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dans des téléphones que l'on dispose dans une salle d'écoute sur la passerelle.

Quand le navire se rapproche du câble-guide en faisant route perpendiculairement à sa direction, les sons perçus aux téléphones des enroulements transversaux augmentent d'intensité, alors que les appareils reliés aux bobinages longitudinaux restent muets. L'inverse se présente pour une direction du navire parallèle au câble. Cet ensemble est complété par deux cadres horizontaux de 2,50 mètres sur 1 mètre également, disposés, l'un à tribord, l'autre à bàbord, aussi écartés et élevés que possible. Ils portent chacun un enroulement unique, connecté aussi à des téléphones qui permettent de recevoir les sons correspondant aux courants qui y sont induits dans un rayon de 6000 mètres. Le cadre horizontal le plus rapproché du câbleguide donnant une réception téléphonique plus intense que l'autre, il est possible par cette disposition de situer très nettement de quel côté du câble se tient le navire quand il court parallèlement à lui.

Pratiquemeut, un navire arrivant du large et voulant entrer dans un port, recherchera d'abord l'extrémité du câble-guide dont la position sera tracée sur les cartes marines, en repérant sa marche au moyen de l'écoute sur l'enroulement de 60 spires du cadre A. Une fois le contact pris sur la bobine de 10 spires, il suffit de suivre la direction du câble en se disposant à droite de celui-ci, l'autre côté étant réservé aux navires sortant du port.

D'après des expériences récentes, des dirigeables et hydroavions pourraient, dans des conditions analogues, suivre un câble sous-marin immergé entre deux ports. A 200 mètres d'altitude, la portée de réception est de 3,200 mètres.

Le système est aussi applicable à la navigation aérienne audessus de la terre dans ce cas, on utilise une ligne montée sur poteaux et rappelant l'aspect d'une ligne télégraphique.

L'installation du port de Brest est en voie d'exécution; son cable-guide aura 80 kilomètres de longueur et couvrira tous les dangers de l'entrée. Des équipements semblables sont envisagés pour d'autres ports, notamment pour les communications entre la France et l'Angleterre. Cette découverte ouvre à la navigation des horizons niveaux et dès à présent on peut dire que là où se trouveront des câbles-guides, les dangers de la brume et des récifs n'existeront plus.

La télégraphie et la téléphonie sans fil à bord des aéroplanes (1). — Le développement que tend à prendre l'aviation commerciale exige que les aéroplanes utilisés pour des services réguliers soient munis d'appareils de télégraphie et de téléphonie sans fil perfectionnés. Il est, en effet, nécessaire que le pilote puisse se mettre en communication avec les stations. météorologiques échelonnées sur sa route et chargées de lui fournir des indications sur les conditions atmophériques. Il doit pouvoir correspondre avec les aérodromes près desquels il passe et ceux où il désire atterrir; en mer, il peut être indispensable d'appeler des navires au secours en cas d'accident ou pour toute autre cause. Entre appareils en vol même, il est souvent avantageux de s'informer mutuellement de la vitesse et de la direction du vent ou de se transmettre des renseignements de service.

En général, on ne prévoit pas à bord d'un aéroplane commercial la présence d'un télégraphiste spécialiste. On laisse au pilote ou à son aide le soin d'utiliser les appareils de télégraphie et de téléphonie sans fil. Il est donc de toute nécessité de simplifier ceux-ci au maximum et de rendre leur emploi aussi pratique que possible. Comme on ne dispose que de fort peu de place près du pilote, on fait le plus souvent usage de la commande à distance. Les principales pièces de l'appareillage, telles que les valves d'émission, les circuits oscillants, inductances, condensateurs, amplificateurs, etc., sont réunis dans une ou deux caisses attachées en un endroit quelconque du fuselage, où elles gènent le moins. Ces circuits sont alors contrôlés par un petit commutateur émission-réception et un dispositif d'accord placés à portée immédiate de l'opérateur.

Un point important à considérer est la réduction du poids des appareils; or, la pièce la plus pesante est l'accumulateur à basse tension nécessaire pour l'alimentation de la lampe-valve d'émission et de réception. On a imaginé, pour l'éliminer, le dispositif suivant : Il est d'usage d'employer pour la production du courant à haute tension servant à la transmission, un générateur entrainé par une petite hélice. Il porte ordinairement, outre l'enroulement à haut potentiel donnant en moyenne 1500 volts, un second bobinage à courant continu, basse tension qui sert pour l'excitation. En augmentant l'importance de ce dernier, on peut en retirer également le courant voulu pour

(1) THE WIRELESS WORLD, août 1920.

l'alimentation de la lampe-valve. Seulement, dans l'application on se heurte à deux difficultés. La première, c'est d'obtenir une intensité constante avec des vitesses de rotation variables et la seconde, plus sérieuse, est d'éviter que l'influence du redressement du courant au collecteur ne se fasse sentir dans les circuits oscillants. Cependant, aucun de ces deux inconvénients n'est insurmontable et, en étudiant bien la construction de la génératrice, il est possible en augmentant son poids de 1000 à 1500 grammes de supprimer complètement les 12 à 15 kilos de la batterie. Pour le contrôle du courant, le mieux est d'utiliser un petit régulateur Tirill qui donne complète satisfaction à cet égard. En ce qui concerne l'influence du collecteur, une construction soignée la diminue beaucoup. On peut l'éliminer complètement en disposant en dérivation entre les bornes à basse tension une petite batterie tampon. Comme protection supplémentaire, on entoure parfois les circuits oscillants d'un écran métallique.

On utilisera vraisemblablement dans l'avenir le courant à haute tension du générateur d'émission pour la réception, ce qui permettra de diminuer encore le poids de l'appareillage, en supprimant la batterie de piles sèches actuellement en usage.

Les stations fixes avec lesquelles les aéroplanes ont à se mettre en rapport travaillent sur des longueurs d'onde nettement déterminées. Il est donc nécessaire que l'appareillage de bord soit prévu pour que sans difficulté l'opérateur puisse rapidement modifier et ajuster sa longueur d'onde d'émission pour la mettre en accord avec celle du poste où il veut envoyer un message. A cause du bruit du moteur, les microphones utilisés doivent. être établis de façon qu'ils soient peu affectés par lui tout en permettant une transmission claire de la parole. On n'arrive à un bon résultat dans cette voie qu'en les choisissant suivant le plus ou moins de bruit que fait le moteur. Dans l'avenir, il est à prévoir qu'on munira les microphones d'amortisseurs réglables de manière qu'un seul et même appareil puisse convenir pour travailler à proximité de moteurs plus ou moins bruyants.

La sécurité de fonctionnement qui est une condition essentielle à bord des aéroplanes exige une construction solide des appareils et des circuits. Ils doivent être à même de supporter sans dommages les vibrations et les chocs auxquels ils peuvent se trouver soumis.

En général, on n'éprouve pas de difficulté pour réaliser une

bonne transmission téléphonique entre l'aéroplane et le sol du moment que les circuits sont bien établis, mais la transmission inverse est beaucoup moins facile. Pour que le pilote puisse comprendre distinctement ce qu'on lui dit, il faut, à cause du bruit intense qui règne sur l'appareil en plein vol, que la parole ne soit guère déformée. A ce point de vue, il est préférable de faire usage de téléphones-récepteurs de grand diamètre avec gros diaphragmes qui déforment moins les sons que ceux de faible diamètre et de mince diaphragme.

Les étincelles de la magnéto d'allumage du moteur provoquent fréquemment des troubles dans les appareils de réception et brouillent les messages reçus. Pour les éliminer, il suffit de disposer des écrans magnétiques autour du système d'allumage et des circuits oscillants.

MAURICE DEMANET,

Ingénieur civil.

OUVRAGES RÉCEMMENT PARUS (1)

ARCHIVIO DI STORIA DELLA SCIENZA, diretto da Aldo Mieli. - Vol. I. 1920. — Nardecchia, Roma.

Cette Revue paraît en 4 fascicules par année. Elle a pour but d'accueillir et d'organiser le travail fait en Italie concernant l'histoire des sciences particulières, de la philosophie, et en général du développement de la culture scientifique.

L'ARCHIVIO contiendra : - une série d'articles originaux sur diverses matières une revue bibliographique des travaux italiens d'histoire des sciences - une revue bibliographique des travaux étrangers importants des notes et comptes rendus développés.

Prix de l'abonnement: 35 lires pour l'Italie; 40 lires pour les autres pays.

Ernest Lebon.

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- TABLE DE CARACTÉRISTIQUES DE BASE 30 030 donnant en un seul coup d'oeil les facteurs premiers des nombres premiers avec 30030 et inférieurs à 901800900. Tome 1 (fasc. 1). Tableau II' = Bk +1. Table des caractéristiques K<30030, K variant de 1 à 4680.— Un vol. (28 × 23) de XXIV-56 pages, broché. 15 fr. Majoration temporaire : 100 %. Paris, Gauthier-Villars, 1920.

Dans l'Introduction l'auteur expose la méthode inventée par lui en 1912 et qui permet de renfermer sous un nombre relativement restreint de caractéristiques le secret de la composition des nombres. Le mode d'emploi, qui est seul nécessaire à connaitre pour savoir se servir de la table, indique comment on lit dans la table de caractéristiques et comment on se sert du tableau I.I' Bk+1. Aucune connaissance spéciale n'est demandée au calculateur qui effectue mécaniquement le calcul élémentaire indiqué.

A, Buhl, prof. à la Fac. des sciences de Toulouse. GÉOMÉTRIE ET ANALYSE DES INTÉGRALES DOUBLES. - Un vol. de 68 pages (208 × 130) avec 4 fig. dans le texte. - De la collection « Scientia ». Paris, Gauthier-Villars, 1920. Prix 3 fr. Majoration temporaire : 100 %.

Table des Matières: CHAP. 1: L'identité fondamentale. Formules de Riemann et de Stokes. CHAP. II Géométrie de la formule Stokes. Travaux de MM. G. Humbert et G. Koenigs. CHAP. III: Intervention des courbures, des contours et des cloisons. Formules d'Ossian Bonnet et de M. P. Appell. - CHAP. IV: Étude de la formule (H). Travaux de M. E. Goursat - CHAP. V: La formule de Stokes sur les surfaces algébriques. Travaux de M. E. Picard.

Hatton J. L. S., M. A. prof. Univ. of London. · THE THEORY OF THE IMAGINARY IN GEOMETRY TOGETHER WITH THE TRIGONOMETRY OF THE IMAGI

NARY. Un vol. de VII+ 215 pages (24 × 17). Cambridge University Press, 1920.

(1) Sous ce titre la Rédaction annonce, sans pour cela en donner d'appréciation, les ouvrages récents. Elle se réserve de publier ultérieurement l'analyse critique de ceux qu'elle juge devoir intéresser spécialement ses lecteurs.

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