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famille Cimicide pour les punaises de lit. Il importe de transcrire ici ses paroles : « Après de longues et mûres réflexions, je me suis décidé à suivre le « bon sens » de Latreille. Mes excellents amis Reuter et Bergroth sont du même avis. Ils pensent aussi que, au moins dans ce cas, on doit tolérer une exception à la loi de priorité et qu'il faut conserver, pour notre fameuse co-locataire, le nom Cimex lectularius. Le D' Bergoth a encore apporté à l'appui de cette dénomination un nouvel argument, trouvé dans un ouvrage botanique de Linné et qui me paraît très important. Linné, en traitant des règles de la nomenclature botanique, a proclamé le principe suivant : « Si genus >> receptum, secundum jus naturæ et artis, in plura dividi debet, » tunc nomen antea commune manebit vulgatissimæ et officinali >> plantæ ». Le D' Bergroth fait remarquer avec raison qu'on ne peut nullement douter que Linné ait reconnu la portée de ce principe aussi pour la nomenclature zoologique et que, s'il avait démembré lui-même son genre Cimex, il l'aurait réservé bien sûrement à la punaise de lit. >>

Nous souscrivons volontiers à ce sage procédé, et nous croyons, avec M. Horvath, que cet argument est tellement concluant, qu'on peut espérer que le nom de Cimex lectularius sera maintenant définitivement arrêté et qu'il restera dorénavant à l'abri des attaques des partisans de la priorité absolue.

Du reste le Dr Horvath choisit autant que possible le nom le plus ancien, et il désigne les familles du nom d'un genre ou plus ancien ou plus typique, en adoptant toujours la terminaison en ide pour toutes les familles, ce qui n'était pas généralement fait par tous les auteurs.

Ainsi, il établit pour les Hétéroptères 43 familles et 17 pour les Homoptères.

De toutes ces familles, il donne la synonymie très complète, et il désigne le nom du genre d'où vient la dénomination de la famille.

Le genre Stichopogon (Dipt.). La famille des Asilides contient les plus gros Diptères, vaillants ennemis des araignées et des guêpes, qu'ils dominent et qu'ils sucent avidement. Elle est assez nombreuse, et son étude occupe maintenant plusieurs entomologistes.

Le professeur Bezzi, de Milan, a entrepris la revision de l'ancien genre Stichopogon créé par Loew en 1847.

D'abord il le divise en cinq genres, dont quatre nouveaux :

Neopogon, Echinopogon, Dichropogon et Clinopogon. Puis il prend chaque genre et il donne les caractères, la clé dichotomique des espèces et la description détaillée de toutes les formes. Un grand nombre d'entre elles sont nouvelles et sont décrites pour la première fois dans les ANNALES du Musée de Budapest. Le tout est écrit en latin, mème les observations et considérations générales, les notices sur la patrie, les collections, les collecteurs, etc.

Le mérite de ce grand passionné des diptères a été consacré par le prix de deux milles lires que lui a accordé l'Académie dei Lincei dans le dernier concours.

Les espèces paléartiques du genre Pachyrhina (Dipt.).Les espèces des Diptères appartenant à la famille des Tipulides sont encore peu étudiées. La longueur des pattes et des ailes, qui leur fait occuper beaucoup de place dans les collections, l'extrême facilité avec laquelle les pattes se brisent ou se détachent, ce qui rend les échantillons frustes et mutilés, concourent à rendre ces insectes peu sympathiques aux collectionneurs, malgré leur abondance, surtout dans les lieux humides, près des ruisseaux, des étangs et des marais.

M. Riedel, entre autres, a entrepris la classification de ces insectes, un peu embrouillés. Il présente le genre Pachyrhina, se bornant aux espèces paléartiques, en y comprenant une espèce des îles de Madère.

Après avoir exposé les caractères du genre, il établit la clé dichotomique des espèces et en donne une courte mais suffisante description pour quelques-unes qui sont un peu rares ou pas très bien connues; les descriptions sont plus longues et plus abondantes pour les espèces nouvelles.

La distribution géographique de ce genre est très étendue. Du bord de l'Afrique jusqu'à la Sibérie il y a des Pachyrhina en abondance; une seule espèce, la lineata Scop., très commune partout en Europe, se trouve aussi dans l'Amérique septentrionale.

Nécrologie. La mort a sévi d'une manière particulière dans les rangs des entomologistes qu'elle a éclaircis sans pitié, sans pardonner même au jeune âge. Parmi ceux qu'elle nous a ravis, nous en mentionnerons deux à cause de leur notoriété scientifique pendant de longues années.

Pour l'entomologie en général, et notamment pour la Lépidoptérologie, la mort de M. P. W. Tutt est une perte irréparable.

Il était doué d'une activité prodigieuse; son grand ouvrage, Histoire Naturelle des Lepidoptères d'Angleterre, l'attestait assez. Ses volumes en cours de publication apportaient toujours de merveilleuses surprises aux spécialistes. Il étudiait non seulement les noms et la classification des papillons, mais aussi leurs mœurs, leur habitat, leurs métamorphoses, leur nourriture, leurs hybridations et leurs variations multiples; rien n'échappait à son œil pénétrant, à son investigation bibliographique.

Outre cette œuvre colossale, il a laissé d'autres travaux variés de science pure et quelques ouvrages de vulgarisation scientifique.

Il dirigeait deux revues d'Entomologie: The entomologist's Record et The South Eastern Naturalist.

Il débuta, comme instituteur primaire, au Collège St-Mark à Chelsea; lors de son décès, le 10 janvier 1911, il était instituteur en chef à l'École supérieure de Portman Place.

Il appartenait à différentes sociétés scientifiques; en 1885, il entra à la Société entomologique de Londres et devint membre du conseil de cette société. Celle de Genève et celle de Namur l'avaient nommé membre honoraire.

Ses nombreux amis lui dédièrent en entier le numéro d'avril de sa revue The Entomologist's Record.

A Cambridge Mass., est mort le 17 mai 1911, le Dr Samuel Hubbard Scudder à l'âge de 74 ans.

Dès sa jeunesse, il joignait le goût de la musique et de la littérature à celui de l'entomologie. Quoique d'une santé assez faible, il publia un grand nombre d'ouvrages qui lui valurent une renommée universelle. Le premier fut Les Papillons de l'Est des États-Unis et du Canada, en trois volumes, fruit de 25 ans d'investigation. Puis il s'adonna à l'étude des Orthoptères, dont il fit l'objet de plusieurs publications systématiques. Finalement il dirigea son attention vers les insectes fossiles, dont il forma une très riche collection; c'est de là qu'est sorti son superbe ouvrage sur les Insectes Fossiles prétertiaires et tertiaires de l'Amérique du Nord.

Il était très estimé dans le monde savant, et outre les sociétés des États-Unis qui se glorifiaient de l'avoir dans la liste de leurs membres, il était membre honoraire de nombreuses sociétés tant de l'Amérique que d'Europe.

LONGIN NAVAS, S. J.

TABLE DES MATIÈRES

DU

VINGT ET UNIEME VOLUME (TROISIÈME SERIE)

TOME LXXI DE LA COLLECTION

Livraison de Janvier 1912

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GUSTAVE VAN DER MENSBRUGGHE, SA VIE ET SES TRAVAUX, par
le R. P. Thirion, S. J.
LA PRÉCESSION DES ÉQUINOXES SELON LES ASTRONOMES GRECS
ET ARABES, par M. Pierre Duhem.

5

55

88

125

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LE BUDGET BRUT, SES INCONVENIENTS ET LES MOYENS D'Y PARER,
par M Édouard Van der Smissen .

LA VALENCE CHIMIQUE, par M. Pierre Bruylants
LES LOIS DU DYNAMISME PSYCHIQUE. QUELQUES APPLICATIONS
DE LA LOI DES CONTRASTES, par le R. P. De Munnynck,
O. P...

FERDINAND VERBIEST, DIRECTEUR DE L'OBSERVATOIRE DE PÉ-
KIN (1624-1688), par le R. P. H. Bosmans, S. J..
VARIÉTÉS. -Une tourbière de plantes marines en Sar-
daigne, par M. X. Stainier.

BIBLIOGRAPHIE. - I. Encyclopédie des sciences mathéma-
tiques (édition française), M. O.

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164

196

274

280

II. Leçons sur le calcul des variations, par J. Hada-
mar, Adhémar

281

III. Théorie des fonctions métasphériques, par N. Niel-
sen, M. O..

284

IV. Sommation par une formule d'Euler, par E. Le-

grand, M, O. .

287

V. Leçons sur les systèmes orthogonaux et les coor-
données curvilignes, par G. Darboux, M. O..
VI. Cours de mathématiques générales, par H. Bouasse,
Adhémar

288

291

VII. Nouvelles tables trigonométriques fondamentales, par H. Andoyer, N. N. .

292

VIII. Savants du jour, Gabriel Lippmann, par Ern. Lebon, J. T..

297

IX. Éléments de Topographie, par Edmond Gabriel,

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XI. Travaux maritimes, par A. Guiffart, P. G. M.
XII. L'artillerie dans la bataille, par le colonel J. Pa-
loque, L. G. G.

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XIII. Probabilité du tir, par S. Burileano, L. C. G.
XIV. Descartes. Sa vie et ses œuvres, par Charles

307

309

.

312

Adam, G. Lechalas.

314

XV. Œuvres choisies d'Émile Cheysson, tome II, G. Le

chalas.

322

XVI. Die Bananenkultur, par R. Rung, É. D. W.
XVII. Die Kokospalme und ihre Kultur, par P. Preuss,
É. D. W..

333

335

REVUE DES RECUEILS PERIODIQUES.

BOTANIQUE ÉCONOMIQUE, par É. D. W.

337

SCIENCES MÉDICALES, par Dr Jos. Boine.

348

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