nombrables passages scripturaires dont l'Église n’a point fixé, et probablement ne fixera jamais le sens, ainsi abandonné aux libres recherches de l'exégèse privée. Non, en vérité, la critique historique et la critique scripturaire ne sont point absolument identiques et leur position, à plusieurs points de vue, est très différente. Je viens de le prouver par des raisons auxquelles le dédain sera toujours une insuffisante réponse. Le jour où l'on se résoudra à tenir compte de ce principe essentiel, qui régit l'exégèse catholique, nous serons bien vite débarrassés de ces infiltrations protestantes qui ont envahi presque toutes les branches des sciences ecclésiastiques. Nos érudits nous donneront des travaux d'un caractère plus personnel. Au lieu de se faire les simples rapporteurs de l'exégèse d'Outre-Rhin, ils mettront leur science au service de la dogmatique révélée. Nous ne tarderons pas à avoir une exégèse, à nous, vraiment catholique et vraiment scientifique. C'est pour en hâter l'heureux avènement que ce livre a été écrit. FIN VI. Les Evangiles et la divinité de Jésus-Christ. VII. Valeur démonstrative du quatrième Evangile. CHAPITRE DEUXIÈME Explications contradictoires. I. Lettre du R. P. Lagrange au R. P. Fontaine. 48-71 49-56 56-71 71-118 72-78 78-84 |