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Suivant Beaufort, les forces de mer des États-Unis, sont de 20 vaisseaux de

guerre. En cas d'hostilités, l'armement dans les ports achevé, il y aura 9 grandes frégates, 12 sloops de 20 à 24 canons; 6 de 16 à 18, environ 10 cutters et beaucoup de galères; en tout 48 bâtimens de guerre. (Extrait du Propagateur, no, 290, du 18 vendémiaire an 7).

M. Harper, l'un des représentans de la Caroline du sud au congrès des États-Unis, présente, dans une lettre du 5 mars 1801, à ses commettans, le tableau politique de l'Amérique, au moment où M. Jefferson a été élevé à la présidence, et le compare

à celui qui commença l'administration fédéraliste. Il se fixe à l'époque de 1790 jusqu'en mars 1801, c'est-à-dire, un peu plus de onze ans. Cet auteur, qui sera cité plusieurs fois à l'article Amérique, dit que les fédéralistes ont acheté une marine de 39 bâtimens de différentes grandeurs, armés de plus de 870 canons, et montés de plus de 7,000 matelots et soldats de marine.

Forces de terre.

Beaufort porte les forces de terre des États-Unis, en tems de paix, à 32,580

hommes.

Le Gouvernement poursuit les préparatifs hostiles. Environ 2,000,000 de dolars ont été votés pour fortifier les côtes, acheter des canons, de petites armes et des munitions. On a levé 13,000 hommes auxquels il en sera joint 10,000 autres, si les hostilités commencent. 80,000 hommes de milice ont ordre de se tenir prêts. (Extrait du Propagateur, no. 290, du 18 vendémiaire an 7).

Revenus.

Suivant Guthrie, les revenus annuels des États-Unis étaient estimés, en 1796, à 7,188,001 dollars; mais le secrétaire de la trésorerie et le comité des finances de la chambre des représentans, ne les portaient, par estimation, qu'à 6,200,000 dollars.

Dans la Clef du Cabinet des Souverains, n°. 1270, (an VIII) on trouve un tableau statistique des États-Unis, pendant une suite de douze années, datées de Philadelphie le 27 floréal an 8: il énonce qu'en 1799, les recettes étaient de 12,777,000 dollars, et les dépenses de 10,354,000.

Beaufort ne porte les revenus qu'à 8,000,000 de dollars, ou 40,000,000 tournois.

Les revenus permanens sont évalués à 10,600,000 dollars, outre les ressources temporaires regardées comme snffisantes pour faire face aux demandes qui peuvent être faites contre les États-Unis en conséquence du 6e. art. du traité avec la Grande-Bretagne, et de l'art. du traité avec la France. (Ext. du Moniteur, no. 144, du 24 pluviose an 10).

Les revenus tombèrent, en 1779, de 7,400,000 dollars, recette de 1788, à 6,430,000 dollars. En 1788, la recette monta tout-à-coup à 8,800,000 dollars. En 1801, la recette présumée par M. Harper, a dû être de 14,700,000 dollars, et la dépense de 11,759,000 dollars. Otez cette somme de 14,000,000 dollars, montant des revenus de l'année, reste une balance nette de 2,641,000 dollars. (Lettre de M. Harper).

Dette publique.

Beaufort porte la dette à 42,375,000 dollars, ou 210,000,000 liv. tournois.

Gallatin, représentant au Congrès, a assuré, dans son ouvrage sur les finances des États-Unis, publié en 1796, que la dette publique, à cette époque, était bien de 78,697,410 dollars 12 cents.

Cette dette sera effrayante pour l'avenir, si l'on y ajoute 2,400,000 dollars par an. En 1816, par exemple, elle serait accrue de 48,000,000. La recette égale à peine la dépense actuelle. En 1799, le Gouvernc

ment a fait un emprunt de 5,000,000 de dollars à 8 p. 100 d'intérêt par an, afin de lever 12,000 hommes de troupes, et d'augmenter sa marine.

En 1790, nous avions une dette de 76,000,000 dollars, dit M. Harper, dans sa lettre du 5 mars 1801 : les fédéralistes ont liquidé cette dette énorme. Ils en ont ponctuellement payé les intérêts, une portion considérable du capital a été remboursée, et il s'est établi un système de revenus solide et permanent, à l'aide duquel les intérêts pourront être régulièrement payés, le capital progressivement réduit, en un mot, lá dette entière éteinte en vingtquatre ans.

"

Suivant Guthrie, dans le compte rendu de la situation des finances des Etats-Unis, on a trouvé un déficit dans les recettes qui, suivant la plus basse estimation, exige, d'ici en 1823, une augmentation annuelle de revenus de près de 2,000,000 de dollars.

Le total de la dette au 1er janvier 1802 peut s'évaluer à 77,881,890 dollars. Elle est susceptible d'être liquidée en totalité en

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