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FRANÇ

RANÇOIS, gardez-vous bien de fuivre ma méthode;

Que d'inutiles foins, & que de temps perdu! Dans mon ajustement, efclave de la mode, Je m'occupe en tous lieux de non individe. Vante--on mes fept pieds devant un Militaire, Quand il eft raisonnable, il leur livre l'a 'aut; Sans tout ce que je fais, on a le don de plaire ;; --? L'excès, 'dit on, 'eft toujours un défaut."

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A

Dépeignons maintenant ma petite famille D'a'ɔord, je suis souvent l'objet de vos défirs L'homme ne me craint pas pour une pécadille;, Qui me hait, pouffe en vain de douloureux foupirs; Je reçois dans mon fein mainte & mainte rivière; Bexiste p& je ne puis périr;

if s Veut-on d'un ennemi terminer la carrière?

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2 2 › Heureuk, V'il peut à temps me découvrir !** inasiland & Par M. Prevost de Montigny.) nook, olasandymai out and sha ond

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3 H 7

NOUVELLES LITTERAIRES.

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DES Loteries, par M. l'Evêque d'Autun. A Paris, chez Barrois l'aîné, Lib.quai ·des Augustins, N°. 19.

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201

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DA lang ob gob el ɛnist of up to 100) 2012 ANS le mouvement général qui entraîne prefque tous les efprits vers les opjets d'utilité publique, intérêt fi nouveau parmi nous, on doit être moins furpris de la multitude des Ouvrages mediocres produits par la circonftance actuelle, qu'étonné d'en voir paroître plufieurs dignes de lui furvivre &qubai tuoivrant en effet. Téis font ceux qui uniffent à la vigueur & à la pureté des vrais principes, une logique exacte & preffante, & le ton d'une talfon à la fois fage & hardie, animée fans être impétueufe, & rencontrant plutôt que cherchant le genre d'éloquence qui convient au fujer. Nous ne parlons pas du ftyle, ou plutôt de la diction; c'eft un mérite donné comme par furcroît aux efprits d'une certaine trempe, & il nous femble qu'on verra la preuve de cette vérité dans l'Ouvrage que nous annonçons.

On fait que depuis long-temps les Lote ries étoient jugées dans l'efprit des hommes fages & des vrais Adminiftrateurs ; mais les préjugés publics ne ceffoient de répéter en leur faveur plufieurs fophifmes accrédités & répandus par l'ignorance ou la mauvaise foi. M. l'Evêque d'Autún, après avoir montré l'invention Italienne des Loteries fous tous les afpects qui les étriffent & les déshonorent, combat & détruit les principaux fophifmes par lefquels on effaic de les défendre. Il attaque, il preffe, & enfin il accable fon ennemi de toutes les forces combinées du calcul, de la morale, de la politique, & de la Religion.

»

Son début annonce la jufteffe & la précifion de fes idées. La Nature, dit il dit-il, » à deftiné les hommes au travail, puif» qu'en les foumettant à des besoins tou» jours-renaiffans, elle n'a voulu leu ac

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corder que ce feul moyen d'y pourvoir » entièrement. Mais dans tous les temps, l'homme avide & pareffeux a voulu confommer fans le donner la peine de pro» duire : il a convoité le travail d'autrui, & de ce défir contenu par les Loix a dû fe former dans l'état de fociété la pailion du jeu, comme offrant les reffources les plus promptes pour »curer des richelles qu'on n'a pas contribué à faire maître 4.

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Il n'eft question ici que des Jeux de hafard, les feuls, en effet, qui écartent toure idée de travail ; & même dans un fujet auffi érendu, je me bornerai à parler des Loteries.

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L'Auteur avertit qu'il ne faut pas confondre avec les Loteries qu'il attaque, celles qui font partie des Emprunts publics; il indique les traits qui caractérisent celles-ci à leur avantage :» Mais toute autre Lotrie, dit-il, eft, par fa nature, fondée fur les efpérances qu'elle donne, & fur le profit affuré qu'elle perçoit. Le gain » de chaque joueur eft éventuel; la perte » de tous les joueurs réunis eft certaine; » par conféquent les bénéfices de la Lo»terie font infaillibles: tel eft fon carac»tère conftitutif, tel eft le principe évi"dent de fon injuftice". On fait qu'on a wonlu trouver quelque excufe à ce Jeu dans la deftination d'une partie de fes profits à des Inftitutions de piété & d'utilité publique.» Eh! depuis quand, poutfuit M. l'Ev. d'Autun, l'ufage d'un bien en » a-t-il donc purifié la fource fophifme injurieux, qui femble accufer d'avarice » & d'infenfibilité tout un Peuple généreux » & fenfible! cemme fi la pitié ne pouvoit plus être excitée que par un fentiment abject; comme s'il falloit néceffirement » tromper les hommes pour les rendre hu»mains; qu'on ne pûr les conduire à la bienfaifance que par la cupidité, & que

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nous fuilions réduits à l'aviliffante néceffité d'implorer le vice pour lui faite remplin les fonctions Lacrées de la vertue!

L'Auteur picou les fept combinaifons parcour que préfente la Loterie Royale de France a l'avidité des joueurs. Dans la première, la moins défavorable de toures, comme on fait la Loterie retient 16 & demi pour cent; dans la feconde, 23 fur cent; dans la troisième, environ 32:& demi fur cent; dans la quale PC & denir dans la inquième une dans la fixième 8&'un tiers, 'eriffu, dans la feprieine, 97 plus de trois quarts.

1:

Dans les Jeux de la Belle & du Biribi Jeux fi décriés, du l'Auteur, qu'on ofe à Pine en rappeler les noms, on va voir combien les profits des Banquiers font moins conf férables que ceux

et

angerie. Dana Le Jeu de la Belle e benefice des Banguiers étoit de 18 fur 196, & ils le réduifirent eux-mêmes, par puzleur, à 8 für 164. fem Dans le Jeu dut Biribi, le profit eft de 8 punde mes forcer par conféquent Swing keprifois moin- injuße, quer la Dorelezncependanulan & d'autre de ces Jeux our croéclarés infamesto v dlem al 12, 2,mot lalab zauzeal Auteur développe enfuite l'arrifice des combigaffons fedulantes par lefquelles la Loterie attire les dunes & fes victimes, & en accroît chaque jour le nombre; com

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