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occasion, et la capitale est dans la plus grande allégresse. Le roi a rendu un décret qui accorde un pardon général aux détenus qui se trouvent dans les prisons de Madrid et du royaume, exceptés ceux qui sont coupables de délits plus graves, aux coupables fugitifs, absens ou contumaces qui se présenteront devant les tribunaux. On croit que cette mesure de clémence sera encore étendue.

Le roi de Wurtemberg a nommé conseiller d'Etat M. de Keller, nouvel évêque d'Evara, qui arrive de Rome.

Nomination de Députés à la Chambre.

Alpes (Hautes).

(Suite).

M. Anglès, de la dernière chambre. Arriége. MM. Calvet de Madaillan, Fornier, de Clauzelles, de la dernière chambre.

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Aveyron. MM. de Bonald, Clauzel de Coussergues, anciens députés; Dubruel, membre du corps législatif en 1796 (1).

Aude. MM. le comte Bruyères de Chalabre; BartheLastide, ex-députés.

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Bouches-du-Rhône. MM. Seiras, négociant;. Roland, le marquis de la Goy, ex-députés.

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Canial. MM. de Tournemine, Ganilh, de la durnière chambre.

Charente. (Suite). -MM. le général Dupont, Dupuy. Charente-Inférieure. MM. Macarthy, Admyrault, Jousneau et Baudry, ex-députés.

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Côtes-du-Nord. — MM. Rupérou, conseiller de cassation; Charles Beslay, Pierre Carré et Charles Néel, tous de la dernière chambre.

Haute-Garonne.MM. de Villèle, maire de Toulouse; d'Aldeguier, président de la cour; de Limairac, ancien souspréfet; le baron de Puymaurin, tous de la dernière chambre. Gers. MM. le comte de Castelbajac, de la dernière

(1) M. Dubruel, alors aussi député de l'Aveyron, est célèbre par le rapport qu'il fit, le 5e. jour complémentaire an 4, dans le style d'alors, pour rendre à la liberté les prêtres détenus. Son discours, outre qu'il étoit bien fait, étoit un acte de courage à cette époque.

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chambre; Thesan de Biran, propriétaire; Cassagnole, procureur du Ror.

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Gironde. (Suite). MM. Dussumier-Fonbrune, Pontet, le comte de Marcellus, tous anciens députés.

Hérault. MM. le marquis de Montcalm, Durand, négociant, le baron de Jessé, ex-députés.

Indre. (Suite). M. Bourdeau de Fontenay, ex-député. Landes.MM. de Poiferré de Cère, ex-député; de Clérisse de Hastingues.

Loire. (Haute). (Suite). — M. Chevalier.

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MM. le comte de Lezai de Marnésia, Barairon,

Lot et Garonne. MM. le comte de Dijeon, ex-député; Rivière, avocat-général; Vassal de Montviel, de la dernière chambre.

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Lozère.
Puy de Dôme.

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MM. Chabrol de Tournoël, Favard de Langlade, conseiller de cassation; Bayet, ex-députés; le marquis de Montagnac.

Pyrénées (Basses). - MM. Faget de Baure, Lormand, exdéputés; Armand d'Angosse.

Pyrénées (Hautes). — MM. Fornier de Saint-Lary et Figarol, ex-députés.

Pyrénées-Orientales.-M. Durand, négociant.

Tarn. MM. de Cardonnel et de Lastours, ex-députés. Faucluse.-M. le marquis de Causan, ex-député. Vosges. MM. Fallatieu, président du collége, ex-député; Welch, Doublat, receveur-général.

Var. Paul de Châteaudouble, sous-préfet à Toulon; Siméon, conseiller d'Etat; Auran, propriétaire, ex-députés. Les colléges électoraux de la Côte-d'Or, de la Manche et de la Mayenne se sont séparés sans produire aucun résultat. Ainsi ces départemens ne seront point représentés à la chambre. Les députations de l'Ain, de l'Eure, du Nord et de l'Oise sont incomplètes. Il manquera par-là dix-sept députés dans la chambre.

Il ne reste plus à connoître que les députations des BassesAlpes et de la Corse. Il y a de plus trois départemens, le Finistère, le Lot et Vaucluse, qui ont encore un député à

nommer.

Sur les 230 députés connus, il y en a 172 de la dernière chambre.

(Samedi 19 octobre 1816.)

(N. 229)

Sur quelques réponses aux écrits des anti-concordataires.

Nous avons entendu des personnes zélées s'étonner quelquefois qu'on n'eût pas entrepris de réfuter er professe les ouvrages assez nombreux d'un parti qui ne l'est guère. Elles étoient affligées de ce silence, qu'elles jugeoient nuisible à la cause de la vérité et à l'honneur de l'Eglise. L'abbé Blanchard, disoient-elles, entassera donc volumes sur volumes, et quand il n'aura plus rien à dire, ses amis feront imprimer ses anciens chefs-d'oeuvre, plutôt que de se taire; l'abbé Gachet adressera des lettres arrogantes à tout le monde, et injuriera lé Pape du haut de sa claire; l'abbé Vinson endoctrinera familièrement le Rot; l'abbé Clément protestera, au nom du clergé de Normandie, qui ne s'en doute pas, contre la conduite des anciens évê ques et contre la mission des nouveaux; l'abbé de B. et quelques autres encore multiplieront les brochures, et poseront les principes les plus faux; et personne ne se mettra en devoir de leur répondre! et on lais sera cette ivraie se répandre, et des erreurs s'aceféditer! et on ne craindra pas que des esprits orgueilleux ne tirent avantage de cette liberté, et que des esprits foibles n'en soient ébranlés! Il est vrai que, d'un autre côté, on donnoit des raisons assez plausibles du silence que l'on croyoit devoir garder sur des disputes. Ce parti étoit si peu redoutable! ces écrits si peu persuasifs! Rameneroit-on par la raison des gens si fort préve mus? La controverse ne feroit que les aigrir, Ils vous loient de l'éclat; le plus grand supplice qu'on pût leur Tome IX. L'Ami de la Religion et du Rof.

V

faire subir, étoit de les oublier. Ils périroient d'euxmêmes, et se dissiperoient comme des fantômes au retour de la clarté du jour.

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Toutefois il nous semble qu'il y avoit de l'inconvénient à ne faire absolument aucune réponse à des gens qui avoient toujours la plume à la main, et à ne pas discuter, au moins sommairement, leurs principes. Peut-être parviendroit-on à éclairer, sinon les chefs, au moins quelques-uns de ceux qu'ils ont entraînés. On ne peut se dissimuler qu'il n'y ait dans cette dernière classe des personnes respectables et égarées dans l'origine par de spécieuses apparences. Leur éloignement pour l'usurpateur s'étendit à tout ce qui se faisoit sous lui, et aux évêques institués sur sa demande. Elles s'imaginèrent que leur mission étoit aussi illégitime que son autorité, et confondant le spirituel avec le civil, elles ne virent pas que les besoins de l'Eglise et l'autorité du saint Siége justifioient des mesures extraordinaires. Falloit-il laisser périr la religion, parce que la monarchie paroissoit renversée, et devoit-on priver les fidèles de pasteurs, parce qu'ils étoient privés déjà de leurs Princes? Les peuples n'étoient-ils pas déjà assez malheureux par la tyrannie saus les rendre plus malheureux encore par l'absence de tout secours religieux, et l'intérêt même du souverain légitime n'étoit-il pas qu'on entretînt ses sujets dans les principes et dans les pratiques du christianisme, qui pouvoient les rappeler tôt ou tard à sa cause? C'est ce que sentit la portion la plus considérable du clergé; et ceux mêmes qui avoient quelque répugnance à s'attacher au nouvel ordre de choses, se gardèrent bien de blâmer ceux que leur zèle portoit à entrer dans le ministère. D'ail

leurs si la délicatesse de conscience des opposans étoit excusable dans l'origine, elle n'a plus aujourd'hui de prétexte. Toute l'Eglise reconnoît les pasteurs qui exercent en France depuis quinze ans. Ils tiennent leur mission de la même source que tous les évêques du monde, ils sont en communion avec le reste de la chrétienté, ils sont avoués par le souverain. On ne peut plus refuser de communiquer avec eux sans rompre avec l'Eglise, qui les regarde comme étant dans son sein. Voilà ce qu'on ne peut trop redire aux ames scrupuleuses qui croient leur conscience blessées en se soumettant à ce qui a été établi par le vicaire de Jésus-Christ, et consenti par un grand nombre d'évêques. Voilà ce qui doit, tôt ou tard, ramener ceux qui sont de bonne foi. Qui prétendra être plus infaillible que l'Eglise, plus pur que son chef éprouvé par tant de traverses, plus difficile que le Roi très-chrétien, plus sage que la masse des teurs et des fidèles? Qui aimera mieux appartenir à une église petite et cachée, qu'à l'Eglise mère, qu'à l'Eglise universelle et visible, à laquelle les promesses ont été faites? Il n'est pas sûr, aux yeux de la foi, d'être à Apollo ou à Céphas; c'est à Jésus-Christ qu'il faut être, c'est au corps de l'Eglise qu'il faut s'attacher.

pas

Il me semble qu'on ne sauroit trop présenter ces réflexions aux chrétiens soigneux de leur salut. Puisqu'on cherche à les égarer et à les entraîner dans un parti, il faut leur montrer le piége et les ga-, rantir de l'illusion. Les pasteurs y travailloient dans leurs instructions particulières; mais elles n'étoient. pas entendues de ceux qui en avoient le plus de besoin, puisqu'ils fuient nos églises. Le seul moyen

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