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donc à considérer le générateur d'électricité et le générateur de rayons X.

Le générateur de rayons X est un tube de Crookes formé d'une ampoule de verre vide d'air et munie de deux électrodes : l'une, de forme concave est en aluminium, elle s'appelle cathode, on la réunit au pôle négatif du générateur électrique; l'autre est constituée par une lame de platine inclinée à 45° sur l'axe de la précédente, on l'appelle anode ou anticathode, on la réunit au pôle positif. Les deux électrodes sont séparées par un espace de plusieurs centimètres. Il faut donc que le courant électrique puisse franchir cet obstacle. C'est la raison pour laquelle le générateur d'électricité doit fournir du courant de haute tension, tel que celui produit par une machine statique capable de donner de longues étincelles entre les boules réunies aux collecteurs. La machine statique donnant du courant de haute tension se présente, dès l'abord, comme le générateur idéal. Pourtant en raison du caprice bien connu des machines statiques, en raison aussi de leur volume et de leur prix élevé, quand elles possèdent les nombreux plateaux nécessaires pour obtenir un courant d'une intensité notable, le générateur d'électricité le plus employé est la bobine d'induction, qui, à première vue, paraît inutilisable, car si elle fournit du courant de haute tension, ce courant est alternatif, et la borne qui est positive au moment de la fermeture devient négative au moment de l'ouverture. Heureusement le courant de fermeture a une tension moindre que le courant d'ouverture, et il est relativement facile d'escamoter l'onde de fermeture et d'obtenir ainsi un courant toujours de même sens, quand le courant d'ouverture passe seul dans le circuit. La suppression complète de l'onde de fermeture est l'idéal qu'on s'efforce d'atteindre, en intercalant dans le circuit un appareil disposé de telle façon qu'il

oppose une grande résistance au courant de fermeture qui est le plus faible, et laisse passer facilement le courant de rupture, qui, plus énergique, est seul utilisé.

La soupape de Villard, qui est le type des dispositifs de ce genre, est un tube de Geissler dans lequel se trouvent 1° une électrode à large surface constituée par un tire-bouchon d'aluminium enfermé dans la panse de l'appareil; 2° une électrode à surface réduite, emprisonnée dans un tube étroit. Sachant que l'émission cathodique est proportionnelle à la surface génératrice et que, d'autre part, cette émission favorise le passage du courant, on comprend que la soupape oppose une résistance nulle quand le tire-bouchon en aluminium fonctionne comme cathode, tandis que la résistance est grande si la petite électrode fonctionne comme cathode. Il faut done brancher la soupape de façon que le tire-bouchon d'aluminium soit relié à la borne qui est négative au moment de l'ouverture du courant. L'onde d'ouverture passe alors sans difficulté; mais quand, au moment de la fermeture du courant, le tire-bouchon devient positif, la petite électrode devenant cathode, la résistance est trop grande pour une onde par ailleurs peu intense, et le courant ne passe pas. Grâce à la soupape on a donc du courant pratiquement de même sens lancé dans le tube générateur de rayons X, dont nous allons voir sommairement le mode de fonctionnement.

La cathode recevant le courant convenable émet les rayons normalement à sa surface; ces rayons, dits cathodiques, sont convergents et le tube est construit de telle façon que le faisceau vienne frapper l'anticathode sur une surface aussi petite que possible. Les rayons X se forment au moment où le faisceau cathodique vient frapper l'anticathode, celle-ci est leur berceau, et les rayons cathodiques sont les pères des rayons X. Il faut savoir en outre que les tubes de Crookes

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Vue latérale interne du coude gauche chez un enfant; fracture juxtaépiphysaire de l'humérus.

Le cubitus et le radius conservent avec l'extrémité articulaire de l'humérus leurs rapports normaux, il n'y a donc pas de luxation. Mais l'humérus est fracturé et le fragment est déplacé en arrière.

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Vue postérieure d'une hanche gauche normale.

Cette radiographie donne des détails vraiment remarquables. On voit la tête fémorale dans la cavité cotyloidienne, on distingue nettement le col femoral dont le rebord supérieur se trouve en partie masqué par l'ombre du grand trochanter. Une ligne transversale réunit le grand et le petit trochanter, saillie que l'on voit en dessous du bord inférieur du col, c'est la ligne bitrochantérienne.

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L'articulation tibio-tarsienne est normale, mais on observe une fracture du 2 et du 3e métatarsien. L'ombre de ces
deux os se recouvre en partie, mais il est relativement facile de reconstituer leur double silhouette. (Voir plus loin
planche XIII).

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