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Vue antérieure du thorax d'un chien. Du coté gauche on aperçoit derrière le cœur une lame de plomb se présentant de profil; les mors de la pince (semblable au mors d'une minuscule pince à forcipressure sont entr'ouverts et prêts à saisir le corps étranger. -- Du côté droit on reconnaît un fragment de clou solidement retenu entre les branches d'une pince à mors fenêtrés. La figure montre en outre la possibilité d'extraire sous le contrôle des rayons X des corps étrangers ayant pénétré bien avant dans les voies respiratoires. C'est dans cette même région, par conséquent fort bas, que se trouvaient la plupart des corps étrangers que nous avons extraits. Voir travail original: JOURNAL DE RADIOLOGIE 1910 (Bruxelles), JOURNAL DES SCIENCES MÉDICALES 1910 (Lille.), Dr Maurice D'halluin.

fracture ou de luxation s'impose, la radiographie a encore sa raison d'être pour surveiller le maintien de la réduction et étudier la formation du cal. On croit souvent que l'appareil plâtré empêche la prise des radiographies; il n'en est rien: l'épreuve du poignet que reproduit la planche XV en est la preuve. Les

détails sont admirablement visibles.

Quand il s'agit d'une région difficile, telle que la hanche, l'appareil plâtré, souvent fort épais, diminue incontestablement la netteté de l'image. Il faut alors tenir compte de l'obstacle matériel, et se contenter d'épreuves moins riches en contrastes mais très précieuses encore à cause des renseignements qu'elles fournissent.

Quand un os a été fracturé, les deux extrémités intéressées sont le siège d'un travail actif de réparation qui aboutit à la formation du cal. La substance fondamentale est d'abord molle et flexible, mais peu à peu elle se consolide par l'addition de sels calcaires qui rendent à l'os sa solidité antérieure.

Indépendamment des fractures et des luxations, les os peuvent présenter des lésions que décèle fort bien la radiographie, qu'il s'agisse soit du développement de tumeurs, soit de déformations osseuses, soit de lésions du périoste.

Tout le monde a vu des radiographies des os des articulations. La radiographie des dents est moins connue. Il semble que ce travail ne doive pas présenter grande difficulté. Ne suffit-il pas de placer la joue contre la plaque pour avoir une bonne radiographie? Oui, à la rigueur; mais ces radiographies sont peu nettes, à cause de la superposition des ombres des maxillaires droit et gauche. On adopte donc une technique différente; le malade mord une plaque placée dans la bouche, et l'on dispose l'ampoule de façon à III SÉRIE. T. XVIII.

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avoir une projection des dents grandeur naturelle. Affaire de technique intéressant le spécialiste, mais inutile à détailler ici. La pose est nécessairement très courte; quand il s'agit d'enfants, une pose de quelques secondes est parfois trop longue. Témoin la planche XVII, fig. b, dont le flou indique un léger mouvement du patient. Cette épreuve est intéressante à considérer : on y voit une dent de lait prête à tomber et, derrière elle, une dent de remplacement. La radiographie était faite pour voir s'il existait du côté droit une incisive médiane, dont l'apparition se faisait trop attendre au gré des parents.

Les radiographies dentaires donnent de précieuses indications, soit que l'on veuille être renseigné sur la présence ou l'absence de dents qui restent dans la gencive, soit que l'on désire connaître la direction d'une dent mal placée, ou apprécier la longueur d'un fragment de racine. Impossible de passer en revue toutes ces indications, il suffit d'en avoir signalé quelques-unes.

Le système osseux n'est pas le scul que les rayons X puissent explorer; la radiographie des parties molles donne dans de nombreux cas de très précieux renseignements. Ici, la radiographie est réalisable tantôt directement, tantôt en recourant à certains artifices.

le

Elle est réalisable directement. En effet, les rayons X permettent d'établir la différence des densités des composants d'un corps. Quand done au milieu de parties molles transparentes, telles que poumon, se trouveront d'autres parties molles moins transparentes, telles que le cœur, des ganglions hypertrophiés, une tumeur du médiastin, leur silhouette se détachera avec netteté sur la plaque photographique. Grâce à la transparence poumon, on peut donc étudier les modifications de forme des cavités cardiaques, explorer l'aorte, déceler la présence des dilatations anévrismales.

du

Dans les cas où un processus pathologique, la tuberculose, par exemple, modifie la densité du parenchyme pulmonaire, ces altérations seront nettement décelées par l'exploration aux rayons X.

L'exploration radiologique de la cage thoracique est relativement aisée et des plus utiles au point de vue diagnostic. L'exploration de l'abdomen est également féconde en résultats, mais, en raison de l'opacité à peu près uniforme des viscères qui s'y trouvent, il faut, pour les différencier, recourir à certains artifices. Il est possible de faire apparaître la silhouette de l'intestin ou de l'estomac en diminuant ou en augmentant l'opacité de l'organe à étudier. Si l'on fait prendre à un malade un mélange de bicarbonate de soude et d'acide citrique, il se forme dans l'estomac un dégagement gazeux et l'organe se projette en clair sur l'ombre que présentent les viscères voisins.

Si, au contraire, on fait ingérer une bouillie bismuthée, l'augmentation d'opacité permettra d'apprécier la silhouette des organes creux, l'estomac d'abord, l'intestin ensuite, qui se remplira peu à peu de la substance opaque aux rayons X.

La radiographie (Planche XVIII), prise chez un foetus, dans l'estomac duquel on a introduit de la bouillie bismuthée, montre en noir la silhouette stomacale, tandis que l'on aperçoit en clair la silhouette du gros intestin, reconnaissable à ses bosselures caractéristiques. Cette radiographie est intéressante non pas seulement comme démonstration de la visibilité par contraste des organes abdominaux, mais aussi parce qu'elle semblerait confirmer l'opinion émise de la possibilité de faire, par la radiographie, le diagnostic de la mort. On a dit que chez le vivant l'abdomen montrait. en radiographie une opacité uniforme; après la mort la putréfaction faisant son œuvre, la masse intestinale montrerait, au contraire, une transparence d'autant

plus grande que l'on s'éloignerait davantage du moment de la mort. Ces assertions comprennent de nombreuses erreurs. On peut, chez le vivant, observer la transparence de la masse intestinale. Chez les enfants, la silhouette du foie se détache très souvent en plus sombre sur l'ensemble de la masse intestinale moins opaque. On peut, dans certaines circonstances, faire la même constatation chez l'adulte. Récemment, examinant avec un confrère un malade atteint de rétrécissement cancéreux de l'œsophage, nous avons pu dessiner à l'écran la silhouette du foie, celle de l'estomac, et celle d'une grande partie du gros intestin. Nous possédons plusieurs radiographies où apparaît en clair une portion du gros intestin distendu par les gaz. Nous laissons de côté la présence de gaz dans l'estomac dont la partie supérieure est le plus souvent visible en clair chez l'homme à jeun.

La constatation donc de la silhouette du tube digestif ne peut être donnée comme signe de la mort. Une épreuve radiographique serait le plus mauvais certificat de décès que pourrait réclamer de ses héritiers un homme hanté par la crainte d'une inhumation pré

maturée.

Si de la radiographie des parties molles du trone nous arrivons à celle des parties molles des membres. il faut reconnaître qu'en dehors de certains artifices applicables à des recherches anatomiques sur le cadavre, il est exceptionnel d'obtenir des détails dans les parties molles des membres, sauf dans les régions riches en tendons où ces derniers peuvent apparaître avec une grande netteté. Les vaisseaux sont-ils visibles? Nous avons dit, à propos de la cage thoracique, que l'ombre de l'aorte se détachait nettement grâce à la transparence du parenchyme pulmonaire, mais les vaisseaux des membres ne peuvent être

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