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position de Paris, et il y a été particulièrement admiré. Mgr l'évêque de Nimes, qui vient de rétablir la liturgie romaine dans son diocèse, avoit nommé une commission pour examiner les différentes éditions du missel et du bréviaire, imprimés tant en France qu'en Belgique, ou ailleurs; cette commission, composée de plusieurs ecclésiastiques, a fait choix de l'édition que nous annoncons. Sur son rapport, le prélat l'a adoptée pour son diocèse. Ce fait en dit plus que tous nos éloges.

3. Liber Sacerdotalis seu Scutum fidei ad usus quotidianos sacerdotum, operâ et studio rev. P. Conradi Boppert, monachi Congregationis Benedictinæ, etc. Pars II à Dominica V post Epiphaniam usque ad diem S. Pasche. Bruxellis 1855 apud Goemaere, Vol in-24 de 645 p. Prix 2 frs. L'ouvrage entier aura 6 volumes. (Voy. nos livraisons 255 p. 51, et 258 p. 510).

4. Maximes spirituelles et diverses instructions très-utiles pour les personnes consacrées à Dieu, les directeurs des âmes et les fideles qui ont à cœur leur salut et leur perfection. Par le R. P. Joseph Pergmayer, S. J. trad. de l'allemand par un prètre du diocèse de Liége. Liége 1855, chez Lardinois, vol in-12 de 520 p. Médilations sur les sept dons du Saint-Esprit, par le mème, auteur. Liége chez Lardinois 1855, vol. in-2 de 107 p. Les deux volumes portent une double approbation ecclésiastique. Ils se vendent au profit des œuvres de la Propagation de la Foi et de la Sainte-Enfance. Ils conviennent aux fidèles en général, et spécialement aux personnes religieuses.

5. Recueil de chefs-d'œuvre de poésie et d'éloquence françaises, à l'usage des colléges et des maisons d'éducation. Namur 1855 chez Douxtils; vol. in 8. de 247 p Prix 2 frs. L'éditeur a voulu se conformer au conseil de Rollin, en donnant un petit nombre de bonnes pièces en entier. L'Athalie de Racine, le Lutrin et l'Art poétique de Boileau, quelques odes de J. B. Rousseau, de Le Franc de Pompignan, etc., une pastorale de Mme Deshouillères et une élégie de La Fontaine telles sont les pièces de poésie choisies par l'éditeur. Nous ignorons pourquoi il a rangé dans le genre didactique une fable de Stassart (Le trone de neige), ni pourquoi cette fable passablement médiocre est la seule du recueil. Pour l'éloquence, nous trouvons un sermon de Massillon, l'oraison funèbre du prince de Condé par Bossuet, un discours de M. de Montalembert, un autre d'O'Connell, etc. L'idée qui a présidé à la confection de ce recueil est bonne.

6. M. Goemaere, à Bruxelles, vient de mettre en vente le 5me volume de la traduction flamande des Méditations pour tous les jours de l'année à l'usage des religieuses, par M. l'abbé Vaullet, directeur spirituel de l'hospice à Annecy, etc. Ce volume, comprenant 378 p., nous présente 5 méditations sur les tentations, 9 sur la tristesse, 8 sur le bon et sur le mauvais exemple, 5 sur la vie purifiante, 3 sur la vie éclairante, 3 sur la vie unitive, 18 sur le sacrement de pénitence, 9 sur les confesseurs, 14 sur le S. Sacrement de l'autel, 6 sur la sainte messe, 4 sur la grâce, 7 sur l'imitation de Jésus-Christ, 8 sur la douceur.

7. Flore de Namur ou description des plantes soit spontanées,

soit culti vées en grand dans la province de Namur, observées depuis 1850; accompagnée de tableaux analytiques, des étymologies des noms, des propriétés des plantes, etc., etc., par A. Bellynck. de la Compagnie de Jésus, professeur d'histoire naturelle au collège N-. D. de la Paix. (Plantes vasculaires.) Namur 1855 chez Douxfils; vol. in8 de 555 p. comprenant la matière de 5 volumes in 80 ordinaires; prix 5 frs. Voici le sommaire de ce que ce livre contient : Préliminaires. Notions élémentaires de botanique. Conseils pour la confection d'un herbier. Vocabulaire ou explication destermes employés dans les descriptions. Tableau méthodique des familles végétales. Tableaux analytiques des familles et des genres. Flore de Namur. Les plantes sont groupées par familles naturelles et disposées selon la méthode de Jussieu modifiée d'après les progrès de la science. Tous les noms sont en latin et en français : chaque nom est accompagné de son étymologie. Les familles, les genres et les espèces sont decrits avec soin; on en fait connoître, toutes les fois qu'il y a lieu, les propriétés et les usages. La station générale et les localités particulières où croît chaque espèce sont signalées à la suite des descriptions. L'auteur a mentionné transitoirement, à leur place respective, les plantes généralement cultivées dans les jardins et les plantes exotiques les plus importantes. Une liste des plantes réputées indigènes et qui n'ont pas encore été observées dans la province de Namur, sert de complément à la Flore. Enfin une table générale des familles, des genres, des espèces et des synonymes, suivie d'une table des noms en français, termine l'ouvrage.

8. M. Van J. Edom, à St-Nicolas, mis en vente le 4° volume Sermonen van den Z. E. P. Compeers, lector der godsgeleerdheid en provinciael der derde orde van den H. Franciscus, gezegd Begaerden. Ce volume contient 14 sermons pour les quatorze derniers dimanches après la Pentecôte, et 2 sermons pour l'Assomption et l'Annonciation de la Sainte Vierge.

9. Geschiedenis der katholieke Kerk, door Cl. Siemers, voormalig Professor aan het Gymnasium van Munster. Uit het Hoogduitsch vertaald en bewerkt door een R. K. Priester. Maastricht, Drukkery van Van Osch-America en C, 1855. Vol. in-8o de 400 p. Prix 2 fr. Cet ouvrage est le meilleur abrégé que nous connoissions de l'histoire ecclésiastique. L'exposition des faits est claire et précise, les détails inutiles y sont évités avec soin. Dans chaque période de l'histoireecclésiastique, l'auteur traite successivement du développement et des luttes de l'Eglise, de ses institutions et en dernier lieu de son culte. Tout l'ouvrage respire l'attachement le plus sincère et le plus dévoué à l'Eglise catholique. Nous osons le recommander en toute confiance, non seulement aux petits séminaires, mais aussi aux Colléges, aux écoles normales et à tous les établissements d'instruction moyenne.

10. Etoiles filantes. Le retour périodique de ces petits astres, au mois d'août, n'a pas fait défaut cette année con me en 1854. Dès le 7 août, on a pu observer, à Bruxelles, que le nombre de ces météores dépassoit déjà la moyenne d'une nuit ordinaire. Le 9 août, la moyenne a été de 38 étoiles par heure; le 10 août, de 60,5 par

heure; le 11 août, cette moyenne a atteint 68,5 par heure. Le lendemain, l'état du ciel a empêché d'observer, et l'on n'a pu vérifier si le phénomène avoit atteint le 11 son plus grand développement.

11. Tremblements de terre en 1855. Depuis 1755 à 1855, c'est-à-dire pendant l'espace d'un siècle, aucun choc souterrain ne s'est produit. Ce qu'il faut observer aussi, c'est que les pays où des tremblements de terre eurent lieu en 1755 et 1756, sont les mèmes que ceux qui ont souffert cette année. Dans ces années, de mème que dans la présente, des chocs successifs se sont fait sentir d'abord en Orient, notamment dans les environs de Brousse. et ont suivi ensuite la direction de la Suisse, Ces derniers ont commencé le 25 juillet dernier, et les journaux suisses ne mentionnent de détonations que jusqu'au 9 du courant. Le 4 juillet, des chocs souterrains ont eu lieu à Bouda à 11 1/2 heures du matin et à 9 1/2 heures du soir dans la direction de l'est à l'ouest. Le 13 juillet eurent lieu plusieurs secousses pendant à peu près une demi-heure et toujours dans la mème direction. A Ternate aussi on a ressenti de violentes secousses. Elles commencèrent le 14 juillet à 11 heures du matin et continuèrent par intervalles pendant toute la nuit et les six jours suivants. Là, la direction étoit du nord au sud, plusieurs fois aussi verticale. On ressentit aussi des secousses à Dodinga (Halmaheira); un choc très- violent se fit sentir le 14 juillet, à 4 heures de l'après-midi, d'abord dans une direction horizontale, ensuite dans une direction verticale. Un grand nombre de maisons ont été renversées, Le 17 juillet, de très-courts intervalles séparoient les secousses. Dans l'ile de Tidor, les dégâts ont été encore plus grands qu'à Halmaheira. 25 maisons sont devenues inhabitables, et 10 hommes et 14 femmes ont été tués pas les blocs de pierre qui étoient lancés de la montagne de Dojado.

12. Chemin de fer des Etats-Unis. On lit dans le Courrier des Etats-Unis : « Certes, il ne viendra jamais à l'idée de personne de nier les immenses avantages que vaut à la civilisation la découverte de la vapeur. Sous ce rapport, il n'est guère de pays qui en ait tiré meilleur parti que les Etats-Unis, Mais toute médaille a son revers, et en voici la triste preuve : Le Lloyd's Steamboat Directory nous apprend que, depuis son tntroduction dans la navigation des eaux de l'Ouest, la vapeur y a couté la vie à 39,672 personnes, et causé la perte de 381 bateaux avec leurs cargaisons. Le tout montant à une somme de 867,000,000, Nous ignorons à quelle époque précise s'arrète cet effrayant récensement; mais chacun sait que, malheureusement, le compte reste toujours à de nouveaux appoints. »

15. Pont du Rhin à Cologne. Ce pont, qui doit être prochainement construit, aura des proportions colossales. Il reposera sur cinq arches de près de 100 mètres d'ouverture, surmontées de tours. Cing voies doivent y être établies, deux pour le railway, une pour les voitures et deux pour les piétons. Ces cinq voies seront couvertes d'un treillage en fer et formeront autant de galeries, dont la perspective produira un effet grandiose. Le modèle en relief de ce pont est déposé dans une galerie de tableaux à Cologne et excite l'admiration des visiteurs.

IMPR. DE VE VERHOVEN-DEBEUR SUCC. DE P. KERSTEN RUE DEVANT-LES-CARMES, 62.

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5. Le général d'Allonville enlève aux Russes près d'El-Toch, à 8 lieues au nord d'Eupatoria, 270 bœufs, 3,450 moutons, 50 chevaux, 10 chameaux et 20 voi

tures.

5 et 6. Une flottille anglaise, sous le commandement du capitaine Sherrard Osborne, détruit, dans la mer d'Azoff, des quantités énormes de grains et de four. rages entassées en meules près de Gheiskliman et destinées en partie à l'armée russe de Crimée, en partie à l'armée du Caucase.

6. Les Turcs, sous le commandement d'Omer Pacha, forcent le passage de l'Ingour (Géorgie) et mettent en fuite les Russes qui occupoient et défendoient la rive gauche. Ceux-ci, après avoir lais sé près de 400 des leurs sur le champ de bataille, sont obligés d'abandonner 5 canons, 7 caissons et beaucoup de fusils et d'équipements. La perte des troupes ottomanes monte à 68 morts et 220 blessés.

Le général Canrobert, ancien commandant en chef de l'armée française en Crimée, chargé d'une mission extraordinaire de l'empereur Napoléon, débarque à Stockholm, aux acclamations de la foule.

7. L'empereur Alexandre part de Nicolaïeff pour l'intérieur de la Crimée.

11. L'amiral Bruat, commandant de la flotte française de la mer Noire, ramenant une partie des vaisseaux (douze) en France, arrive dans le Bosphore. L'amiral reçoit un accueil distingué du Sultan.

Les soldats tunisiens en garnison à Constantinople attaquent des militaires français isolés, puis se portent contre l'hôpital français près de Sainte-Sophie. Ils sont repoussés et désarmés, après avoir perdu quelques-uns des leurs, et transportés en Asie. Une enquête est ouverte contre les auteurs de cette sauvage et fanatique agression. Les Turcs n'y prennent pas de part.

Mécontentement et troubles à Saragosse, à propos de la cherté des vivres. L'autorité est obligée de réduire le prix du pain et d'augmenter le salaire des ouvriers.

11 et 12. Inspection de l'armée russe du prince Gortschakoff par l'empereur Alexandre. Le Journal de St-Pétersbourg dit que le czar a été complètement satisfait de l'état où il a trouvé les troupes. Dans un ordre du jour daté de Simferopol, il annonce qu'en mémoire de la glorieuse défense de Sébastopol, il a institué spécialement, pour les troupes qui ont défendu cette forteresse, une médaille en ar

gent pour être portée sur la poitrine. Un rescrit particulier cons tate le contentement du prince à l'égard du général en chef.

12. Les Chambres sardes s'ouvrent solennellement; et à cette occasion, le roi Victor-Emmanuel prononce un discours dont la majeure partie a pour objet la guerre d'Orient.« En jetant mon regard, dit-il, sur la grande lutte qui, depuis bientôt deux ans, se poursuit en Orient, je n'ai pas hésité à réunir mes armes à celles des puissances qui combattent pour la cause de la justice et de la civilisation, et pour l'indépendance des nations. J'ai pris cette résolution, mu par le désir de concourir au triomphe des mêmes principes que nous soutenons, par les généreux instincts des peuples de ce pays et par les traditions de ma famille. Nos soldats, unis aux braves armées de la France, de l'Angleterre et de la Turquie, et secon.dés par le zèle et par l'activité de la marine, ont partagé avec ces armées les dangers et la gloire. et ont accru l'ancienne renommée de ces belliqueuses contrées. Que Dieu veuille couronner par des succès toujours plus grands nos efforts

com

muns, et rendre bientôt possible une paix durable et que puisse assurer à chaque nation ses droits légitimes! »

13. Sir William Codrington, nommé général en chef de l'armée anglaise en Crimée, en remplacement du général Simpson, fait connoître par le télégraphe qu'il accepte le commandement qui lui est offert.

Ouverture solennelle des Chambres grecques par le roi Othon. Le paragraphe de son discours relativement à la guerre

d'Orient, ne parle que du strict maintien de la neutralité observée par la Grèce; il dit que la continuation de cette conduite,

contribuera à resserrer les relations d'amitié de son gouvernement avec les autres Etats. »>

15. Explosion du parc d'artillerie français dit du Moulin, près Inkermann. Les trois magasins qui sautent en l'air, renfermoient 50,000 kil, de poudre, 600,000 cartouches, 300 obus charges et d'autres artifices de guerre. Les matières enflammées, portées au loin, propagent l'incendie dans le camp anglais et y occasionnent des explosions partielles du même genre. Les pertes en hommes sont de 50 tués et d'une centaine de blessés chez les Français, de 22 tués et de 119 blessés chez les Anglais, sans compter 4 hommes disparus.

19. L'amiral Bruat, arrivé avec son escadre devant Messine,. meurt d'une attaque foudroyante de choléra, à l'âge de 59 ans. Il laisse une veuve et trois jeunes filles. Il étoit né à à Colmar le 26 mai 1796. Sa mort a été chrétienne..

23. Arrivée du roi de Sardaigne à Paris. On lui fait à peu près les mêmes honneurs qu'on avoit faits à la reine Victoria. La population. l'accueille également bien.

M. le comte Molé, un des. hommes d'Etat les plus distin gués de notre époque, meurt chrétiennement au château de Champlâtreux, à l'âge d'environ 73 ans.

21. Le général Canrobert débarque à Copenhague. La foule 1 salue par de chaleureuses accla

mations..

26. Le général Canrobert est

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