Histoire de Philippe II ...: L'Espagne et l'Europe jusqu'au départ de Don Juan d'Autriche pour les Pays-BasE. Plon et cie, 1881 |
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Sayfa 327 - Le massacre fut un acte, non pas « prémédité, mais inopiné ; ils ne voulaient la mort que de l'amiral, en « faisant croire que le duc de Guise en était l'auteur ; ils comptaient se « disculper de ce meurtre près des principaux Huguenots du royaume, de « ceux d'Angleterre et des protestants d'Allemagne ; mais, comme le coup « d'arquebuse fut mal dirigé et comme l'amiral apprit d'où il venait, ils « se déterminèrent à se découvrir et à faire ce qu'ils ont fait.
Sayfa 121 - Gomès, le xxvn' du passé, qu'il ya plus de trois ans qu'il s'apercevoit bien que ledict prince estoit encore plus mal composé de son cerveau que de sa personne, et qu'il n'auroit jamais l'entendement bien rassis, ainsi que ses actions depuis...
Sayfa 117 - ... sa demeure le peut tenir pour son ennemi capital et de sa ville, car il les destruira de tout son pouvoir. » Quand le duc d'Albe vint prendre congé du prince en partant pour la Flandre, il se vit assailli par lui, et ne put éviter un coup de poignard qu'en saisissant le bras débile de l'infirme et en le désarmant de force 3, grave dérogation à l'étiquette, dangereux oubli de la soumission envers la famille élue de Dieu.
Sayfa 253 - Il estoit vestu d'une juppe de damas cramoisy, et d'un manteau noir avec du passement d'or, les chausses de taffetas noir et le bas de chamois bronzé , son chappeau de taffetas noir couvert de force plumes blanches et noires...
Sayfa 301 - Beauvoir *:« j'ay la plus belle » patience que vous ouistes jamais dire je suis assaillie es» trangement d'ennemys et d'amys, et ne suis assistée de » guières de gens. M. le comte Ludovic de Nassau me sert » infiniment, et se range tout à moy je m'esbahis comme » je peux porter les traverses que j'ay, car l'on me gratte, l'on » me picque, l'on me flatte, l'on me brave, l'on me veut tirer » les vers du nez, sans se laisser aller i. » depuis lors n'avait cessé de lui porter uneaffïction...
Sayfa 122 - les travers d'intelligence et de caractère qui le privent absolument de l'aptitude nécessaire au gouvernement d'un état...
Sayfa 121 - ... armes, cloué les volets, saisi les papiers : « Mais je ne suis pas fou ! » s'écrie en pleurant don Carlos. En prenant la détermination d'enfermer son fils, Philippe accomplissait un devoir envers les habitans de ses immenses états, le devoir de les soustraire aux chances de la toute-puissance d'un monstre. La moitié du monde soumise aux fureurs d'un halluciné, c'eût été une calamité dont nous souffririons encore aujourd'hui.
Sayfa 189 - ... pauvres êtres se suspendaient les uns aux autres et se lamentaient. On ne saurait nier que voir la dépopulation d'un royaume est la plus grande pitié qui se puisse imaginer.
Sayfa 123 - J'ai voulu faire en cela un sacrifice à Dieu de ma propre chair et de mon sang, et préférer son service et ses intérêts et le bien de la chrétienté à toute autre considération humaine.
Sayfa 169 - Il estoit fort beau, comme j'ay diet , et de bonne grâce , gentil en toutes ses actions, et courtois, affable, d'un grand esprit, et sur tout très brave et vaillant , et qui croyoit le conseil, et luy obeissoit fort pour se faire grand , comme il le fust esté si la mort ne l'eust prévenu.