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Ire NOTE.

(Page 4.)

J'obtins une lieutenance au commencement de la révolution. Je n'ai jamais reçu de titre avec autant de plaisir que celui-là.»

Tout le monde sait que Napoléon est entré lieutenant en second dans le régiment de La Fère, artillerie; qu'il a rejoint à Valence en Dauphiné, en octobre 1785, quatre ans avant le commencement de la révolution.

IIe NOTE.

(Page 5.)

On m'employa dans l'armée des Alpes.»

Napoléon n'a jamais été employé à l'armée des Alpes; il n'a jamais été sur le mont Genèvre,

IIIe NOTE.

(Page 7.)

Parce qu'il me valut le grade de capitaine.»

Napoléon a été fait capitaine d'artillerie en 1789, quatre ans avant le commencement de la guerre. Il quitta alors le régiment de La Fere, no 1, et entra dans celui de Grenoble, n° 4.

IVe NOTE.

(Page 9.)

m'occupais que d'examiner la position de l'enneJe comparai ses moyens moraux et les nôtres.

Je vis que nous les avions tous, et qu'il n'en avait point, Son expédition était un misérable coup de tête (Toulon), dont il devait prévoir d'avance la catastrophe; et l'on est bien faible quand on prévoit d'avance sa déroute.»

La prise de Toulon n'était pas un misérable coup de tête: prendre 30 vaisseaux de guerre, le second arsenal de la république, et tous ses magasins bien approvisionnés, la place la plus forte de toute la Provence, cela ne peut pas se caractériser un misérable coup de tête.

A la fin d'août 1793, lorsque les coalissés entrèrent à Toulon, Lyon avait arboré le drapeau blanc; la guerre civile était mal éteinte en Languedoc et en Provence. L'armée espagnole victorieuse avait passé les Pyrénées, et inondait le Roussillon; farmée piémontaise avait franchi les Alpes: elle était aux portes de Chambéry et d'Antibes. Les coalisés ne sentirent pas assez l'importance de la conquète qu'ils venaient de faire. Si 6,000 Sardes, 12,000 Napolitains, 6,000 Espagnols et 6,000 Anglais se fussent réunis dans Toulon aux 12,000 fédérés, cette armée de 40,000 hommes fût arrivée sur Lyon, se liant par sa droite à l'armée piémontaise, et par sa gauche à l'armée espagnole.

Napoléon, alors âgé de 24 ans, était chef de bataillon d'artillerie; le comité de salut public le désigna pour commander en second l'artillerie du siége; il y arriva au commencement de septembre. Le 15 octobre, un conseil de guerre fut convoqué à Olioules, et présidé par le conventionel Gasparin; on y

lut un mémoire approuvé par le comité des fortifications sur la conduite du siége de Toulon. Le célèbre d'Arçon l'avait rédigé. Napoléon s'opposa à l'adoption de ce plan, et en proposa un plus simple; il dit: Qu'une batterie de 60 bouches à feu placée aux extrémités des promontoires de l'Aiguillette et de Balaguier, jetterait des obus et des boulets sur tous les points de la grande et de la petite rade; ce qui obligerait les escadres anglaises et espagnoles de les évacuer et de prendre le large; que dès lors Toulon serait bloqué par mer et par terre, et qu'indubitablement l'ennemi l'évacuerait plutôt que d'y laisser une garnison, qui pourrait tout au plus s'y défendre trente jours, et qui, après ce terme, serait forcée, pour obtenir une capitulation honorable, de renoncer à tous les avantages qu'elle pourrait trouver à une évacuation volontaire; mais que les caps de l'Aiguillette et de Balaguier étaient dominés par les hauteurs du Caire, dont il fallait préalablement s'emparer; qu'un mois avant que l'ennemi ne s'y fût logé, il avait proposé au général en chef de le faire entrer sous peu de jours dans Toulon, en les faisant occuper avec 3,000 hommes, pour que, sous leur protection, il pût établir des batteries incendiaires à l'extrémité des deux caps; que ce général n'avait voulu y envoyer que 400 hommes sous les ordres du général Laborde; que quarante-huit heures après, les Anglais avaient débarqué 4,000 homines, avaient chassé le général Laborde, s'étaient emparés de la hauteur du Caire jusqu'aux issues du villa la Seine; et qu'aujourd'hui ils y

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avaient construit le fort Murgrave, armé de quarante pièces de canon en batterie; qu'il fallait établir de fortes batteries pour raser ce fort et l'enlever d'assaut; que, soixantedouze heures après on serait maître de Toulon; ce projet fut adopté.

Les prédictions de Napoléon se vérifièrent de point en point. Tel est l'historique de cet évènement, qui a tant étonné et qui n'a jamais été bien compris en Europe.

Ve NOTE.

(Page 10.)

» Mais on ne gagne pas de batailles avec de l'expérience. Je m'obstinai; j'exposai mon plan à Barras : il avait été marin; ces braves gens n'entendent rien à la guerre, mais ils ont de l'intrépidité. Barras l'approuva, parce qu'il voulait en finir. D'ailleurs la Convention ne lui demandait pas comte des bras et des jambes, mais du succès. »

Napoléon, chef de bataillon d'artillerie et commandant en second cette arme au siége de Toulon, n'éteit nullement en rapport avec Barras, qui, à cette époque, était en mission à Marseille et Nice. Le représentant du peuple qui le premier le distíngua et appuya de son autorité les plans qui firent tomber Toulon, est Gasparin, député d'Orange, très-chaud conventionnel et ancien capitaine de dragons, homme éclairé, et qui avait reçu une excellente éducation. Ce fut ce député qui devina les talents militaires du commandant d'artillerie. Ce n'est qu'à la journée du 13 vendémiaire que Napoléon se lia avec Barras.

VIC NOTE.

(Page 11.)

»Général, mais sans emploi, je fus à Paris, parce qu'on ne pouvoit en obtenir que là. Je m'attachai à Barras, parce que je n'y connaissais que lui,»

Napoléon ne fut jamais sans emploi. Après le siége de Toulon, il fut nommé général commandant en chef l'artillerie de l'armée d'ltalie: il se rendit à cette armée, qui était commandée par le vieux et brave général Dumerbion. Il donna le plan qui fit tomber Saorgio, lê Colde-Tende, Oneille, les sources du Tanaro au pouvoir de la France. En octobre de la même année, il dirigea l'armée dans son mouvement sur la Bormida, au combat de Dego et à la prise de Savona. En février 1795, il commandait l'artillerie de l'expédition maritime réunie à Toulon, destinée d'abord pour la Corse et ensuite pour Rome. Il fut d'avis qu'au préalable, et ce plan fut adopté, l'escadre sortit seule sans le convoi, et chassat l'escadre anglaise de la Méditerranée; ce qui donna lieu au combat naval de Noli, où le Ça ira fut pris. L'escadre française rentra, et l'expédition fut contremandée. Cette même année, par son influence sur l'esprit des canonniers de terre et de mer, il apaisa une insurrection à l'arsenal, et sauva la vie aux représentants du peuple Mariette et Chambon. En mai 1795, sur le rapport d'Aubry, il fut placé sur le tableau comme général terie pour servir à l'armée de la Vendée,

C.

qu'il y eût des places vacantes dans

Il se rendit à Paris, et refusa de

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