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M. QUESNEL Auguste, de Marseille.-M. Quesnel fait plusieurs récoltes, ce qui lui permet d'exposer du miel de thym, de pittosporum, de bruyère, de tilleul. Miel de printemps en sections et en cadres.

Sa cire, en coquets petits pains, est un peu sombre.

Médaille de Vermeil

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M. ASSOUAD Edouard, de Marseille. Toutes nos félicitations à M. Assouad pour son miel et à Madame Assouad pour la façon fort décorative dont elle l'a présenté.

M. PINEAU, de Saint-Pompain (Deux-Sèvres), pour son miel blanc en pots et en sections et sa jolie cire.

M. C. GEOFFROY, de Saint-Saturnin-d'Apt (Vaucluse). Miel blanc; très jolie cire.

M. COUPA, d'Entressen (B.-du-Rh.)..- Miel jaune clair.

M. M. SICARD, de Marseille. -- Excellent miel fort bien présenté. A signaler une boîte vitrée contenant deux sphinx atropos ainsi que la chenille et la chrysalide de ce papillon très nuisible dans notre région.

Médaille d'Argent

M. René-Hippolyte-Ch. DE CITHARIS, à La Ciotat (B.-du-Rh.) Miel de différentes teintes parfumé à la fleur d'oranger.

M. GUILHEM, de Marseille.

M. PFEIFFER Gustave, de Marseille.

M. DE BARBARIN Henry, de Marseille (Bonneveine).
M. P. ROQUES, de Marseille, 12, rue Cannebière.
Docteur DUVIARD, de Gemenos (B.-du-Rh.).

Madame CARR, de Marseille ;

M. DE ROUX Lazare, de Marseille.

Madame Veuve BRUN, de Marseille.

Médaille de Bronze

M. Pierre FÉLIX, de Cavaillon (Vaucluse).
Madame HENRIET, des Milles B.-du-Rh).
M. l'abbé GRIMAUD, d'Abriès (Basses-Alpes).

M. RIVOIRE, domaine de Valmousse, Saint-Cannat (B.-du-Rh).
M. SEBIRE-BRIENS, de Villedieu, Marseille.

M. MALLET, de Marseille (Saint-Marcel).
M. JACQUART, de Marseille.

GROUPE V. Collections de plantes mellifères (ouvrages d'apiculture

Diplôme d'Honneur et Médaille d'Argent

Madame PITRAT, chemin de Saint-Simon, Lyon, pour sa re marquable exposition de plantes mellifères en fleurs coupées. M. Camille TOULOUSE, de Milḥau (Aveyron), pour son excellent petit << Manuel d'apiculture à l'usage des Ecoles primaires. >>

CONCOURS SPÉCIAL DE PHOTOGRAPHIES APICOLES (annexe du Concours d'apiculture).

Diplôme de Médaille d'Or

Ex-æquo MM. ALPHANDÉRY et AssoUAD, pour l'ensemble de leurs agrandissements.

Diplôme de Médaille de Vermeil

M. CHIRIS, de Marseille.

Diplôme de Médaille d'Argent

M. ROQUES, de Marseille.

Mention Honorable

MM COUPPA, GUILHEM, REY et SICARD, de Marseille.

Exposants hors-concours

M. SIRVENT, qui présentait d'une façon artistique un miel de tout premier choix.

M. CHIRIS, apiculteur, 7, place de la Bourse, Marseille. — Joli ei en petits pots fort bien étiquetės. Ruche trapézoïdale.

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M. BERTRAND, constructeur à Velars, près Dijon.' Miel blanc rayons et en pots. Cire en briques et en pains de forme très gante.

. C. COMBY, Castéra (Haute-Garonne).

Exposition for mplète de ruches et de tout l'outillage; nous remarquons son moire fort pratique, spéciale pour concours.

M. Léon BRUN, confiseur à Marseille, présentait des pastilles miel.

Hous devons complimenter et féliciter les promoteurs et orgaateurs de cette Exposition qui, nous n'en doutons pas, va ner un essor tout nouveau à l'apiculturé méridionale.

LES ABEILLES DU TONKIN

mais

e cas de multiplication par une reine non fécondée, ne peut donner naissance qu'à des mâles constitue un des nomènes les plus surprenants de la nature, appelé parthéénèse (1). Et ce phénomène, nous l'observons chaque jour, s nous en douter, sur bien des espèces, surtout celles du re puceron, où la fécondité se transmet sans l'intervention érée du mâle, à travers les générations successives de tout un I d'où l'explication des désastres que ces insectes causent ois à nos arbres et à nos récoltes, par leur extrême et rapide tiplication.

t celà n'est rien à côté de l'intensité de la vie des insectes s les deltas tropicaux.

a petite espèce d'abeille l' « apicula » domestiquée, n'attaque

e parthenos, vierge ; et genesis, création.

pas l'annamite, bien qu'il reste tête et torse nus en la manipu lant. Cela tient, dit-il, à ce qu'elle n'est pas méchante, quoique supérieurement armée. Je crois plutôt que l'odeur sui generis qu'il dégage, la fumée de tabac opiacé et celle des cay buong (1) dont il s'ennuage, éloignent les insectes et le garantissent d leurs piqûres.

Les ruches annamites sont généralement faites d'un trom d'arbre creux, de 40 à 50 centimètres de diamètre, scié sur un longueur de 60 à 80 centimètres, posé perpendiculairement su un support plus ou moins élevé, l'ouverture du bas bouchée demeure d'une planchette percée de trous pour l'aération, cell du haut également aérée et à peine close par de la terre glaise o de la bouse de buffle. Une petite fente perpendiculaire, vers partie inférieure du billot, sert de porte. Un liseré de chaux souligne, en guise de tablette et attire de loin l'attention de l'i secte rentrant au logis.

D'autres ruches sont en forme de tam-tam, peintes de ver millon et coquettes.

Des baguettes de bambou, fixées perpendiculairement à l'aid de la gomme laque, servent d'attaches aux gâteaux.

Les ruches sont toujours orientées vers l'est, abritées sous de arbres et couvertes d'un petit toit en forme de parasol fait ave quelques feuilles du latanier digite, afin de les préserver de ardeurs du soleil et de la pluie.

La miellée a lieu de mai à novembre. Pendant les mois d'hiver l'abeille vit sur ses provisions et sort peu; de belles journées soleillées lui permettent encore de butiner sur les nombreuse fleurs de la saison hivernale, principalement celles des liliacées des orangers, citronniers, etc.

De deux en deux mois, pendant la miellée, on peut faire un récolte. L'annamite juge le moment venu quand les abeilles res sortent de la ruche, les pattes rouges : c'est le signe qu'elles ne peuvent plus vider leurs corbeilles, le grenier étant plein.

(1) Baguettes d'encens faites de résine et de bois de Santal, répandant fumée odorante.

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L'extraction du miel se fait de nuit, à la lueur fumeuse d'un cay huong », la ruche ouverte par le haut étant transportée ns la maison. On dirige la fumée odorante et somnifère sur gâteaux, au fur et à mesure de leur enlèvement, afin d'en asser les abeilles dans les parties basses.

La ruche est complètement pillée pas un couvain ni le plus it fragment de cire ne reste à ces laborieux insectes qui, sans mais se rebuter, se remettent à l'ouvrage dès le lendemain. C'est seulement à la dernière miellée d'octobre ou de novemque l'on réserve quelques gâteaux pour la provision d'hiver. e chef la reine - dont l'annamite craint toujours le départ avec lui la colonie, est amputé des deux ailes et attaché à la Di intérieure; puis la ruche est replacée sur son support. Comme nourriture d'hiver, les abeilles trouvent à proximité pelures de fruits, des bananes, des mélasses de canne à sucre es pots de fleurs.

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e miel est extrait des gâteaux en les malaxant entre les ns. Il est recueilli et conservé dans des bols couverts, pour er qu'il se dessèche. Sa consistance reste toujours un peu e, sa couleur est blanc jaunâtre, son parfum est prononcé, goût est agréable, très varié, souvent un peu résineux, en on des nombreux fruits et fleurs de la famille des térébinthes esquels les abeilles ont butiné; mais cet arrière-goût est mun à la plupart des fruits indo-chinois, tels que mangue, e-dragon, litchi, etc., et n'a rien de désagréable.

est ainsi que le miel arrive dans les villes du delta, où il est pare surtout par les médecins et les pharmaciens. Il figure une foule de préparations internes et externes, aussi comées que secrètes, et affirmées souveraines contre les maux railles, les eczemas, les brûlures, les coups de soleil, etc. est-il pas de même chez nous ? Mais c'est surtout dans la nacopée infantile qu'il trouve son principal emploi, comme if, béchique, adoucissant, mixturé avec les huiles de ricin,, écoctions de pavot, de jusquiame, de graines anti-helmees, etc.

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