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du charbon de soute aux paquebots et aux cargos de plus en plus nombreux de cette côte trop peu connue.

Le tableau suivant résume dans ses statistiques (millions de tons), l'activité des trois bassins en 1920: Apalaches : Pensylvanie (1) et Maryland, 259; deux Virginies, 98; Ohio, 45; Kentucky-Tennessee, 38; Alabama, 17. Total: 457.

Centre Illinois, 90; Indiana, 30; Iowa, 9; KansasMissouri, 12; Oklahoma-Texas, 6. Total 147. Rocheuses Colorado, 12; Utah, 6; Wyoming, 10; Washington, 4; Montana, 4. — Total: 36.

L'Est donc, ou la partie des États-Unis comprise entre l'Atlantique et le Mississipi, ce qui ne représente que le tiers du territoire, possède les 9/10 du charbon. Les trois zones dépourvues de ce combustible sont le Sud, dont les besoins sont moindres le Tennessee et l'Alabama sont ses principaux fournisseurs, - l'Ouest où le pétrole non seulement fait concurrence au charbon, mais supplée à son insuffisance, et la Nouvelle-Angleterre industrielle, peuplée, active, qui par cabotage et par rail reçoit des millions de tonnes de Pensylvanie et de Virginie. Dans ce transport par chemin de fer vers le nord-est, les deux points en amont de New-York où la voie ferrée franchisse l'Hudson ont une importance capitale, stratégique. Les deux ponts de Pookheepsie et d'Albany assurent non seulement la régularité de ce trafic mais aussi l'ordre dans le mouvement général des marchandises et des wagons de cette région.

Nous examinerons cette question du trafic, dans un article ultérieur.

J. CHARLES, S. J.

(1) Anthracite et bitumineux réunis pour la Pensylvanie.

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ARETTE DES QUES

Les grands. Problèmes Monétaires (1)

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II

I. PRINCIPES

La crise du change n'est pas le moindre des maux que la guerre nous a légués; son influence néfaste atteint l'ensemble d'un pays, et il n'est si modeste citoyen dont elle ne trouble l'existence. Aussi a-t-elle provoqué un grand nombre de commentaires ou d'études.

Comment peut-on agir sur le cours du change? A quelles lois est-il soumis ?

Les contradictions ne manquent ni dans les réponses des théoriciens, ni dans les remèdes qu'ils proposent, si bien qu'il pourra sembler téméraire d'aborder ici le sujet. Mais notre tâche sera simplifiée du fait qu'aujourd'hui les changes normaux peuvent être passés sous silence. L'Europe a perdu le régime monétaire qui, autrefois, traduisait son équilibre économique; d'ici longtemps nous ne reverrons plus notre franc à sa valeur ancienne. Rappelons-nous les mésaventures de ce dollar qui nous écrase maintenant la guerre de Sécession finie, il est demeuré déprécié pendant quinze ans. Plaise au ciel que la convalescence du franc ne soit pas plus longue!

Une unité monétaire est dépréciée quand l'or fait

(1) Cf. REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES, oct. 1921, p. 448-459.

prime sur elle l'or et les valeurs qui ont pu rester au même prix. Si par exemple le dollar est intact, tandis que le franc a perdu la moitié de sa valeur primitive, ce franc perdra aussi la moitié de cette valeur en comparaison du dollar; si le florin ne perd qu'un quart, il sera au franc comme 3 est à 2, et coûtera 3,15 fr. au lieu de 2,10 fr.

Les variations de valeurs vont naître uniquement du jeu de l'offre et de la demande. D'où proviennent dans le cas de la Belgique les offres de francs ? Des importateurs qui veulent acquérir des monnaies étrangères pour régler leurs achats, des banquiers qui ont des capitaux à envoyer au dehors. Les demandes auront pour auteurs les exportateurs payés en autres monnaies, les prêteurs étrangers, le gouvernement allemand pour ses réparations.

Offres et demandes vont se rencontrer. On offre aujourd'hui 10 millions de francs, on en demande 10 : Pourquoi le cours fléchirait-il ? Si la demande atteint 12 millions, les acheteurs vont se disputer les quantités disponibles, le cours montera. C'est l'inverse que nous voyons plus souvent se produire : l'offre de francs dépasse normalement la demande. Pour payer les importations, la Belgique doit vendre mensuellement 800 millions de francs, alors que ses achats ne dépassent pas 600 millions. Comment trouvera-t-on acheteur pour le surplus ? Nous tenterons l'instinct de lucre des spéculateurs étrangers en cédant notre devise au rabais. Nous accorderons donc une prime à qui voudra, en échange de dollars, par exemple, recevoir nos francs; ceux qui acceptent le marché espèrent qu'un jour le franc jour regagnera de la valeur. La différence entre le pair et le cours déprécié doit compenser le risque couru, payer les frais et constituer le bénéfice net de l'acquéreur.

Le gain au change est donc essentiellement une prime devant attirer le prêteur.

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Comment, dans la pratique, se consentent ces crédits ? Pour une petite partie, par la mise er portefeuille de billets de banque. Celui qui conserve du papier-monnaie prête au pays qui l'émet; les Marks polonais, par exemple, sont fréquemment traités dans ce but.

Mais les prêts les plus considérables s'effectuent au moyen des crédits de banque. Voici un Améric in qui fait acheter dix mille francs français il les fait porter simplement à son nom, au Crédit Lyonnais, sans intervention des billets de banque. Il y a aujourd'hui dans les banques françaises plusieurs milliards de dépôts qui n'ont pas d'autre origine. En Allemagne, ils se chiffrent par des sommes beaucoup plus fortes encore.

On peut prêter également en achetant dans les pays à monnaie dépréciée des rentes d'État, des valeurs industrielles, des immeubles même, comme le fait la Hollande vis-à-vis de la Belgique. La France a placé des emprunts à l'étranger; l'Allemagne, qui avait peu réussi jusqu'à l'armistice, a depuis exporté plusieurs milliards de rentes de guerre par l'intermédiaire d'un organisme officieux créé dans le but immédiat de soutenir les cours à la bourse.

Il ressort de cet exposé que la Balance des comptes (comparaison des dettes et des créances exigibles) est la cause immédiate de la tenue d'un change. Si un pays a moins de créanciers que de débiteurs immédiats, son unité monétaire ne peut baisser ; pourquoi, en effet, céder au rabais une marchandise dont la demande dépasse l'offre ? Au contraire, un État qui doit payer plus qu'il ne reçoit, devra pour obtenir les devises nécessaires à sa libération céder sa monnaie en dessous de son cours normal. L'offre aura dépassé la demande.

II. AUTRES THÉORIES

L'explication que nous venons de donner n'est pas universellement admise elle est prônée actuellement

par l'école de M. Bertrand Nogaro, chargé de cours à la Faculté de Droit de Paris. M. Nogaro est l'apôtre de la doctrine qui voit dans la Balance des comptes l'élément décisif et même unique en matière de change.

L'École classique avait fait admettre que l'inflation, ou l'émission exagérée de billets, était la cause principale de la dépréciation monétaire. Sans doute, les règlements extérieurs pouvaient avoir une influence, mais leur action demeurait secondaire : le papier-monnaie se dépréciait vis-à-vis de l'or quand il était en surabondance, et en proportion de cette surabondance. C'est l'opinion de Clement Juglar, de Ricardo, de M. P. Leroy-Beaulieu. D'après certains, M. George Clare, l'économiste anglais contemporain, serait du même avis, et nous lisons en effet dans son ouvrage sur le change : « La cause de l'inconvertibilité [du papier-monnaie] est une émission excessive ». Mais il semble donner comme condition préalable: «< S'il existe un déficit de la Balance des comptes » (1). Son adhésion à l'école classique n'est donc point évidente.

L'émission excessive provoque un surcroît d'offres de monnaie sur le marché intérieur, c'est certain; mais elle n'a pas le même effet, directement du moins, sur le marché du change. En outre, l'inflation n'est plus constituée aujourd'hui que très partiellement par l'émission de billets. Pour acheter des monnaies étrangères, je n'ai pas besoin de billets, il me suffit d posséder un compte en banque. J'ai 100.000 francs à mon crédit, je puis en acheter des dollars, et contribuer ainsi à la chute de notre franc. Cependant les billets ne seront pas intervenus, les 100.000 francs seront simplement virés au crédit du correspondant américain.

La guerre et l'après-guerre nous donnent des exemples, où l'on peut voir l'erreur de la théorie que nous avons

(1) The ABC of the foreign exchanges, p. 144, éd. 1920.

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