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Papyrus et des « Ambatch » dont les explorateurs de la Mission du Prince de Mecklembourg ont, eux aussi, signalé la présence sur le Congo et ses affluents occidentaux.

Ces iles jouent indiscutablement un grand rôle dans la constitution de la terre ferme et cette phase a, au point de vue économique, une très grande importance, car non seulement nous voyons apparaitre partout où il y a de la terre de véritables plantations naturelles d'Elaeis, entourés souvent d'une ceinture de Raphias capables eux aussi de fournir de l'huile, mais encore des lianes à caoutchouc.

Le long des bords de la Sanga, surtout vers son embouchure, M. Mildbread considère comme surtout répandu le Copaifera Demeusei Harms, cet arbre à copal commun dans toute la partie centrale de notre Congo.

Il cite également comme assez typiques pour la région les arbres suivants dont quelques-uns n'ont pas encore été signalés dans notre colonie où ils doivent exister: Lophira procera, Ternimalia superba Engl. et Diels, Macrolobium Dewevrei De Wild., Klainedoxa gabonensis Pierre, Irvingia grandifolia Engl., Pachipodanthium Staudtii Engl. et Diels.

Plus vers le nord, dans la rivière Djah, la forêt devient plus forte, certaines espèces sont identiques à celles de la Sanga, les Copaifera par exemple.

Il n'y a d'ailleurs rien d'étonnant à ce que, au delà de la région inondée, la forêt prenne un plus grand développement et c'est ce que nous observons également au Congo où, quand on se dirige perpendiculairement au courant des rivières, on trouve entre la zone de steppe ou de brousse qui occupe le pourtour de la cuvette centrale congolaise ou la crête de séparation de deux bassins, et la galerie forestière marécageuse, une zone de grande forêt. Celle-ci a été particulièrement bien décrite d'ailleurs par M. Mildbread et elle caractérise à peu près tout le centre de notre Congo.

Cette forêt, à laquelle le Dr Mildbread a appliqué le nom de Hylaea, n'est pas partout la même et nous pensons bien que la forêt de haute futaie à laquelle on a souvent fait allusion dans la description de l'Afrique tropicale centrale ne se présente pas partout, et que fréquemment les forêts vierges, la véritable << Urwald » de l'Afrique centrale, actuellement de plus en plus rare, se présente sous l'aspect décrit et photographié par M. Calmeyn dans la région de la Likati.

Les conclusions de M. le Dr Mildbread cadrent d'ailleurs fort

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FIG. 1. La steppe à Hymenocardia, près de Kimuenza (Bas-Congo).

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FIG. 2. La steppe des environs de Kimuenza après les premières pluies, de belles Amaryllidacées émaillent la prairie de leurs fleurs (Bas-Congo).

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FIG.

4. Dans la zone inondée aux hautes-eaux, au bord de l'Ubangi près de Duma (Congo belge).

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FIG. 5.

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Le palais du gouverneur à Bangi, dans la galerie forestière; au fond la rive belge de l'Ubangi avec les galeries forestières.

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FIG. 7.

Au bord de l'Ubangi à l'est de Fort-de-Possel, au nord du Congo belge.

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