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de vouloir bien m'honorer de ses avis dans ces circonstances épineuses, et si Elle approuve mon idée, de vouloir bien donner les instructions nécessaires à Monsieur le Baron de Goltz, son Ministre à Paris, afin de seconder mes efforts pour détromper la cour de France et la faire revenir des rapports désavantageux qui lui ont été faits sur ma façon de penser et d'agir, et V. M. mettra le Comble aux obligations que je lui ai, si Elle veut bien témoigner que le maintien de la constitution présente de cet Etat lui tient à coeur et qu'Elle désire que les prérogatives des charges de Stadhouder, Gouverneur, Capitaine-Général et Amiral des Sept Provinces, qui ont été conférées avec unanimité de tous les Membres de l'Union à la Maison qui a l'honneur d'être alliée si près à V. M., restent intactes et que l'on ne se permette pas d'empietter sur mes droits légitimes. La reconnoissance que j'aurai pour cette nouvelle preuve de la bienveillance de V. M. ne pourra être égalisee que par le très profond respect avec lequel j'ai l'honneur d'être. Sire....

G. PR. D'ORANGE.

LETTRE MVIII.

Le conseiller-pensionnaire au prince d'Orange. Dépêches de Paris.

9 January 1783.

Doorlugtigst Vorst en Heer.

Ik heb de eer U. D. H. te doen geworden de copye der depêches, die ik gisteren avond door een buitengewoon canaal van Parys heb ontvangen 1). Ik

1) Ces copies manquent dans le dossier.

approbeer ten uiterste de reedenen waarom de Hr Brantze de Secretesse omtrent deze brieven en bijlage zoo zeer recommandeert, en ik begrijp van zijn Ed. dat de Hr Griffier Fagel hiervan voor alsnog dient te blijven ignorant....

P. VAN BLEISWIJK.

LETTRE MIX.

Le prince d'Orange au conseiller pensionnaire 1). Réponse.

's Hage, den 9 Januari 1783.

WelEdelGestrenge Hner.

Ik ben U.W.E.G. zeer verplicht voor de communicatie der missives, die U.W.E.G van den Heere Brantsen heeft ontvangen. Ik ben overtuigd dat het thans de absurditeit zelve zoude zijn om te insteeren op de vernieuwinge van de oude tractacten, speciael op dat van 1678, in een tijd daar onze colonien in bewaeringe van de Kroon van Vrankrijk zijn, en dat de propositie om het tractaet nopens de vrije vaert zoo als Deenemarken te maeken, niet acceptabel is, wijl Deenemarken gerenuntieerd heeft aen het transport der navale ammunitien, en dat eindelijk het beter is geene vreede ooit te treffen dan Trinconomale aen Engelant te laeten. Zoo zij die plaetse behouden, is Ceylon en byzonder het exclusif recht op de Caneel vervallen, en zulks verlooren zijnde, heeft den Staet bedroeft weinig aen de Oost-Indische Compagnie. Zulks kan, mijns bedunkens, nimmer worden geaggreëert. Het werk van de vreede schijnt mij zoo zeer op losse schroeven, dat ik oordeele dat niets meer presseert

1) Autographe du prince.

dan de præparatien voor de aenstaende Campagne voort te zetten, doch ik geeve in bedenken of het niet goed was de Heer Griffier au fait te stellen, in de uiterste secretesse, van den inhoud der missive van den 29 en deszelfs bijlagen. Het spreekt van zelve dat Z.W.E.G. nimmer weeten moet van die van den 30, om hem niet met de Heer Brantsen te brouilleeren ....

W. PRINS VAN ORANJE.

LETTRE MX.

Le roi de Prusse au prince d'Orange. Réponse à la lettre du 6 Janvier 1).

Ce 12 Janvier 1783.

Monsieur mon Cousin et Neveu.

J'ai apris avec une sensible doulleur les émeutes que diférantes caballes font mouvoir en Hollande, apréhendant pas sans raison qu'elles soyent suivie d'unne fàcheuse castastrofe. Je n'entre point dans l'exsamen des chosses passées, je ne pensse qu 'à l'avenir et aux choix des moyeins les plus eficasses pour conjurer l'orage qui menasse la Maison d'Orange. L'origine de ces émeutes vient de ce que les Français, piqués de ce que les flottes Holandaises n'ont point agies pendant toute la guerre, s'en prenent à celuy qu'ils croyent la cause de leur inaction et qu'ils croyent de l'interêt de la France de bouleversser le Stathoudérat pour metre de côté un Prince qui a interverti tout leurs projets à l'égard de la République, où V. A. ne peut rien faire de mieux dans le moment présent que d'envoyer quelqu'un en France négotier avec 1) En orthographe originale.

Mr de Vergene, mais il ne faut pas perdre un moment, il faut se hâter de le faire partir pour qu'il appuye les propositions, de tout son pouvoir, que fera celuy que V. A. y enverra. J'ai doné commission égallement au S Thulmeyer de donner par écrit uu mémoire aux Etats sur ce sujet et je fais des voeux pour que les chosses s'apaissent, sans qu'on vienne aux violences, ce qui seroit également funeste au Stadhoudérat comme à la République....

FÉDÉRIC.

LETTRE MXI.

Le prince d'Orange au conseiller-pensionnaire '). Envoi d'une missive à M. M. Brantzen et Berkenrode à Paris.

's Hage, den 18 January 1783.

WelEdelGesstrenge Heer.

Ik ben van intentie om deeze nacht of morgen vroegtijdig mijn fourier als expresse nae Parys te zenden om de nevensgaende missives aen de Heeren Van Berkenroode en Brandsen te overhandigen. Ik hoope dat U.W.E.G. deeze demarche zal approbeeren. Ik denke dat het allernoodzaekelijkst is, dat men in Vrankrijk zie dat ik met geen Engelsgezintheit bezielt ben en dat ik daerom deeze démarche doen moet....

W. PRINS VAN ORANJE.

Zoo eeven ontfange ik U.W.E.G. billet. Ik danke U.W.E.G. voor het verslag van zijn gesprek met de Heer de Vauguyon. Ik denke dat wij nu reeden hebben om de vreede te verwachten, indien het zoo gemak. kelijk is de Vriezen onder anderen uit het harnas te krijgen als het gemakkelijk is geweest dezelve in het harnas te jaegen.

1) Autographe du prince.

Ik zal de Fourier morgen middag maer doen vertrekken, wijl ik gaerne de Hr Griffier ook van deeze démarche wilde prævenieeren.

LETTRE MXIIa.

Copie de la missive du prince d'Orange à Monsieur Lestevenon de Berkenrode.

Monsieur.

La Haye, ce 18 Janvier 1783.

Je crois nécessaire de montrer ma conduite dans son vrai jour au Roi et à Son Ministère et de détruire les impressions que ceux, qui cherchent à me nuire, se sont plu à donner sur ma façon d'agir, depuis que la Répubique a été forcée à prendre part à la guerre. Surtout mon dessein est d'effacer tout soubçon d'anglomanie. J'ai donc résolu d'envoyer le Comte de Heiden de Reinestein, mon Chambellan, à Paris et de le munir d'une lettre pour S. M. et d'une pour Mr le Comte de Vergennes 1). Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien avoir la bonté d'en prévenir Mr de Vergennes et de le sonder, si ma lettre au Roi seroit acceptée avec ma signature ordinaire, ou si il croit pouvoir recevoir celle que je lui adressois, quand même il ne pourroit pas recevoir celle au Roi, ou enfin si il préfère de ne point recevoir de lettre et de recevoir le Comte de Heiden sur votre présentation sans lettre de ma part. Je vous prie de vouloir bien communiquer ceci à Mr Brantzen et de vous concerter avec lui sur cette démarche, et c'est avec une parfaite considération que je suis.

Monsieur....

G. PR. D'ORANGE.

1) Voyez sur cette mission les Ned. Jbb. 1785, p. 85 et 403 sqq.

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