro des nouvelles et annonces qui auroient dû entrer dans celui-ci.

(Samedi 14 septembre 1816.)

(No. 219.)

Observations sur le récit des troubles du diocèse de Gand, inséré dans l'Ami de la Religion et du Roi, avec cette épigraphe : Nolo in suspicione hæreseos quemquam esse patientem (1).

L'auteur de ces Observations, qui ne veut pas que l'on souffre patiemment le soupçon d'erreur, a pourtant supporté pendant long-temps, malgré le précepte de saint Jérôme, d'être en butte à ce soupçon. Il y a plus de trois ans qu'est arrivée l'affaire où il s'est trouvé impliqué, et il ne fait qu'élever la voix pour se défendre. Il fut attaqué dès ce temps-là dans un assez grand nombre d'écrits, et il étoit demeuré dans le silence. Il ne pouvoit ignorer l'opinion formée à son sujet, et les bruits qui avoient circulé, et il n'avoit rien fait jusqu'ici pour dissiper ces impressions fàcheuses. Il savoit qu'à Paris, comme à Gand, on avoit jugé très-défavorablement sa conduite, et il n'a pas voulu descendre à se justifier. Il avoit vu plusieurs de ses amis rompre avec lui, et ses confrères lui témoigner leur improbation de la manière la moins équivoque, et il avoit dédaigné de révendiquer ses droits à leur amitié. C'est bien là sans doute montrer cette patience que blâmoit saint Jérôme, et c'est suivre un peu tard la maxime de ce grand docteur, que d'attendre trois ans à répondre à des soupçons généralement répandus, et à repousser une accusation grave, et qui devoit être fort douloureuse pour un homme soigneux de sa réputation.

M. de P., qui s'étoit donc tranquillement endormi `sous le poids des imputations les plus défavorables, n'a paru se réveiller de son indifférence que lorsqu'il vit, au mois d'avril dernier, dans l'Ami de la Religion et du Roi, un récit des troubles de Gand. Ce récit ne contenoit pourtant rien qui n'eût déjà été publié. Des 1813 et 1814, il avoit paru plusieurs écrits où la mission de M. de P. étoit caractérisée plus sévèrement encore. L'Ami de la Religion et du Roi n'avoit

(1) Brochure in-8°. de 78 pages.

Tome IX. L'Ami de la Religion et du Ror. K

fait que recueillir des matériaux déjà existans. Il avoit travaillé sur des pièces anciennes, fort répandues dans les PaysBas, connues même en France, et dont M. de P. ne pouvoit ignorer l'existence. Ce n'est donc point l'Ami de la Religion qui est cause de la publicité de cette affaire; elle avoit fait assez d'éclat, et avoit laissé des impressions qui n'étoient point effacées. Mais pourquoi, dit M. de P., revenir ainsi sur le passé? pourquoi ranimer les querelles? Avec un pareil raisonnement, on n'auroit jamais d'histoire. On ne pourroit raconter ni les troubles de l'Eglise, ni les malheurs de l'Etat. Nous ne connoîtrions rien de la révolution; car il est impossible d'en parler sans citer ceux qui y ont pris part. Alors les plus fougueux révolutionnaires, les artisans de nos maux diroient, comme M. de P., pourquoi revenir sur le passé? Pourquoi ranimer les querelles, les inimitiés et les haines? Ces gens-là prétendent aussi qu'on veut rallumer des haines, lorsqu'on rappelle des souvenirs qui ne peuvent leur être agréables. Est-ce donc la faute de l'historien ou la Jeur s'ils se trouvent mêlés d'une manière fàcheuse dans des événemens qui sont devenus le domaine de l'histoire ? On voit avec peine que M. de P. recourre pour sa défense aux mêmes sophismes que des hommes flétris, dont sûrement il n'est pas plus l'apologiste que l'imitateur.

Il commence ses Observations en rapportant les entretiens qu'il eut, au mois d'avril dernier, avec l'auteur de l'article dont il croyoit avoir à se plaindre, et dans ce récit il se donne tout l'avantage, en même temps qu'il prête au rédacteur un langage assez ridicule. Il avoua avec une étonnante naïveté, dit M. de P., qu'il n'avoit rédigé cet article que pour complaire à ses abonnés du Brabant. Non, Monsieur, je n'ai point dit cette platitude. J'ai pu dire seulement que les matériaux de l'article m'avoient été envoyés, il y avoit dix-huit mois, par des abonnés du Brabant, qui auroient même désiré que j'en eusse fait usage pluot; mais que j'avois laissé écouler exprès cet intervalle de temps pour m'assurer si leurs rapports ne seroient pas contredits, et si vous ne feriez rien paroître pour votre défense. Vous n'avez point été touché de ce procédé, et vous auriez voulu que je vous eusse consulté, vous témoin et acteur de ces événemens. Je ne sais si ç'eût été un bon moyen d'apprendre la vérité. Vous m'auriez dit sans doute, comme vous le faites dans votre écrit : Pourquoi

revenir ainsi sur le passé? D'ailleurs, si je ne vous ai pas consulté, j'ai consulté vos amis. Parmi les écrits qui sont entre mes mains, il y en a en votre faveur, ou du moins en faveur de votre cause, et j'ai dû penser que si vous aviez eu quelque autre chose à dire, vous n'auriez pas manqué de le publier.

n'en

De plus, je n'ai pas, dans notre entretien, refusé de me rétracter en cas que vous parvinssiez à vous justifier; et c'est moi qui vous ai fourni l'idée de faire un Mémoire dont je rendrois ensuite compte, et qur me donneroit occasion de revenir sur mes pas, s'il m'étoit démontré que je vous avois mal jugé. Cette rétractation ne m'eût point coûté; mes lecteurs savent que j'en ai fait plusieurs fois de semblables. En troisième lieu, il n'est point vrai qu'après les explications que vous donnâtes dans ce même entretien, j'aie paru fáché de m'étre si complétement mépris. Je n'avois été nullement convaincu par votre récit. Je l'avois été si peu, qu'en sortant de chez vous, accompagné de l'ecclésiastique que vous nommez, je lui fis observer que tout ce que vous veniez de dire n'étoit appuyé que sur votre témoignage; que vous nous aviez annoncé plusieurs pièces justificatives, et que vous n' aviez point lu; que vous aviez été obligé de passer légèrement sur plusieurs chefs, entr'autres sur l'article de l'interdit. Vous assurez dans vos Observations que vous indiquâtes une foule de témoins, et vous n'en indiquâtes qu'un; que vous nous donnâtes plusieurs lettres décisives à lire, et vous n'en donnâtes aucune de ce genre; que vous fîtes luire la vérité, et vous ne fìtes au contraire que confirmer mes soupçons. Néanmoins, comme vous parliez toujours d'un Mémoire et de pièces authentiques, au moyen desquels vous leveriez tous les doutes, je vous promis d'insérer, quoique non pas dans le plus prochain numéro, comme vous me le faites dire, un avis où j'annoncerois votre Mémoire. Cette promesse, je la remplis dans le numéro du 18 mai, et je ne m'étois pas engagé à faire plus que je ne fis dans cette circonstance. Il ne pouvoit être question de me rétracter, puisque j'étois loin d'être persuadé par votre dire, et je me contentai d'engager implicitement le lecteur à suspendre son jugement jusqu'à la publication de votre Mémoire. Ma note étoit courte, mais polie, et je me serois attendu à en recevoir plutôt des remercîmens que des reproches.

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