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tion des 20 types différents de la génération F, et des proportions numériques suivant lesquelles ils se pré

sentent.

L'auteur admet, par exemple, un facteur B, produisant, avant toute intervention d'un facteur ajouté, la teinte jaune des fleurs; un facteur C, apte à changer la coloration jaune fondamentale en une nuance ivoire; un facteur F, qui, en collaboration avec B, produit une nuance rose sur la lèvre supérieure de la fleur jaune ; un facteur A, qui renforce cette coloration rose et qui par conséquent collabore avec B et F; et ainsi de suite.

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Dans une des expériences de Baur, la génération F2 comprenait 199 plantes. Les 20 types floraux qui composaient cette génération, s'y répartissaient suivant des proportions numériques indiquées par la série sui

vante de chiffres:

2-13-12-25-1 -0- 2 -9-3-5-5-15-2-3-4-18-4-20-10-46.

Or, les calculs que Baur bâtit sur son interprétation des facteurs lui donnent, pour les divers types de F2, les

nombres suivants, rapportés aussi à un total de 199 individus :

3-9-9-27-0,5-1-1,7-5-1-5-5-15-1-5-5-15-5-15-15-47.

On ne peut pas nier qu'il y ait, entre les deux séries de chiffres, une concordance assez frappante (1).

6. Phénomènes de corrélation. Un facteur unique pour plusieurs caractères phenotypiques.

Les cas ne manquent pas où l'on voit deux et même plus de deux caractères extérieurs, se comporter, dans la dissociation mendélienne, comme une seule unité. Pour expliquer cette corrélation entre certains caractères, on admet que ceux-ci sont commandés par un seul facteur.

Cette explication n'offre rien que de très naturel, lorsqu'on l'applique à certains cas. Tel celui des souris où la couleur grise de la robe est associée avec une teinte foncée des yeux. Tel encore le cas de l'Antirrhi num: Baur y a constaté que certaines colorations mendélisantes s'y manifestent à la fois sur les pétales et sur les feuilles, ou encore que le caractère allélomorphique de symétrie bilatérale se traduit en même temps dans la corolle et dans le fruit.

Dans ces divers types de croisements, il s'agit en réalité d'un seul caractère général (pigmentation ou symétrie) qui se manifeste à la fois dans différents organes de la plante. Il ne serait donc pas étrange qu'un seul facteur fût en cause.

(1) M. Baur vient de nous envoyer, il y a quelques jours, un tout récent mémoire sur la Gueule-de-lion (Vererbungs und Bastardierungsversuche mit Antirrhinum. II. Faktorenkoppelung. ZEITS. F. INDUK.Abstam. und Vererb.LEHRE. Bd. VI, 1912). Le savant auteur y écrit qu'à l'aide de 20 facteurs, il peut rendre compte de la très considérable variété des colorations que manifestent les races d'Antirrhinum.

Mais il y a des cas où les caractères divers qui demeurent enchaînés dans la dissociation sont vraiment

a

C

FIG. 2, (d'après Nilson-Ehle, figure empruntée à Baur).

fort disparates et où l'on se voit forcé d'attribuer à un même facteur des activités bien hétérogènes.

pas

En voici un exemple. Dans un des nombreux croisements d'avoines que Nilsson-Ehle a étudiés, les deux variétés parentales, fig.2,qui ont en commun de posséder un épillet à deux grains, se distinguent l'une de l'autre par les traits suivants. Variété a : chaque glumelle possède une arête, les arêtes sont coudées, la base de l'épillet est garnie de poils, les épillets sont cassants. Variété b: une seule glume possède une arête, celle-ci n'est coudée, l'épillet n'est ni garni de poils ni cassant. La génération F1 (fig. 2, c), se montre intermédiaire entre les deux types parentaux, au point de vue de ces quatre caractères. Bien qu'on doive, à première vue, s'attendre ici à un croisement polyhybride, il n'en est rien cependant la génération F, comporte trois quarts d'individus du type a, et un quart d'individus du type b. C'est donc un cas de monohybridisme et Nilsson-Ehle admet que les quatre caractères différentiels que nous venons d'énumérer sont, malgré leur disparité, régis par un seul facteur.

:

7. Apparente exclusion, dans la génération F, des formes récessives. Facteurs isogènes additionnés.

:

Voici un type de croisement absolument opposé au précédent. Il s'agit maintenant de certains caractères qui peuvent être produits par un, deux ou plusieurs facteurs de même valeur chacun de ceux-ci suffit à faire apparaître le caractère dans un certain degré d'intensité, mais si deux ou plusieurs facteurs sont associés, ils additionnent leurs influences et la manifestation du caractère s'en trouve proportionnellement renforcée. C'est pour désigner cette équivalence des divers facteurs qu'on pourrait les appeler isogènes.

Les faits dont il s'agit ici ont été découverts et interprétés par Nilsson-Ehle. Ce savant croise une variété d'avoine caractérisée par des bales noires avec une

variété qui possède des bales de teinte claire. La génération F, ne montre que des épis à bales noires. La génération F2 ne manifeste pas de formes nouvelles. On devrait donc s'attendre à y rencontrer trois quarts de plantes du type dominant et un quart du type récessif. Il n'en est rien. Les individus dominants y apparaissent dans une proportion bien plus grande. NilssonEhle y trouve à peu près la formule: 15 dominants : 1 récessif. Cela indique un dihybride. L'auteur admet que la coloration noire des bales, dans la race dominante parentale, est produite par l'action cumulative de deux facteurs, N1, N2, capables l'un et l'autre de déterminer la teinte noire. Cette race parentale a donc pour formule N,N2, tandis que le symbole n,n, caractérise (dans l'hypothèse présence-absence) la variété parentale récessive. L'hybride N,n, N2n, produit quatre sortes de gamètes : N,N2, N,n,, n,N2, n,n, et le tableau suivant indique la composition de F2:

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On voit que sur 16 individus, 15 renferment au moins

un facteur N et par conséquent doivent porter des

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