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Sept Discours sur les rapports entre la science et la religion révélée, sous les titres suivants: 1. Etude comparée des langues. 2. Histoire naturelle de la race humaine. 3. Sur les sciences naturelles. A ce discours sont joints en forme d'appendices, 1° le chapitre de l'ouvrage du docteur Buckland, sur la géologie, où il traite de l'accord de l'Ecriture avec les découvertes géologiques et miné¬ ralogiques, avec quelques remarques très-curieuses sur ce chapitre (p. 198-215). -20 Note on Analyse de l'ouvrage de M. Marcel de Serres, intitulé de la Cosmogonie de Moïse, comparée aux faits géologiques (216-224) 4. Discours sur l'histoire primitive. - 5. Sur l'archéologie. — 6. Etudes orientales: littérature sacrée et littérature profane. - 7. Discours, conclusion de tout l'ouvrage. Ces 7 discours comprennent de la page 1re à 386. Nons n'avons pas besoin de louer cet ouvrage de Mgr Wisemann, un des plus remarquables et des plus solides qui aient été faits dans ces derniers tems pour la défense du Christianisme. Nous en avons donné de longs extraits quand il parut dans nos tomes xv et xvII. La traduction est nouvelle et nous a paru très-soignée.

KEITH, ministre protestant anglais: Evidence de la vérité de la religion chrétienne, tirée de l'accomplissement littéral des prophéties, constaté principalement par l'histoire des juifs et les découvertes des voyageurs modernes (p. 386-474). Cet ouvrage a été mis par forme de supplément aux discours de Mgr Wisemann. Il est excellent et nous en avons publié les principaux extraits dans nos Annales t. v. (1re série).

CHALMERS (Thomas) ministre anglican ecossais : Preuves miraculeuses et internes de la révélation chrétienne. Autorité interne des livres qui la contiennent (p. 474-702). Bonnes preuves de la vérité des miracles racontés dans l'Ecriture. Traduction nouvelle de l'anglais.

Mgr WISEMANN: Controverse catholique, ou conférences sur les doctrines et les pratiques principales de l'Eglise catholique (p. 702-1160). Ces conférences sont au nombre de 16 et comprennent, 1o de l'objet et de la méthode des conférences sur la règle de foi catholique. 2. Sur la règle de foi protestante. - 3. Expo

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sition de la règle de foi catholique. - 4. De l'autorité de l'Eglise. 5. Supplément à la règle de foi catholique. — 6. Des succès obtenus par la règle de foi protestante dans la convestion des notions païennes. -7. Succès des prédications de la règle de foi catholique. 8. De la suprématie du pape.-9. Résumé des conférences sur l'Eglise. —10. Sur le sacrement de pénitence. — 11. Sur la satisfaction et le purgatoire. · 12. Sur les indulgences. 13. Sur l'invocation des saints, leurs reliques et images. - 14, 15 et 16. Sur la transubstantiation. Nous ne louerons pas ces conférences. Nous dirons seulement qu'elles ont fait une grande sensation sur les anglicans, et qu'on leur doit une partie du mouvement catholique qui se fait en Angleterre. 5. La présence réelle du corps et du sang de N. S. Jésus-Christ, dans la divine Eucharistie, prouvée par l'Ecriture. (p. 1160-1296). Ces dissertations, au nombre de huit, furent publiées à Londres en 1836.

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Origines de la mythologie indienne. Publication récente des chants du Sâma -
Vêda; leur destination, leur valeur historique; nature de leur composition.
-Leur contenu, expression du naturalisme Vêdique.
Traces de concep-

tions mythologiques d'un âge postérieur. Austérités qui assurent l'efficacité des prières chantées. Quelques restes des révélations primitives.

A mesure que les monumens religieux du vieux monde oriental nous sont révélés, grâce à la patiente sagacité des interprètes qu'il a trouvés en Europe depuis un siècle, l'origine presque identique de toutes les mythologies se laisse apercevoir dans sa triste réalité; on voit tomber, s'évanouir tour à tour les voiles à travers lesquels des esprits incrédules et inquiets avaient prétendu découvrir de redoutables mystères. La sagesse de l'Orient ne peut être saluée par les penseurs comme l'aînée de la Révélation biblique; ce qu'elle a de pur et de vrai présente un merveilleux accord avec l'enseignement des livres saints, et elle semble destinée sous ce rapport à rendre chaque jour de nouveaux et solennels hommages à leur divine sublimité. Cette sagesse, si vantée, n'est plus que folie, illusion d'esprit, désordre des sens, quand elle s'écarte des traditions générales dont chaque terre a conservé quelques débris, quand elle est en contradiction avec la III SÉRIE. TOME XII. No 69.

1845.

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vérité pure qui parle dans les livres de l'ancienne loi. Qu'est-ce qui constitue le fonds de cette antique sagesse, recherchée avidement aujourd'hui dans les monumens des peuples asiatiques, si ce n'est une connaissance plus ou moins nette, plus ou moins complète, des vérités qui composaient la première science communiquée, révélée positivement à l'homme par le Créateur. Chez les peuples dispersés dans les régions de l'Asie centrale, cette science primordiale a été bientôt obscurcie par le sensualisme, et ensuite presque entièrement altérée par l'esprit inventif de l'idolâtrie; cependant il est resté partout quelques notions plus élevées que l'ensemble des dogmes propres à chaque religion fausse, notions vénérables dans lesquelles on est en droit de reconnaître des fragmens de la sagesse primitive, provenant d'une première révélation divine. Les traditions religieuses et philosophiques de toute l'Asie en font foi; de telles notions sont autant de débris échappés au naufrage de la vérité du jour où le Naturalisme commence à prévaloir sur elle parmi les familles patriarcales des descendans de Japhet.

C'est en effet le naturalisme qui a presque partout commencé l'idolâtrie; le fait va devenir évident pour l'Inde, par l'exposition des documens les plus récens qui puissent servir à son histoire religieuse. Nous prenons cette histoire au moment où l'enseignement des vérités divines cesse d'être maintenu pur et intact par la tradition des peuples: nous abordons le paganisme indien à sa naissance; nous voulons le représenter tel qu'il a été dans sa première phase, et cela d'après les sources publiées en dernier lieu. Il n'est plus permis, en présence de ces données nouvelles, d'en revenir à l'hypothèse d'une métaphysique transcendentale et subtile dont les nations de l'Asie centrale auraient gardé la possession exclusive pendant une longue suite de siècles: c'était l'hypothèse favorite de plusieurs mythologues; hommes érudits, écrivains ingénieux, devenus les chefs d'écoles célèbres en Allemagne; et qu'on n'oublie pas qu'ils avaient pour prétention, en la soutenant, de remonter à l'idée de la religion pure par excellence, de retrouver le culte parfait de la divinité, un spiritualisme originel devant lequel devait s'effacer la lumière du Christianisme. Les opinions de ces philosophes ne peuvent qu'être rangées parmi les chimères d'une science orgueilleuse dans sa

faiblesse. Admettons avec eux la priorité relative de l'Inde, dans ce qu'ils appellent avec complaisance le développement de la conscience mythologique des nations; il n'en est pas moins vrai que le paganisme n'y a point eu la philosophie pour première forme, la métaphysique pour premier symbole; quand il vient à naître, il est simple, mais essentiellement matériel dans presque toutes ses conceptions et dans ses tendances prédominantes. La philosophie, proprement dite, le travail de l'esprit, s'appliquant à l'explication des phénomènes de l'existence, n'a point une origine pure et indépendante chez les Hindous; elle prit naissance au sein d'un paganisme devenu sans cesse plus sensuel, et, si elle lui emprunta quelques notions fondamentales qu'elle spiritualisa en les mêlant à ses propres spéculations, c'étaient quelques étincelles d'un feu sacré qui ne brillait plus depuis longtems pour les intelligences. Ainsi, c'est à une seconde époque, postérieure de plusieurs siècles, aux premiers rudimens de l'idolâtrie, qu'il faut nécessairement rapporter la philosophie idéaliste, souvent mythique, exposée dans les Oupanischads, ces entretiens renfermant la haute dogmatique du corps des Vêdas: c'est donc à une époque encore plus rapprochée de nous, qu'appartiendra la formation des grands systèmes orthodoxes ou indépendans que représentent les principales écoles de l'Inde.

La connaissance des Vêdas est un élément indispensable dans cet ordre de recherches qui comprend les questions d'origine; l'introduction nécessaire à l'étude de la philosophie comme de la mythologie des Indous se trouve sans contredit dans les monumens dont l'ancienneté est attestée à la fois par la simplicité du langage et par celle des idées : tels sont les recueils de prières, d'hymnes, de chants, de formules qui servaient au culte Vêdique, et dont la composition est visiblement antérieure à celle de tout écrit spéculatif.

Deux de ces recueils ou Sanhitâs sont maintenant livrés à la publicité : la Sanhitâ du Rig-Vêda qui renferme la collection des prières de ce Vêda sous forme d'hymnes, est déjà connue depuis six années par son premier livre, dont Fr. Rosen a donné le texte et la traduction latine 1; l'examen de ses prières rhythmi

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ques ne laisse aucun doute sur le caractère matériel d'un culte qui ne peut être mieux désigné que par le nom de Naturalisme, La Sanhitâ d'un second Vêda qui est le troisième dans l'ordre consacré par la science Brahmanique, le Sâma-Vêda, vient d'être proposée à son tour à l'étude des mythologues : elle confirmera les déductions déjà tirées des hymnes du Rig-Vêda, pour établir la nature véritable du paganisme indien dans sa première forme. En faisant connaître ici la publication nouvelle des chants du Sâma-Vêda, nous nous sommes proposé d'examiner leur contenu et de signaler la valeur historique qu'ils doivent avoir aux yeux de la critique; combinés avec les prières poétiques du Rig-Vêda, ces chants deviennent des sources authentiques qui doivent jouir dans l'histoire religieuse de l'Inde d'une autorité incontestable et pour ainsi dire absolue.

C'est à M. Stevenson, ministre anglican, qui a longtems séjourné dans l'Inde et particulièrement à Bombay, que nous devons la double édition des chants du Sâma-Vêda qui vient de voir le jour. Avant son retour en Angleterre, il a fait parvenir à Londres la traduction anglaise de ce livre, imprimée par les soins de ses amis, et il a pu terminer lui-même la publication du texte sanscrit qu'il avait confiée à la surveillance de M. H. Wilson 2. L'habileté de M. Stevenson dans ce genre d'études, déjà connue par un travail publié à Bombay, sur 35 hymnes du Rig-Vêda, semble un garant de l'exactitude consciencieuse qu'il aura apportée à ses récentes publications; on aurait pu seulement désirer qu'il joignît au texte une explication des particularités de l'idiôme Vêdique, dont il est tems de préciser la grammaire, et à la version anglaise une introduction plus détaillée ainsi que des notes destinées à rapprocher certains passages et à en éclaircir d'autres. Nous emprunterons à la préface de la traduction, quelques renseignemens généraux sur l'ouvrage, et les compléterons par de nouvelles indications 3.

1 Translation of the Sanhità of the Sama Veda, by the Rev. J. Stevenson, London, 1842, in-8o, xv, 283 p. (Printed for the oriental translation fund).

2 Sanhità of the Sama-Véda, from Mss. prepared for the press, by the Rev. J. Stevenson, London, 1843, gr. 8o, v. 184 p. (Printed for the Society for the publication of oriental texts).

3 Colebrooke a parlé fort brièvement aussi du Sâma-Véda dans son mémoire sur les Vêdas. (Miscellaneous Essays, t. 1, p. 79-88).

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