Sayfadaki görseller
PDF
ePub

LETTRE MCCXCI.

Le prince d'Orange au conseiller-pensionnarie de Zélande Van den Spiegel. Témoignage de satisfaction que M. van den Spiegel acceptera la place de conseiller-pensionnaire de Hollande.

's Hage, den 23 November 1787. WelEdele Gestrenge Heer.

Met veel genoegen verneeme ik dat U.W.E.G., aanneemt, onder verhoopte toestemminge der Heeren Staaten van Zeeland, het Raadpensionariaat van Holland. Ik feliciteere deeze Provincie daarmeede en twijffele niet of zij zullen ras de goede vrugten van derzelver gedane keuze ondervinden. Ik hoope dat U.W.E.G. nog in Zeeland de Alliantie met Groot-Brittannien en Pruissen zal kunnen concludeeren; daertoe is in deeze provintie eenparig geresolveerd. Ik hebbe niet willen afzijn U.W.E.G. zulks te communiceeren en betuige wijders met achting te verblijven, .

....

W. PRINS VAN ORANGE.

LETTRE MCCXCIa.

M. de Larrey au prince d'Orange. Une lettre du roi d'Angleterre.

La Haye, ce 19 Novembre 1787.
Monseigneur.

La lettre cy-jointe du Roi d'Angleterre m'a été remise par Mr Büttemeister, avec prière de la faire parvenir à V. A. S. Elle contiendra indubitablement la réponse à la lettre allemande de V. A. S. 1).

J'ai l'honneur d'être avec le plus profond respect de Votre Altesse Sérénissime, le très humble et très obeissant serviteur,

T. I. DE LARREY.

1) La minute de cette lettre Allemande manque dans le dossier.

LETTRE MCCXCI.

Le du roi de la Grande Bretagne au prince d'Orange. Réponse. St. James, den 16 November 1787.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Euer Lbd. erkenne Ich mich für die freundschaftlichen Ghesinnungen höchlich verbunden, welche sie mir in Ihren wehrten Schreiben vom 30" vorigen Monats zu bezeugen beliebet haben, nachdem durch die dort zu stande gebrachte glückliche und höchstmerkwürdige Veränderung, die Verfaszung und gesetzmäszige Constitution der Republick aus der Gefahr, welche Ihnen drohete, gerettet und die Vorrechte Dero Erbstatthalterlichen Würde wieder hergestellet worden sind. Mit der frohesten Theilnehmung an einer, in allen Betracht, so wichtigen Begebenheit, erstatte Ich Euer Lbd. deshalb meine ergebenste Gratulation, mit dem grundmühtigen Wunsch, dasz die höchste Vorsehung, unter deren Schutz die genommenen Maasregeln einen so glücklichen und würksamen Erfolg gehabt haben, nun auch noch weiter diejenigen segnen wolle, die Euer Lbd., nach der Ihnen beywohnenden Weisheit und Erfahrung, anjetzt zu nehmen bedacht sind, damit das bis so weit so glucklich ausgeführte wichtige Werck vollens consolidiret, der Ruhestand der Constitution und die Freyheit der Republiek von neuen befestiget und für die Zukunft gesichert, mithin Euer Lbd. Interesze und Dero fürstlichen Hauses Wohlfahrt für beständig prospiciret und der vorige Flor und Wohlstand dortiger Lände wieder hergestellet werden möge.

Ich werde daran den aufrichtigsten Antheil nehmen und bey allen Gelegenheiten die Gesinnungen der freundschafts-und hochachtungsvollen Ergebenheit zu bethätigen suchen, womit Ich unveränderlich beharre, Euer Lbden

GEORGE R.

LETTRE MCCXCII.

Le représentant Van Lynden au prince d'Orange. Le rappel

de l'envoyé Van Lynden à Londres.

....

A Middelbourg, le 27 Novembre 1787.

Monseigneur.

Convaincu, comme je l'étois, que mon frère ne pourroit rester en place dans ces circonstances, j'avois désiré qu'il demanda lui-même son rappel et je n'aurois pas manqué de lui conseiller, sans une longue et fatale expérience qui m'émpêche de me mêler de ses affaires 1). Quant au remplacement, les titres du Comte de Welderen sont si justes et si fondés, qu'au cas qu'il en ait envie, j'ose assurer d'avance V. A. S. de l'aveu de la Zélande en sa faveur, mais je ne puis pas vous cacher, Monseigneur, qu'au cas qu'il y renonce, la province revendiquera ses prétentions à cet égard.... 2).

J'ose donc vous supplier, Monseigneur, de vouloir me dispenser provisionnellement de toute démarche et de peser s'il est de son intérêt de désobliger la Zélande le moment d'après où elle croit avoir bien mérité de V. A. S. et acquis par là quelque droit à sa protection.

Mons'. Van de Spiegel aura Jeudy prochain sa démission. Sur ma proposition les Etats lui feront un cadeau en vaisselle. Il partira Lundy, emportant mes

1) Après son attaque assez violente contre le duc de Brunswic en 1781 et son refus d'accepter l'ambassade à Vienne, M. Did. Van Lynden s'était joint au parti de l'opposition. Après le bouleversement de ce parti en 1787 il fut rappelé et remplacé par le baron Van Nagell.

2) La prétention que la province de Zélande avait le droit de désigner l'ambassadeur en Angleterre.

plus sincères regrets et me privant par sa transplantation du meilleur moyen d'avancer suffisamment le bien de la province et les vues de V. A. S.....

G. C. H. DE LYNDEN.

LETTRE MCCXCIII.

Le prince d'Orange à l'envoyé Van Reede à Berlin. Réponse à la lettre du 12 Novembre. L'ambassade à Berlin.

La Haye, ce 4 Decembre 1787.

Monsieur.

J'ai reçu en son temps votre lettre du 12 Novembre, Je n'ai pas eu le temps de vous répondre jusqu'ici, et son contenu présente des objets de discussion, auxquels je n'ai pas le temps de répondre aujourdhui. Je vous suis fort obligé de votre zèle et je crois qu'il y a plusieurs idées dans votre lettre dont je pourrois tirer parti. Je vous félicite de l'Ambassade que les Etats Généraux viennent de vous conférer. J'ai été charmé d'y contribuer, mais cela a été un morceau de dure digestion pour plusieurs Membres des Etats-Généraux et particulièrement pour ceux qui auroient voulu eux-mêmes avoir cette Commission, mais j'ai cru qu'après les services essentiels que vous avez rendu à la bonne cause, personne ne méritoit mieux que vous cette distinction et qu'il auroit été fort dur qu'on eut envoyé un autre pour recueillir le fruit de vos travaux. Au reste soyez assuré que je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi et que c'est avec une vraye considération que je suis,.... G. PRINCE D'orange.

LETTRE MCCXCIV.

Le duc régnant de Brunswic au prince d'Orange. L'arrangement

des affaires à Amsterdam.

A Bronsvic, ce 9 de Décembre 1787.

Monsieur.

Je partage bien sincèrement la satisfaction que V. A. doit éprouver, en voiant enfin les affaires arrangés à Amsterdam. J'y prends tout l'intérêt imaginable et je souhaite que tout continue à seconder ses vues. Je trouve Mr Beels 1) supérieurement bien placé, fidel exécuteur des ordres de ses committans; il ne troublera jamais les délibération du ConseilCommitté par des idées à lui. V. A. me pardonnera si je prens la liberté de Lui demander des nouvelles de deux têtes exaltés, diférens en principes et très diférens d'âge. Mr Rendorp est-il resté à l'admirauté ou qu'en a-t-on fait? Et Bourcourt 2), a-t-on trouvé moiën de le contenter?

J'irai pour quelques jours faire une apparition à Berlin et, comptant de passer tout l'hiver à Bronsvic, je m'y occuperai à faire des voeux pour V. A. et pour le bonheur de sa Famille. Rien n'ègale la haute considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être, ...

CHARLES GME DUC DE BRONSVic.

...

1) Le bourgmestre d'Amsterdam, M. A. Beels, orangiste dévoué, dont la maison avait été pillée par la populace pendant l'émeute des patriotes.

2) M. Jean Bourcourt était le chef des démocrates Orangistes à Amsterdam.

« ÖncekiDevam »