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PHILOSOPHIQUES, POLÈMIQUES, HISTORIQUES,

DOGMATIQUES, MORAUX, LITURGIQUES,

DISCIPLINAIRES, CANONIQUES, PRATIQUES, ASCÉTIQUES
ET MYSTIQUES,

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Feller, Aimé, Scheffmacher, Rohrbacher,
Pey, Lefrançois, Allëtz, Almeyda,
Fleury, Pomey, Bellarmin, Meusy,
Challoner, Gother, Surin et Olier.

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DES COURS COMPLETS SUR CHAQUE BRANCHE DE LA SCIENCE ECCLÉSIASTIQUE.

2 VOL. PRIX: 13 FR.

TOME PREMIER,

CONTENANT FELLER, AIME, SCHEFFMACHER, ROHRBACHER, PEY,
LEFRANÇOIS, alletz et alMEYDA.

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S'IMPRIME ET SE VEND CHEZ J.-P. MIGNE, ÉDITEUR,
AUX ATELIERS CATHOLIQUES, RUE D'AMBOISE, AU PETIT-MONTROUGE,
BARRIÈRE d'enfer de PARIS.

-

1848

Gift of

J.

INDEX
F. Clarke..

DES AUTEURS ET DES OUVRAGES CONTENUS DANS CE PREMIER VOLUME

000000

FELLER.

Catéchisme Philosophique col. 11-440

AIMÉ.

Catéchisme sur les Fondements de la Foi. col. 439-500.
SCHEFFMACHER.

Catéchisme de Controverse. col. 499-574,
ROHRBACHER.

Catéchisme du Sens Commun. col. 575-670.
JEAN PEY.

Le Philosophe Catéchiste. col. 669-856.
LE FRANÇOIS.

Catéchisme de l'Honnête Homme. col. 855-920.

ALLETZ.

Catéchisme de l'Age Mûr. col. 919-1014.
ALMEYDA.

Harmonie de la Raison et de la Religion. col. 1013-1376

AVIS.

Le but de ces 16 catéchismes est 1° de prendre l'homme à l'état d'incrédulité pure, ou de doute, ou même de croyance, mais de croyance sans action sur la pratique, pour lui donner la foi, la conviction et les œuvres 2o de le faire passer par tous les degrés de la science et de la vie chrétienne, en lui apprenant ce qu'il doit savoir, croire et pratiquer; 3° de le pousser jusqu'au spiritualisme le plus consommé en l'initiant à tous les secrets des voies intérieures. Ainsi ces catéchismes peuvent être rangés en trois grandes catégories. Les philosophiques qui mènent à la foi, la confirment, l'augmentent et la fertilisent.

Les doctrinaux qui produisent la science, la dirigent et la fixent.

Les spirituels qui mènent à la perfection et y font trouver le bonheur.

Dans les premiers, on se défend et on attaque; on détruit et on établit. Dans les seconds, on développe la science chrétienne.. Dans les troisièmes, on fait monter de degré en degré jusqu'au plus haut sommet de la sainteté, c. a. d. au perfectionnement complet de la chair, de l'intelligence et de la volonté humaines.

Les catéchismes français ne suffisant pas seuls pour atteindre ce but, on a été forcé d'avoir rècours à un Belge dans Feller, à un Allemand dans Scheffmacher, à un Portugais dans Almeyda, à un Italien dans Bellarmin, à deux Anglais dans Challoner et Cother. Nous pensons que le lecteur ne sera pas fâché de cette nécessité, vu qu'elle donne à nos catéchismes un caractère imposant d'universalité. Nous préparons, pour un peu plus tard, un grand cours de catéchismes qui, ce nous semble, laissera peu à désirer pour ètre bien actubien complet et bien pratique.

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VIE DE L'ABBÉ DE FELLER.

FRANÇOIS DE FELLER naquit à Bruxelles, le 18 août 1735. Son père, secrétaire des lettres du gouvernement des Pays-Bas, fut anobli pour ses services par l'impératrice Marie-Thérèse. C'est dans Luxembourg et chez son aïeul maternel que le jeune de' Feller passa ses premières années; les Jésuites qui dirigeaient le college de cette ville furent ses instituteurs. La surveillance sévère de son aïeul et les soins de ses maîtres lui firent employer fructueusement des années précieuses trop souvent perdues dans la dissipation et les plaisirs. Feller, dans un âge plus avancé, reconnaissait qu'il ne devait qu'à ces circonstances heureuses l'habitude du travail qu'il avait contractée de bonne heure. Envoyé à Reims, il y fit avec distinction son cours de philosophie, et y soutint des thèses ou il fut fort applaudi. Il montra un goût particulier pour la physique et les sciences exactes. Elevé dans la piété, et adonné depuis son enfance à l'étude, ce double penchant tourna ses vues vers l'institut des jésuites, qui unissait l'exercice des vertus religieuses à l'amour et à la culture des lettres. Il entrà, vers la fin de septembre 1754, au noviciat de la société, à Tournai. C'est alors qu'il ajouta à son prénom celui de Xavier, saint auquel il eut toute sa vie une dévotion particulière; mais Dieu le soumit à une rude épreuve. Pendant la première année de sa probation, il lui survint une telle faiblesse d'yeux, que souvent il en perdait presque totalement l'usage. Il savait que cette incommodité était un obstacle à son admission définitive. La crainte d'être exclu d'un état auquel il se croyait appelé le tourmentait. Dans cette perplexité cruelle il s'adressa avec ferveur au Dieu qui a dit: Demandez et vous recevrez. Il éprouva d'abord un peu de soulagement, et bientôt les symptômes qui l'inquiétaient disparurent entièrement. Lorsqu'il eut fini son temps d'épreuve, et qu'il eut été admis au nombre des membres de la société, il fut, suivant l'usage de l'institut, employé a l'enseignement. Il professa les humanités à Luxembourg et à Liége, puis la rhétorique et les belles lettres. L'habitude des classes, un travail assidu, une mémoire des plus heureuses avaient prodigieusement étendu ses connaissances. Il possédait parfaitement les auteurs anciens; it savait par cœur Virgile, Horace, et plusieurs autres écrivains de l'antiquité, et il pouvait les expliquer de mémoire. Toutefois le soin donné aux ouvrages profanes n'avait pas ralenti ses études religieuses: l'Ecriture sainte et l'Imitation de Jésus-Christ n'étaient pas moins présentes à sa mémoire que les auteurs classiques, et l'on assure qu'il suffisait de lui indiquer un chapitre de la Bible ou d'A-Kempis, pour qu'aussitôt il le récitât tout entier. Ses leçons formèrent d'excellents élèves, dont les prémices littéraires, recueillies dans les Muse Leodienses, attestaient l'habileté du maître.

Après avoir fourni sa carrière dans l'enseignement, le P. de Feller fut envoyé à Luxembourg pour y apprendre la théologie. Il s'était, de longue main, préparé à cette étude nouvelle. Pendant qu'il enseignait la rhétorique, il avait lu les principaux ouvrages des Pères; et il avait parcouru à plusieurs reprises la théologie dogmatique du P. Petau, Cette science ne lui offrit que peu de difficultés: il trouva du temps pour une autre tâche qui lui fut imposée. On le. chargea de prêcher en latin le carême devant un auditoire nombreux, composé de jeunes gens qui étudiaient à Luxembourg la théologie, la philosophie et la rhétorique. On fut étonné de la facilité avec laquelle Feller s'acquitta de ce ministère; on ne le fut pas moins de la beauté et de la solidité de ses discours. Cependant il ne les écrivait point, et quelques heures de méditation lui suffisaient pour disposer dans sa mémoire le développement de divers points qu'il avait à traiter.

Le P. de Feller n'avait pas fini son cours de théologie en 1763, lorsque les jésuites furent supprimés en France. Le roi Stanislas les avait conservés en Lorraine, et l'impé ratrice Marie-Thérèse dans ses états héréditaires. Une partie des Jésuites français reflua dans les colléges des Pays-Bas; pour leur faire place, les jeunes jésuites qui n'avaient point achevé leur théologie allèrent la continuer dans d'autres provinces. Le P. de Feller était de ce nombre, et fut envoyé à Tirnau, en Hongrie, où les jésuites avaient un bel établissement; il y fut bien reçu, et son mérite ne tarda point à s'y faire connaître. On le chargea de prononcer divers discours académiques; il le fit de manière à augmenter encore la bonne opinion qu'on avait conçue de lui. Il passa dans les pays étrangers environ cinq ans dont il profita pour augmenter son instruction. Ayant obtenu la permission de voyager, il parcourut la Hongrie, l'Autriche, la Bohême, la Pologne, et une partie de 'Italie, ses tablettes à la main, observant les mœurs et le caractère des peuples, et notant ce que les divers lieux offraient d'intéressant ou de curieux pour l'histoire, la physique, l'histoire naturelle, l'agriculture, le commerce, etc. Il visitait les bibliothèques, les archives des monastères, les manufactures, et descendait jusque dans les mines; de sorte qu'il revint avec de bons mémoires, pleins de faits et d'anecdotes, qu'il a depuis mis en ordre, en y ajoutant des observations recueillies dans d'autres pays, où depuis il eut occasion de voyager. Cet ouvrage précieux a été publié en 1820 Une)

CATÉCH. PHILOS. I.

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