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1739, sacré en 1806; Pierre Dupont, évêque de Coutances, né en 1761, sacré en 1808; P. F. de Bausset, évêque de Vannes, né en 1757, sacré en 1808, et EtienneAntoine de Boulogne, évêque de Troyes, né en 1752, sacré en 1809. Tels sont les trente-cinq archevêques el évêques actuellement en place.

Les évêques établis avant la révolution, et qui ont donné leur démission, soit il y a quinze ans, soit plus récemment, mais qui n'ont point occupé de siége depuis le Concordat, sont au nombre de vingt-six, savoir: MM. A. A. de Talleyrand - Périgord, archevêque de Reims, né en 1736, sacré en 1766; François de Pierre de Bernis, archevêque d'Albi, né en 1752, sacré (évêque d'Apollonie) en 1781; François Bareau de Girac, évêque de Rennes, né en 1732, sacré en 1766; J. L. Dus son de Bonnac, évêque d'Agen, né en 1734, sacré en 1768; C. G. de la Luzerne, évêque de Langres, né en 1738, sacré en 1770; L. C. de Machault, évêque d'Amiens, né en 1737, sacré en 1772; S. M. Amelot, évêque de Vannes, né en 1741, sacré en 1775; J. B. J. de Lubersac, évêque de Chartres, né en 1740, sacré en 1775; A. A. A. ́ ́A. F. L. J. de Thémines, évêque de Blois, né en 1742, sacré en 1776; C. L. A. de Polignac, évêque de Meaux, né en 1745. sacré en 1779: H. B. J. de Béthisy, évêque d'Uzès, né en 1744, sacré en 1780; C. M. Ruffo de Laric, évêque de Saint-Flour, né en 1746, sacré en 1780; S. C. P. Roger de Cabusac de Caux, évêque d'Aire, né en 1745, sacré en 1780; J. B. du Chilleau, évêque de Châlons-sur-Saône, né en 1755, sacré en 1781; A. A. J. de Clermont-Tonnerre, évêque de Chalons-sur-Marne, né en 1749, sacré en 1782; L. F. de Bausset, évêque d'Alais, né en 1748, sacré en 1784; François de Mouchet de Villedieu, évêque de Digne, né en 1731, sacré en 1784; F. H. de la Broue de Vareilles, évêque de Gap, né en 1734, sacré en 1784; Gabriel Cortois de Pressigny, évêque de SaintMalo, ué en 1745, sacré en 1786; C. C. C. L. J. M. d'a

goult, évêque de Pamiers, né en 1749, sacré en 17875 A. L. H. de la Fare, évêque de Nauci, né en 1752, sacré en 1788; G. M. de Messey, évêque de Valence, né en 1748, sacré en 1788; F. M. F. de Vintimille, évêque de Carcassonne, né en 1750, sacré en 1788; J. B. M. S. de Bonneval, évêque de Senez, né en 1747, sacré en 1789; François de Bovet, évêque de Sistéron, né en 1745, sacré en 1789, et Jean-Charles de Coucy, évêque de la Rochelle, sacré en 1790. Ces prélats ont donné tous leur démission. MM. de Thémines et de Bonneval sont les seuls qui ne soient pas rentrés en France. Le premier est toujours à Londres, et le second à Rome, du moins à ce que nous croyons.

Enfin, on pourroit former une liste d'évêques françois qui n'appartiennent pas aux classes précédentes. Les uns ont occupé des siéges depuis le Concordat, et s'en sont démis; les autres sont encore en place, mais en pays étranger, et quelques-uns n'ont que des titres d'évêchés in partibus infidelium. Nous les nommerons tous ici, suivant l'ordre de leur sacre. Ce sont MM. J. A. de Roquelaure, né en 1721, évêque de Senlis en 1754, archevêque de Malines en 1802, démissionnaire en 1808; Gréen de Saint-Marsault, évêque de Pergame en 1779 (1); E. A. F. de P. de Fallot de Beaumont, né en 1750, sacré évêque de Sebastopolis en 1782, évêque de Vaison en 1785, de Gand en 1802, et de Plaisance en 1805; C. F. J. Pisani de la Gaude, né en 1743, sacré évêque de Vence en 1784, évêque de Namur en 1804 (hors de France); J. B. de Chabot, né en 1740, évêque de Saint-Claude en 1785, de Mende en 1802, démissionnaire en 1805; René Desmoustiers de Mérinville, né eu 1742, évêque de Dijon en 1787, de Chambéri en 1802, démissionnaire en 1805; Henri de Chambre d'Urgons, né en 1748, sacré évêque dọ

(1) Nous croyions ce prélat encore vivant; on assure en ce moment qu'il est mort.

rope, et suffragant de Metz en 1788; J. C. Villaret, né en 1739, évêque d'Amiens en 1802, et de Casal en 1805, démissionnaire; Claude André, né en 1743, sacré évêque de Quimper en 1802, démissionnaire en 1805; J. L. S. Rollet, né en . sacré évêque de Montpellier en 1802; démissionnaire en 1806; I. Y. Dessoles, né en 1744, évêque de Digne en 1802, de Chambéri en 1805; J. B. Colonna, né en Corse en 1758, évêque de Nice en 1802; Charles Mannay, né en 1745, évêque de Trèves en 1802; F. J. Hirn, nẻ à Strasbourg en 1751, évêque de Tournai en 1802; J. L. Colmar, né en 1760, évêque de Mayence en 1802 (ces cinq derniers se trouvent actuellement hors France); Dominique de Pradt, né en 1759, évêque de Poitiers en 1805, nommé à Malines en 1808, et ayant depuis renoncé à ce siége; Maurice de Broglie,, né en 1766, évêque de Gand en 1805 (hors de France); et J. B. M. A. A. de Latil, né en 1762, évêque d'Amyclée en 1816. En tout dix-huit évêques,

Le total des trois classes monte à soixante-dix-neuf (1); mais il y a lieu de croire que dans ce nombre il y en aura quelques-uns que leur âge, leurs infirmités, le besoin de repos, ou d'autres raisons, empêcheront d'occuper des siéges. Peut-être n'y aura-t-il qu'environ soixante de ces prélats qui conserveront au prendront des places. Ainsi, en supposant que l'on portât le nom. bre des évêchés à quatre-vingt-douze, comme on l'a répandu, il resteroit une trentaine de siéges à remplir par des ecclésiastiques du second ordre, Ce nombre de quatre-vingt-douze, qui est à peu près celui des départemens, paroît en proportion avec les besoins de l'Eglise et avec les circonstances. Il y auroit alors qua

(1) On ne nous reprochera pas apparemment de n'avoir pas fait mention de quelques évêques constitutionnels qui existent peut-être encore. Il est vraisemblable qu'on ne songe pas à les tirer de leur obscurité, et nous croyons leur rendre service en les y laissant.

rante-deux nouveaux évêchés à créer. On dit au reste que le projet est de revenir à l'ancienne circonscription, sauf à réunir les évêchés trop petits, mais sans éteindre les titres. Ces réunions auroient lieu principalement dans le midi, où plusieurs diocèses étoient fort circonscrits. Quelques-uns n'avoient pas plus de trente - paroisses, tandis que l'archevêché de Rouen en avoit treize cent quatre-vingt-huit. Dans ce plan on rétabliroit les anciennes métropoles, à l'exception peut-être d'une seule. Les évêchés-pairies seroient aussi rétablis. Les évêchés dépendans de métropoles étrangères seroient soumis à des métropoles situées en France. Nous n'essayerons pas d'indiquer les suppressions et réunions qui auroient lieu dans cet arrangement, et qui ne sont peut-être pas encore décidément arrêtées. Elles sont indépendantes de la convention principale, et entreront dans le détail des mesures d'exécution, qui souffriront sans doute peu de difficulté quand les bases auront été convenues. Nous nous attendons journellement à recevoir quelque nouvelle importante à cet égard.

On sait dans quel état déplorable se trouve la religion en Allemagne. Les bouleversemens politiques opérés dans ce pays, d'abord par le directoire, et ensuite par Buonaparte, n'ont que trop influé sur l'état de l'Eglise. On a pris au clergé tous ses biens. Les évêques sont morts successivement, et n'ont point été remplacés; plusieurs chapitres mêmes ont été dissous. Les anciennes métropoles de cette grande contrée ont été anéanties, les abbayes ont été sécularisées, et l'envahissement du temporel at entraîné la ruine du spirituel. Le saint Siége a plusicurs fois essayé d'apporter remède à ces désordres. M. della Genga, aujourd'hui cardinal, fut nommé pour cet effet nonce à la diète de Ratisbonne. Il ouvrit des conférences avec un des prélats allemands et avec les ministres des puissances. La diversité de vues et d'intérêts empêcha de rien conclure. Chaque souverain vouloit un arrangement particulier, et quelques-uns

même se soncioient peu d'en avoir. L'esprit d'indifférence et d'irréligion, qui n'avoit pas fait moins de progrès dans ce pays qu'ailleurs, se consoloit aisément de voir la vacance des siéges, l'absence de toute administration ecclésiastique, la disette de pasteurs et l'abandon des troupeaux. Depuis, le mal n'a fait que s'accroître. Le légat du saint Siége au congrès de Vienne a encore fait à cet égard des représentations; on a remis à s'en occuper à la diète, qui devoit avoir lieu l'année dernière à Francfort. Mais cette diète n'est pas encore réunie, et on peut craindre même que ce ne soit pas là le premier objet dont elle s'occupe. Les intérêts temporels des princes passeront sans doute avant les besoins de la religion, et celle-ci verra s'éteindre rapidement ses dernières ressources et disparoître ses derniers appuis. Telles sont les justes craintes des amis de l'Eglise; mais cet état de choses, qui les afflige et qui les effraie, n'est pour d'autres qu'un sujet de déclamations et de reproches sans fondement; et l'auteur d'une lettre insérée dans le Constitutionnel, du 20 octobre, sous la date de France. fort, a trouvé moyen de profiter de ce texte pour calomuier la cour de Rome. Ce correspondant, qui peutêtre ne demeure pas si loin, et qui paroît fort mal informé de la cause des maux de l'Eglise, et fort peu affligé de son deuil, ce correspondant blâme aigrement, d'un bout à l'autre de sa lettre, la conduite du souverain Pontife. Depuis plusieurs années, dit-il, le Pape a refusé de donner aux évéques de l'Allemagne l'institution canonique; ce qui a produit divers inconvéniens. Plusieurs canonistes ont démontré connoissoit pas cette institution avant le onzième siècle...... Plusieurs princes, des universités réclamèrent contre le honteux traité conclu, en 1448, avec Nicolas V, et connu sous le nom de Concordat d'Aschaffenbourg..... Ce Concordat a subsisté jusque vers la fin du dernier siècle. Alors, les évéques ont cessé d'etre princes; divers chapitres, un nombre très considérable

que

l'on ne

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