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de cas sitions.

ont suppléé à ce défaut par des prépo

Le sujet de la proposition et l'objet étant connus par la place qu'ils occupent, n'ont besoin d'aucune préposition pour être distingués, comme: Roma da principio ebbe i re. (Dav. An. di T. lib. 1.) Rome dans son commencement eut les rois. Les Latins appelaient le premier de ces rapports, nominatif; et le second, accusatif.

Pour marquer le rapport d'extraction, c'est-àdire, le principe d'où une chose résulte, d'où elle a pris son nom, et ce dont elle est composée, on se sert de la préposition di: statue di marmo (Boc.), statues de marbre. Les Latins exprimaient ce rapport par l'ablatif et la préposition de; templum de marmore, temple de marbre; tempio di marmo. Cette préposition sert aussi à mettre en rapport deux noms, dont l'un qualifie l'autre,

comme:

Parole di dolore, accenti d'ira. (Dante, Inf. 3.)
Des paroles de douleur, des accens de colère.

Le nom qualifiant et la préposition sont équivalens à un adjectif: statue marmoree; tempio marmoreo; parole dolorose, etc.

Le rapport d'attribution est marqué par la préposition a, et si le mot commence par une voyelle, par ad: simili ad oro (Boc.), semblables à de l'or; c'était le datif des Latins, auro similes.

Pour appeler une personne et pour saluer, on se sert du nom seul, sans aucune préposition.

EXEMPLE:

Dimmi, maestro mio, dimmi, signore.

(Dante, Inf. 4.)

Dis-moi, mon maître, dis-moi, mon guide.

C'était le vocatif des Latins.

Le rapport d'éloignement se marque par la préposition da; exemple: è umore che cola da ar bori. (Dav. G. di T.) C'est une humeur qui coule de certains arbres. Dans la préposition di, on peut élider la voyelle lorsqu'elle se trouve devant une autre voyelle; mais dans la préposition da, on ne fait point d'élision, non, comme le pré tend Vénéroni, pour ne pas confondre di avec da, mais pour ne pas changer le sens de la phrase, et pour conserver à ce dernier signe la force caractéristique qui le distingue particulièrement du premier; ce qui est d'une grande ressource pour exprimer certaines nuances du sentiment et de la pensée, comme nous le verrons en son lieu.

Ainsi nous ne parlerons jamais de nominatif, de génitif, etc., dénominations étrangères à la langue italienne,

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(1) Le but que je me suis proposé en plaçant un exercice à la suite de chaque règle, a été de forcer, par ce travail, les élèves à graver dans leur mémoire ces mêmes règles, par l'application qu'ils doivent en faire à chaque phrase; de l'enrichir en même temps de mots et de phrases italiennes, qui leur donneront insensiblement la facilité d'écrire et de parler un italien pur, exempt de gallicismes et de locutions étrangères au génie de cette langue. Ne me fiant pas à mes forces pour composer les phrases, j'ai été obligé de chercher d'abord dans les classiques italiens les phrases analogues aux règles énoncées, et j'en ai fait ensuite une traduction presque littérale; ce qui m'a forcé souvent d'employer des phrases et des tournures qui pourront ne pas paraître rigoureusement françaises; mais le lecteur judicieux en sentira facilement la raison.

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Anneau, anello ; fer, ferro. Ardeur, ardore; gloire, gloria.

Je ne vous appelle, non vi chiamo; bataille, battaglia; ni, nè; péril, pericolo.

La chaleur, il caldo; a été agréable, è stato piacevole; Rome, Roma; mais, ma; Ferrare, Ferrara ; j'ai éprouvé un air, ho provato un' aria; feu, fuoco.

Tantôt, ora; allant, andando; cette taverne, quella taverna; cette autre, quell' altra.

Don, dono; fortune, for

tuna.

Liens, legami;' amour,

amore.

Gage, pegno; amitié, ami

cizia.

En, in; cas, caso; mort,

morte.

C'est l'heure de man- C'est, è; l'heure, ora; man

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CHAPITRE TROISIÈME.

DES NOMS..

DES

que l'homme conçut l'idée d'exprimer par un langage composé de sons articulés, les pensées et les sentimens qu'il avait exprimés jusqu'alors par des cris inarticulés, le premier besoin qui se fit sentir, ce fut la nécessité de créer un signe pour désigner la chose dont il voulait parler, l'idée dans laquelle une autre idée était contenue; en un mot, ce qu'on appelle le sujet de la proposition. Les signes qui peuvent seuls remplir cette fonction, sont les noms; et c'est d'eux que nous devons nous entretenir actuellement.

Le premier emploi du nom est de représenter, le sujet de la proposition; mais il peut aussi servir de complément, soit à un autre nom, soit à l'idée qui lui est attribuée.

Ce qu'il importe de connaître relativement à ce premier signe de nos idées, c'est l'usage que l'on doit en faire, la formation des idées qu'il représente, et le rôle qu'il joue dans le discours; mais les distinctions que l'on en fait de noms propres, communs, de genre, d'espèce sont inutiles.

etc.,'

Parmi les noms, ou sujets de propositions, il y en a trois, io, je; tu, tu; se, soi; qui mé

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