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1903

39

12 300 2711 30 296 35505,17 21813,23 57318,40 63 4,58 20,77

1822,00 23635,23

1904 32

12 000 3010 36 402 42197,70 25802,89 68000,59 62 5,67 22,59

1863,00 27665,89

1905 32

12 200 2019 34 965 35559,29 20251,90 55811,29 64 4,57 27,64

1968,87 22220,77

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2083,20

13 300 2601 35 751 41775,66 19843,76 61619,42 68 4,63 23,69 17 500 3583 38 529 41487,39 23891,60 65378,99 64 3,75 18,30 300,00 2099,52 26291,12

21926,96 =

1908 43

18 000 7539 82 579 99126,05 46701,26 145827,31 | 68

68 8,29 19,34 725,00 2750,00 50176,26

IIe SÉRIE. T. XVI.

37

Gérard a mis en vedette la précarité de l'existence dans les grandes villes de l'ouvrière privée de travail, l'on peut étendre ses observations aux pays autres que l'Angleterre.

Lorsque les femmes perdent leur travail, dit Mile Claire Gérard, elles sont dans une situation beaucoup plus précaire que les hommes, car elles n'ont pas des associations amicales et des sociétés de secours assez fortes pour les aider sérieusement pendant les mauvais jours. Leurs syndicats n'embrassent qu'une minime proportion des ouvrières d'un même métier et sont, en général, inexistants. »

L'histoire de l'ouvrière isolée aux prises avec la concurrence, écrit le P. Rutten, c'est, dans le système actuel, l'histoire de «l'agneau essayant de discuter avec le loup ». Toute tentative d'organisation syndicale pour la femme se heurte à trois grosses difficultés le grand nombre des ouvrières, leur isolement et l'antagonisme des milieux sociaux différents, auxquels elles appartiennent. La dernière de ces difficultés parait la plus importante; les femmes et les filles des petits bourgeois n'avouent pas volontiers à leurs amies qu'elles travaillent pour autrui. Or, ce n'est que par l'organisation syndicale que l'on pourra atténuer les effets de la concurrence, commencer à combler le puits sans fond du salaire dérisoire et remédier aux effets désastreux du chômage féminin.

Si les hommes privés de travail vont quelquefois au crime, les femmes roulent plutôt dans la fange et alimentent et augmentent l'armée du vice, ce redoutable agent de corruption physique et morale.

B.

BIBLIOGRAPHIE

I

TRAITÉ DES COURBES SPÉCIALES REMARQUABLES, PLANES ET GAUCHES, par F. GOMES TEIXEIRA. Ouvrage couronné et publié par l'Académie royale des Sciences de Madrid. Traduit de l'espagnol, revu et très augmenté, tome II. Coïmbre, Imprimerie de l'Université, 1909. In-4° de Iv-497 pages (1).

Dans le numéro de janvier de cette année. je me suis fait un plaisir de présenter aux lecteurs de la REVUE, le premier volume du Traité des courbes spéciales remarquables, planes et gauches de M. Gomes Teixera; le deuxième volume mérite tous les éloges que j'ai cru devoir donner alors au premier. A un certain point de vue, l'intérêt de l'ouvrage va même en croissant. Dans le premier volume entier, et la première moitié du second, M. Teixeira s'occupe d'un sujet sur lequel nous possédions déjà un travail analogue, les Spezielle algebraische und transcendente ebene Kurven, par M. Loria. Mais la dernière partie du second volume du Traité de M. Teixeira est absolument neuve, car elle a pour objet les courbes gauches auxquelles M. Loria n'a pas étendu son étude.

La partie bibliographique et historique du second volume du Traité des courbes nous semble écrite avec un soin particulier. Les indications intéressantes y abondent. Dans beaucoup de cas, bien entendu, ces indications ne font pas connaître des faits nouveaux. Mais loin de le reprocher à l'auteur, il faut plutôt le remercier de n'avoir pas craint de les répéter. Des ouvrages

(1) Ce volume forme en même temps le tome V des Obras sobre mathematica do Dr. F. Gomes Teixeira, publicadas por Ordem do Governo Portugues. Coimbra, Imprensa da Universidade, 1909.

comme ceux de MM. Teixeira et Loria sont des manières de dictionnaires destinés à donner rapidement le plus de renseignements possibles. Un de leurs mérites principaux est précisément de nous rafraîchir la mémoire et de nous épargner les recherches.

A propos de la bibliographie des courbes, voici deux observations faites au courant de la plume; simples remarques, n'ayant en rien le caractère d'une critique et portant sur de minimes détails.

Parlant de la loxodromie, M. Teixeira rappelle les travaux de Stevin sur cette courbe et nomme à cette occasion les Wisconstige gedachtenissen du géomètre brugeois. L'indication est exacte et le renseignement parfait pour un lecteur hollandais ou belge, mais en est-il de même pour les autres? Les Wisconstige gedachtenissen sont écrites en flamand de la fin du XVIe siècle, langue peu comprise par beaucoup de lecteurs. C'est un premier inconvénient. Il y en a un autre plus grave: Von Braunmühl(1) dit que l'ouvrage est rarissime, von fast unauffindbarer Seltenheit » (2). Avec les Wisconstige gedachtenissen, j'eusse nommé, me semble-t-il, les Hypomnemala mathematica, qui en sont la simple traduction. Les Hypomnemata parurent à Leyde de 1695 à 1608, en même temps que les Gedachtenissen et sont beaucoup moins rares que ces dernières. Ils sont surtout d'une lecture beaucoup plus facile pour la plupart des géomètres.

Cette première observation passera peut-être pour une vétille. Je n'attache guère plus d'importance à la seconde. La voici, cependant :

Dans ce deuxième volume, mais surtout dans le premier, M. Teixeira cite, à plusieurs reprises, des travaux de De Longchamps. Fort bien. Mais pourquoi ne pas nommer une seule fois le beau Cours de problèmes de géométrie analytique (3) de cet auteur? Ce Cours renferme tant de jolis théorèmes, d'intéressants problèmes, de propriétés de courbes introuvables dans d'autres ouvrages. De Longchamps lui-même le remarque dans la Préface: «Sauf de très rares exceptions, dit-il, je me suis systématiquement abstenu de prendre des exercices déjà

(1) Vorlesungen weber Geschichte der Trigonométrie. Leipzig, Teubner, 1900, t. I, p. 226.

(2) L'ouvrage est moins rare, en Belgique et en Hollande; la plupart des grandes bibliothèques le possèdent.

(3) En trois volumes in-8°. Paris, Delagrave, 1898-1899.

publiés; et même, pour donner à ce cours tout l'intérêt qu'il comporte, je me suis interdit les questions assez nombreuses, que j'ai proposées dans diverses publications mathématiques, notamment dans le JOURNAL DE MATHÉMATIQUES SPÉCIALES. >> Encore une fois, il ne faudrait pas attacher à ma remarque l'importance d'une critique. J'ai toujours eu un faible pour le Cours de problèmes de De Longchamps. Il ne me semble pas être apprécié à sa valeur et j'eusse souhaité le voir nommer à l'occasion; c'est tout ce que je voulais dire.

Reste en terminant à donner, par chapitres, comme nous l'avons fait pour le premier volume, la liste des courbes étudiées. Chap. VII. Courbes transcendantes remarquables. 1. Logarithmique. 2. Chaînette. 3. Tractrice. 4. Syntractrice. 5. Chaînette d'égale résistance. 6. Courbes des sinus, des tangentes et des sécantes. 7. Sur la courbe / sin (x+iy) / = c. 8. Quadratrice de Dinostrate. 9. Courbe élastique ou lintéaire. 10. Courbe isochrone paracentrique. 11. Courbes de Wallis. Courbe gamma.

Chap. VIII. Les spirales. 1. Spirale d'Archimède. 2. Spirale de Galilée. 3. Spirale de Fermat. 4. Spirale parabolique. 5. Spirale hyperbolique. 6. Le lituus. 7. Spirale logarithmique. 8. Spirale de Poinsot. 9. Spirale tractrice. 10. Tractrice circulaire. 11. Cochléoïde. 12. Clothoïde. 13. Pseudo-chainette. 14. Pseudo-tractrice.

Chap. IX. Les paraboles et les hyperboles générales. Les spirales correspondantes. 1. Les paraboles. 2. Parabole cubique. Parabole semi-cubique. 3. Les hyperboles. 4. Spirales paraboliques et hyperboliques.

Chap. X. Les courbes cycloïdales. 1. Cycloïde ordinaire. 2. Cycloïdes raccourcies et allongées. 3. Épicycloïdes et hypocycloïde. 4. Épicycloïde de Huygens ou néphroïde. 5. Hypocycloïde à trois rebroussements. 6. Développantes du cercle. 7. Épicycloïdes et hypocycloïdes allongées et raccourcies. 8. Rosaces, 9. Pseudo-cycloïdes. 10. Roulette de Delaunay.

Chap. XI. Sur diverses classes de courbes. 1. Perles de Sluse. 2. Courbe de Jean Bernoulli. 3. Les épis. 4. Les nouds. Les courbes de Descartes. 5. Courbes de Lamé. 6. Lignes de poursuite. 7. Spirales sinusoïdes. 8. Cassiniennes à ʼn pôles. 9. Courbes de Ribaucour. 10. Courbes de Serret. 11. Cycliques planes. Courbes de direction.

Chap. XII. Sur les cycliques sphériques. 1. Courbe de Viviani. 2. Courbes cyclo-cylindriques. Cassiniennes sphériques. 3. Hypo

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