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Des veines de 2 à 3 mètres d'épaisseur ne présentent aux États-Unis rien d'extraordinaire ; au contraire, cette épaisseur est normale; alors qu'en Belgique des veines de 1,50 m. sont bien rares et que notre moyenne ne dépasse pas 0,65 mètre. Grand avantage pour les Américains, car la minceur des couches entraîne des travaux préparatoires improductifs, par extraction et mise en terrils de pierres et de déblais, et diminue le nombre d'ouvriers à veine dans le total de la main-d'œuvre du fonds.

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L'exploitation en profondeur à laquelle échappent ordinairement les Américains est aussi la plus coûteuse par les frais qu'exigent le creusement et le cuvelage du puits, la puissance des machines d'aérage, la température à laquelle travaillent les ouvriers, la consommation plus grande du charbon qui augmente avec la distance verticale des montées et des descentes. L'exploitation à ciel ouvert assez fréquente aux États-Unis ne réclame ni remblais ni soutènement; les transports y sont plus économiques, les conditions de sécurité et d'hygiène meilleures, et le travail plus productif aussi du fait que les perforatrices et les haveuses sont plus grandes et plus puissantes. Mais enclins déjà au gaspillage par l'abondance même de leurs richesses naturelles, les Américains y sont encore poussés par leurs procédés d'exploitation. Souvent, leur reproche un des leurs, M. Van Hise, dans une de ses conférences à l'Université de Wisconsin, les veines les plus basses sont attaquées les premières parce que plus épaisses ou de meilleure qualité les effondrements et les dislocations causés par ces travaux rendent l'exploitation des veines supérieures coûteuse, très difficile et quasi impossible. Les gisements étant considérables et aisément accessibles, aussitôt qu'une circonstance quelconque, pression de terrain, moins bonne qualité du toit, amincissement de la couche, etc. diminue la production ou augmente le prix de

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En dehors des époques assez rares où le prix du charbon monte rapidement et devient exorbitant, cette richesse naturelle de première importance et d'usage si général n'a jamais cependant, à l'encontre de tant d'autres, excité l'imagination populaire. Quelle fascination produite par l'or de l'Ouest, quelles histoires romantiques que celles des puits de pétrole, quel engouement pour les titres de compagnies de chemins de fer, quelle fièvre suscitée par l'industrie métallurgique ! Mais le

(1) Les couches d'anthracite en Pensylvanie ont souvent 4,50 mètres d'épaisseur ; la fameuse couche Mammoth atteint 13 mètres. IV® SÉRIE. T. I.

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charbon bitumineux, le soft coal, n'a créé ni un Rockfeller, ni un Carnegie, ni un Morgan, ni un Gould, ni un Armour. Les gisements sont si nombreux, le nombre des mines est si considérable et l'extraction si facile qu'un monopole est irréalisable. Dans la conférence donnée à la réunion de l'American economic association, à Atlantic City, M. Lesher, de l'U. S. Geological Survey et directeur du Coal Age compare, au point de vue de la facilité et de la simplicité de l'entreprise, l'extraction du charbon aux États-Unis à l'élevage des porcs et à la production du maïs et du coton. Aussi, à chaque période de hausse des prix, le nombre des mines augmente. D'après les statistiques de l'U.-S. Geological Survey, les mines de houille se classent en cinq catégories. La première comprend celles dont la production dépasse 200 000 tons; sur les 11 038 mines de charbon gras en activité pendant l'année 1918, 821 entrent dans cette catégorie; elles ont fourni 48,5% du total de l'extraction (51% en 1917). Les 930 mines de second rang ont une moyenne de 145 000 tons et leur quote-part n'a pas dépassé 24% en 1917, 23% en 1918. Les 1200 mines de troisième classe ne livrent que 15 % du total et 75 000 tons en moyenne. On comptait en 1918, dans la quatrième catégorie, 2636 mines moyenne 25 000 ton., quotepart 12 %. Dans la dernière série figurent parmi les 5900 mine, celles qui ne travaillent qu'en hiver et pour la clientèle locale exclusivement; leur extraction moyenne a été inférieure à 2500 tons en 1918 et leur pourcentage dans la production totale atteint à peine 2%.

Au point de vue géologique, technique, commercial et financier, les houillères américaines comparées aux Hôtres présentent donc des contrastes frappants.

La production américaine est caractérisée par l'énorme prépondérance d'un bassin, celui des Alleghanys, le plus vaste et le plus riche de tous les bassins des États-Unis. Son extraction dépasse les deux tiers du

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REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES

phie. La navigation sur les affluents du Delaware fut alors améliorée. Actuellement le transport est aux mains de compagnies de chemins de fer comme la « Philadelphia and Reading », la « Lehigh Valley RR. », la « Lackawanna RR. », etc., qui sont en même temps propriétaires de gisements d'anthracite. Elles ont laissé inutilisés ou rendu inutilisables les canaux construits autrefois. La législation, il est vrai, a défendu ces fusions de compagnies minières et de chemins de fer, mais ces mesures, opposées au courant économique, à la conception et à la situation des affaires, sont condamnées à n'aboutir qu'à des résultats de facade. Environ 75 % de l'extraction sont aux mains d'un nombre relativement restreint de compagnies où dominent les railroads Co. Aussi, comme par ses qualités physiques et chimiques, l'anthracite est par excellence le charbon des foyers domestiques et que l'hiver dans le nord-est des États-Unis est d'une rigueur et d'une longueur exceptionnelles, l'exploitation de ces gisements est en Pensylvanie une industrie fortement centralisée au point de vue commercial comme au point de vue géographique.

La production de l'anthracite ne représente que 15 % de l'extraction totale du charbon aux États-Unis, mais si les progrès du charbon gras dépendent surtout de la marche en avant de l'industrie, ceux de l'anthracite sont en relation étroite avec l'augmentation de la population.

L'extraction commencée vers 1820 n'atteint 28 millions de tonnes qu'en 60 ans ; de 1887 à 1917 elle a plus que doublé. Depuis quelque temps elle s'est ralentie et il est douteux que l'on dépasse un jour les 100 millions de tonnes. Les conditions du travail ne sont pas toujours aussi favorables que dans les mines de charbon gras. Les gisements sont parfois bouleversés et se trouvent à des profondeurs variant de 90 à 250 mètres ; il existe aussi quelques puits de 500 mètres. L'augmentation en profondeur et la nécessité d'attaquer des couches plus

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