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PLAN DU PLATEAU POUR PESER LES RUCHES AU 1/5

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E

figure 2

voit en A A' E et F les quatre coussinets supportant les leviers, it en C C et C' C' les quatre couteaux destinés à supporter les sinets fixés sous les tasseaux qui soutiennent le plateau supéOn voit en D la partie du grand levier qui sort du cadre par Duverture latérale et le couteau destiné à porter l'étrier portecet étrier n'est pas figuré sur ce plan, d'ailleurs il doit être ible et doit s'enlever dès que les pesées sont effectuées pour placé à l'abri de la pluie en même temps que les poids. Un seul 'et une seule série de poids doivent servir pr tous les plateaux.

ordinaires. Le levier supérieur se prolonge au-delà du centre en un bras B, D qui sort du cadre par une ouverture latérale ; ce bras porte un couteau à son extrémité, ce couteau est destiné à supporter un étrier H (fig. 1) pouvant recevoir les poids. La distance des couteaux supports A au couteau supportant l'étrier étant de om, 50, la distance entre A et c' et c' doit-être de om,05, de cette manière 1 kilo placé sur l'étrier en égalera 10 placés sur la plate-forme.

I

Ce principe, une fois compris, le constructeur pourra faire certaines modifications de détail, ainsi pour éviter de couder le grand levier, les coussinets qui servent d'appui aux couteaux les supportant, peuvent être surélevés; on n'aurait qu'à diminuer d'autant l'épaisseur de la traverse fixée sous la plate-forme.

Les dimensions que j'indique à l'extérieur om, 400m, 50, correspondent à peu près à la ruche Dadant-Blatt, mais on pourrait aussi adopter des dimensions différentes, soit om,40 0,75, on n'aurait qu'à allonger les leviers d'une longueur correspondante; avec cette modification on pourrait peut-être faire une bascule au 1/20, car le grand bras du long levier ayant om,75 de long, il serait sans doute possible de placer les couteaux sur le petit bras du levier à 0,035 du point d'oscillation. Une bascule au 1/20 serait préférable en ce qu'elle n'exigerait que 5 kilos de poids pour peser 100 kilos et il me semble que la sensibilité serait suffisante.

Le plateau ne nécessite pas des bandes de fer, ni les angles d'équerres; on pourrait, pour donner au cadre la rigidité nécessaire, clouer en dessous un fond en planche de 2 centimètres d'épaisseur. Le dessus de la plate-forme devrait être recouvert avec une tôle vernie débordant autour de o",04, les rebords iclinés préserveraient les leviers de la pluie et de la poussière.

Ce système dispense de contre-poids, car jusqu'à un certain degré le poids de la plate-forme ferait équilibre au poids des leviers; d'ailleurs il ne serait pas nécessaires de commencer à peser à o k. puisque cet instrument est destiné à peser les ruches qui ont toujours un poids mort, une tare d'environ 25 k.. poids plus que suffisant pour soulever les leviers.

Le seul reproche que l'on peut formuler contre cet appareil est que pour fonctionner il doit être placé sur un support et relevé à om,40 du sol, pour que l'étrier puisse être libre; sur la gure 1 il est représenté sur un support en briques. Pour les ches cet inconvénient n'en est pas un puisque, en général,

figure 3

es sont placées sur des tabliers en bois ou en maçonnerie enon à cette hauteur.

Pour le prix, il faudrait que cet instrument coûtat, avec les ids une vingtaine de francs et sans les poids environ 15 fr. ; e série de poids et quatre plate-formes coûteraient 70 francs, it le prix d'une bonne bascule, et ce ne serait alors pas bien ûteux.

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USERIE SUR LA VALEUR MELLIFÈRE

DES SOLS ET DE SES CULTURES

e recevais au début de la précédente campagne, une lettre in jeune homme qui me demandait des renseignements sur piculture et particulièrement qu'elles étaient les conditions ur qu'un terroir fût bon, au point de vue apicole.

Voici la réponse que je lui donnai; puisse-t-elle renseigner ux qui commencent.

La valeur apicole d'un terroir dépend : 1. de sa constitution géologique; 2. des cultures dominantes; 3. du système d culture.

Constitution géologique

Voici, par ordre de valeur mellifère et d'après les roches domi nantes, la suite des terrains.

1. Terres calcaires et sablonneuses;

2. Terres franches ou d'alluvions;
3. Terres argileuses;

4. Terres marécageuses ou tourbeuses.

Cultures

1. Prairies permanentes et prairies artficielles, pour l'é
levage;

2. Céréales, colza, prairies artificielles pour l'élevage;
3. Céréales, cultures industrielles, pâturages annuel
pour les moutons ;

4. Culture intensive: blé, betterave.

Systèmes de culture

Si les terres sont argileuses, elles sont froides et par les année humides, peu mellifères; si, au contraire, elles sont calcaires o sablonneuses, les années de grande sécheresse étioleront leur fleurs sur pied et la récolte sera à peu près nulle; donc, u terroir mélangé, c'est-à-dire présentant des régions argileuse: calcaires ou sablonneuses, sera le meilleur par suite de la dive sité des récoltes.

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Les terres argileuses se prêtent admirablement à la culture d la betterave; or, aujourd'hui, pour beaucoup de cultivateur pour ne pas dire tous, hors de la betterave, pas de bénéfice; bl betterave, tel est l'assolement; de fourrages, de prairies, peu o prou; dans ces régions les abeilles ne feront que végéter.

LE VIEUX BOURDON.

(L'Abeille de l'Aisne).

(A SUIVRE)

NUMÉRO 4

HUITIEME ANNÉE

AVRIL 1907

LA

Gazette Apicole de France

JOURNAL D'APICULTURE MENSUEL

Organe de l'ABEILLE DE LA VALLÉE DU RHONE et de la FRATERNELLE DES BASSES-PYRÉNÉES

S'adresser pour la Rédaction, l'Administration et la Publicité, à M. l'Administrateur de

** LA GAZETTE AFICOLE " à Montfavet (Vaucluse).

NOTA. La Direction déclare laisser aux Auteurs des Articles la responsabilité de leurs opinions. Les manuscrits ne sont pas rendus.

Pesage des ruches.

SOMMAIRE :

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Chronique. · Comment les abeilles et d'autres insectes savent-ils retrouver leur chemin. L'abreuvoir du rucher de la Capucine. Causerie sur la valeur mellifère des sols et des cultures. Revue des Revues. Conseils sur l'emplacement.

PESAGE DES RUCHES

M. Duchesne, le constructeur bien connu d'instruments de pesage, a qui nous avions communiqué l'article de notre collaborateur H. Ayme, nous a adressé quelques observations au sujet du dispositif que nous préconisions dans notre dernier numéro. Nous mettons sous les yeux de nos lecteurs la lettre de M. Duchesne.

J'ai bien reçu votre lettre du 19 courant ainsi que le numéro 3 de la Gazette Apicole annoncé et j'ai lu avec attention l'article concernant le pesage des ruches, qui m'a fort intéressé.

Il n'y a rien d'étonnant à ce que, jusqu'à ce jour, aucun constructeur n'ait songé à fabriquer des instruments spéciaux pour peser les ruches parce que ces instruments n'étaient pas demandés. Généralement, lorsqu'un acheteur veut une bascule il s'adresse à un intermédiaire, marchand de machines agricoles ou quincaillier; celui-ci consulte les catalogues des divers fabricants

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