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Le comité des receveurs-généraus des finances, institué à Paris, par décision de S. Exc. le ministre secrétaire d'Etat au département des finances, en date du 19 août dernier, est entré en exercice. Il est composé de MM. Buffault, de la Meuse; Carayon, de la Gironde; Collot, des Bouches-duRhône; Doublet, des Vosges; Ducos, du Bas-Rhin; Gazzani, de l'Eure; Gossuin, du Nord; Harlé, du Pas-de-Calais; Milleret, de la Meurthe; Nivière, du Rhône; Pellapra, de l'Allier; Possel, de la Moselle; Reiset, de la Seine-Inférieure; Rouziès, de la Côte-d'Or; Saint-Didier, du Finistère. Les bureaux sont établis rue de Ménars, n°. g. Les membres qui le composent sont solidaires pour les opérations du comité. Deux d'entr'eux signent alternativement pour le comité, et obligent personnellement les quinze membres.

-D'après les intentions de S. A. R. MADAME, duchesse d'Angoulême, une somme de 1,150 fr. est encore accordée, à titre de secours, à la Société de Charité materuelle de la ville de Bourges.

-S. Exc. le ministre de la police générale, par lettre du 26 septembre dernier, a donné avis aux préfels qu'il étoit informé que, dans plusieurs communes, il se commettoit des abus dans la délivrance des passeports; qu'on imposoit aux particuliers des taxes que les lois et réglemens n'ont jamais établies ni reconnues; que, par exemple, on exigeoit un paiement pour les visas, pour les échanges, la remise des pièces qui doivent être délivrées gratis; et, en un mot, de prétendus droits au-delà du remboursement du timbre. MM. les préfets, en conséquence des instructions de S. Exc., ont pris des mesures pour que cet abus, qui, au surplus, n'étoit pas général, ne se renouvelat plus.

Uue somme de 1387 fr. 80 c., provenant d'une quête faite dans l'administration générale des Postes, à l'occasion du 25 août, a été remise au hureau de bienfaisance du quartier Saint-Eustache, pour être employée au soulagement des pauvres. Cette administration n'a pas cru pouvoir célébrer la fête de saint Louis d'une manière plus conforme au cœur de S. M.

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Le Roi a daigné accorder aux gardes nationales de la Manche un liséré particulier pour la décoration du lis, par une ordonnance dù 2 octobre courant.

-Ce n'est pas dans le domicile du sieur Chappus, ci

devant officier de fédérés, et ex-major de la 5o. légion de la garde nationale, mais dans le magasin de cette légion, qu'a été saisie la caisse contenant des cocardes et des rubans tricolores, et des aigles pour retroussis, qui a été brûlée dans la cour de la mairie de l'arrondissement. Cependant M, Chappus, qui avoit été d'abord seulement suspendu, vient d'être remplacé.

M. le marquis de Marconnay est nommé prevôt, à Arras, en remplacement de M. le maréchal-de-camp Bruny, qui a refusé.

-M. Brochet de Verigny, préfet du Gers, a fait derniè rement dans son département une tournée qui a eu les plus heureux effets. Il l'a parcouru, canton par canton, et presque commune par commune, accueillant tous ceux qui avoient à lui parler, écoutant toutes les réclamations, et montrant le plus grand désir de satisfaire tout le monde. Il a surtout témoigné beaucoup d'intérêts aux ccclésiastiques, et s'est détourné de sa route pour aviser aux moyens de procurer un logement à un curé qui lui avoit écrit à ce sujet. Les procédés. de cet administrateur ont attendri jusqu'à ces hommes endurcis qui affectent de regretter la dernière tyrannie; et les habitans du Gers ont reconnu, dans cette sollicitude d'un digne magistrat, l'influence d'un gouvernement paternel, et l'effet des exemples d'un Ror qui porte tous ses sujets dans

son cœur.

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-M. Boisson, curé de Belmont, qui avoit refusé pendant l'interregne de payer une somme à laquelle il avoit été taxé pour l'équipement des soldats de Buonaparte, a fait abandon au Roi de la somme à laquelle il a été imposé dans la contribution de 100 millions.

- On assure que le duc de Wellington a donné des ordres pour diminuer le nombre des troupes prussiennes qui sont dans les départemens de la Meuse et de la Moselle.

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· La Gazette d'Aix-la-Chapelle contient un article dans Jequel il est dit que le ci-devant commissaire de police westphalien Wolff, impliqué dans l'affaire du colonel Bernard, en a imposé, lorsqu'il a déclaré qu'il étoit employé. dans la police prussienne d'Aix-la-Chapelle, vu que jamais il n'y a exercé aucune espèce de fonction.

Le roi et la reine des Pays-Bas sont en ce moment à Bruxelles. Le prince héréditaire y a fait son entrée avec la

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princesse Anne de Russie, son épouse. Cette entrée a été brilfante, et marquée par une grande affluence. Le roi doit ouvrir, le 21 octobre, la session des Etats généraux.

-L'escadre hollandoise, qui doit reprendre possession de Batavia, est arrivée dans cette colonie.

Le corps des grands d'Espague a offert cette année à son souverain, et versé dans les caisses de l'Etat, environ 1,600,000 fr.

Félix Bacciochi, qui paroissoit si peu fait pour être métamorphosé en prince, réside actuellement à Trieste avec sa femme Elisa et le général Arrighi, dit le duc de Padoue. Ces trois grandeurs déchues n'ont cependant pas tout perdu. Ils vivent en riches particuliers, et paroissent souvent au spectacle et aux promenades.

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-Un journal publie, sur le premier mariage de la princesse Charlotte de Bavière, l'article suivant, dont nous ne garantissons pas l'authenticité : « L'homme qui dominoit l'Europe, il y a quelques années, avoit jugé conforme à sa politique de marier le prince royal de Wurtemberg à la princesse Charlotte; il avoit engagé le roi de Wurtemberg ployer toute l'autorité d'un père et d'un souverain pour vaincre les refus du prince, qui, tout en rendant justice aux excelJentes qualités de la princesse, ne vouloit absolument pas recevoir une épouse de la main de l'oppresseur de sa patrie. Cependant les intérêts politiques du royaume de Wurtemberg étoient compromis par ce refus; et, pour ne plus exposer son père et son roi à des suites fâcheuses, le prince royal consentit en apparence à la célébration du mariage. Mais, ayant prévenu la princesse de l'espèce de contrainte norale et politique qu'on exerçoit envers lui, le prince conclut avec elle un arrangement secret par lequel les deux parties constatoient la nullité de leur consentement simulé, et leur volonté formelle de ne pas vivre en époux. Dès l'instant où la chute du pouvoir usurpé rendit une réclamation possible, la princesse, qui est catholique, adressa au Pape les preuves authentiques et non équivoques de la non-existence du prétendu mariage. Cette démarche, faite de concert avec le prince royal de Wurtemberg, eut pour résultat l'annullation formelle et complète de la part du saint Père de la prétendue union de ces deux augustes personnages, sous le rapport religieux. Le Pape, qui n'a pu prononcer que sur celle des par

ties qui suit la communion catholique, rendit la princesse Charlotte à l'état de personne non mariée. A l'égard du lien civil, également simulé, il paroît qu'il a été conclu une convention, entre les deux maisons royales de Bavière et de Wur tenberg, qui anéantit le contrat forcé, conclu sous l'influence d'une puissance irrésistible >>.

Le 5 de ce mois, M. le comte de Caraman, ambassadeur de France à Vienne, a eu l'honneur de présenter, dans une audience publique, à S. A. le prince impérial, la décoration de l'ordre du Saint-Esprit, que S. M. le Roi de France lui

a conféré.

En conformité d'une convention conclue, le 15 octobre de l'année dernière, entre la cour de Prusse et la Hesse électorale, celle-ci a cédé à la première le bas-comté de KatzenEllenbogen, et a déjà été indemnisée de cette cession dans le pays de Fulde. En outre, la Prusse a obtenu, par son intervention, que l'on rendit à S. A. R. l'électeur de Hesse les parties du pays de Hanau restées dans la possession de S. A. R. le grand-duc de Darmstadt, ou qu'on lui donnât une autre indemnité équivalente dans les parties du comté d'Ysenbourg assignées à ce grand-duché. La formalité de la remise du bas-comté de Katzen-Ellenbogen a été effectuée, le 3 octobre, à Cassel; M. le président de régence de Motz a reçu ce pays au nom de S. M. le roi de Prusse; mais la Prusse, en vertu de stipulations d'anciens traités, cède cette acquisition à la maison de Nassau, et reçoit en échange plusieurs parties du pays de Siegen et le bailliage d'Aizbach, dans le de pays Nassau.

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-La troisième conférence préliminaire des ministres des diverses puissances de l'Allemagne a eu lieu le 15. Les relations futures entre la diète et notre ville ont été fixées; elles y different, sous beaucoup de rapports, de celles qui ont subsisté autrefois entre la diete germanique et la ville de Ratisbonne, pendant le temps où l'assemblée des ministres allemands y a siégé.

LIVRES NOUVEAUX.

Oraison funèbre de Marie-Antoinette-Josephe-Jeanne de Lorraine, archiduchesse d'Autriche, Reine de France; par M. l'abbé de Villefort, ancien vicaire général de Châlons-sur-Marne, auteur de

POraison funèbre de Louis XVI, prononcée, à Paris, dans l'église Saint-Vincent de Paul, en 1815. Prix, 1 fr. et 1 fr. 25 cent. franc de port. A Paris, au bureau du Journal.

Discours ecclésiastique, prononcé dans une retraite pastorale; pat un directeur de séminaire en 177a. Prix, 1 fr. 25 cent. et 1 fr. 50 c. franc de port. A la même adresse.

L'auteur de ce dernier Discours a dans son porte-feuille une trentaine de Sermons de morale, huit autres sur les Mysteres, et de plus des Discours ecclésiastiques; le tout pouvant former 5 volumes. Il se propose de les publier par souscription. Le prix de chaque volume seroit de 5 fr. pour les souscripteurs, et 6 fr. pour les autres. Nous rendrons compte de chacun de ces discours.

AVIS.

Ceux de nos souscripteurs dont l'abonnement expirera au 12 поvembre prochain, sont priés de le renouveler sans délai, afin de ne point éprouver de retard dans l'envoi du Journal.

Les abonnemens ne peuvent être reçus que des 12 août, 12 novembre, 12 février et 12 mai.

Le prix de l'abonnement est de 28 fr. pour l'année, 15 fr. pour six mois, et 8 fr. pour trois mois.

On est prié de joindre à toutes les réclamations, changement d'adresse et réabonnemens, la dernière adresse imprimée que l'on reçoit avec le Journal. Cela évite des recherches et empèche des erreurs. Les lettres non offranchies restent au rebut.

Les circonstances actuelles ne peuvent manquer d'ajouter un grand intérêt à cet ouvrage. L'ouverture des chambres nous promet un surcroît de nouvelles. Des discussions importantes appelleront l'attention générale, et chacun désirera de voir, au moins par extrait, le compte des séances où vont se peser les destinées de l'Etat, qui sont aussi les nôtres. Un autre objet non moins propre à éveiller la curiosité, c'est la conclusion si désirée des affaires ecclésiastiques. Tout porte croire que les négociations touchent à leur terme. La convention projetée a été mise sous les yeux de S. M., qui y a, dit-on, apposé sa signature. S'il reste encore quelques points à régler, on ne pense pas qu'ils soient de nature à arrêter long-temps. Ainsi l'église de France est à la veille de voir se succéder de grands événemens. La publication du traité, les détails de son exécution, l'arrivée présumée d'un légat, les nouveaux diocèses à créer, les choix des évêques, toutes les mesures qu'ils auront à prendre pour la formation de leur cierge, de leurs chapitres, de leur séminaire, les lois générales et les réglemens particuliers que réclament le bien de l'Eglise, toutes les particularités d'une restauration qui embrasse tant d'objets, voilà ce que nous aurons à mettre sous les yeux de nos lecteurs, qui attendent impatiemment ces grands résultats, et nous espérons bien ne leur laisser rien à désirer des détails d'affaires si importantes.

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