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normale, toute la vapeur est condensée et 3 pour cent seulement est perdue dans les purges, les souffleurs de suie,

etc.

Centrale Calumet à Chicago.

La Commonwealth Edi

son Comp. a adopté pour cette centrale qui n'est pas encore entièrement achevée, des chaudières du même type que celles de Colfax. Chacune d'elles présente une surface de chauffe de 1400 mètres carrés et est timbrée à 25 kilos. Les cheminées en tôle ont 5 mètres de diamètre et s'élèvent à 50 mètres au-dessus des grilles. En plus de l'économiseur, à titre d'essai, on a installé sur certaines chaudières, un réchauffeur d'air du type à plateaux. Les fumées sortant de l'économiseur à 180 degrés quitteront le réchauffeur à 120 degrés, ce qui permettra de porter l'air de combustion à 90 degrés environ. Un des points caractéristiques de cette installation est l'importance de la surface prise par la salle de chauffe et les appareils de manutention mécanique du charbon, qui représente 60 pour cent de la superficie totale de la centrale. Dans la salle des machines, on installera six turbines de 30 000 kilowatts chacune.

Centrale Seward de la Penn Public Service Corporation. Cette centrale de 100 000 kilowatts dont les premières unités ont été mises en marche en août 1921, comprendra 16 chaudières de 1480 mètres carrés de surface de chauffe, avec double foyer Underfeed, timbrées à 20 kilos, sans économiseur, et cinq turbo-alternateurs Westinghouse de 14 000 kilowatts chacun tournant à 1800 tours et consommant 5,32 kilos de vapeur surchauffée à 312° ctg. par kilowatt-heure.

Une nouvelle méthode pour le traitement des huiles minérales et son application à la liquéfaction du charbon (1). Le développement de la technique moderne a donné lieu à une demande très grande de combustibles liquides à laquelle on ne peut satisfaire que par la mise continuelle en valeur de gisements nouveaux. Malheureusement, la plupart de ceux-ci, en particulier au Mexique et

(1) CHEMIKER ZEITUNG, no 64; 28 mai 1921.

dans l'Ouest américain, sont relativement pauvres en composés de faible densité, les plus demandés, et sont riches au contraire en huiles lourdes et en asphalte, d'emploi moindre. On a donc été naturellement amené à étudier la transformation de ces éléments en essences légères et toute une industrie spéciale a ainsi pris naissance, principalement en Amérique. Les procédés les plus couramment employés pour la transformation des produits lourds en essences légères reposent sur le fractionnement moléculaire des hydrocarbures, réalisé en les chauffant sous pression à une haute température.

Dans ces conditions, les molécules se scindent, et donnent des produits plus légers avec dégagement de gaz méthane et formation de coke. Parmi les différentes méthodes opératoires utilisées, la plus répandue est celle de Burton. Elle convient très bien pour les huiles mi-lourdes, spécialement pour les types d'huiles à gaz, mais avec les huiles très denses et les asphaltes, elle donne de beaucoup moins bons résultats. Il se produit dans ce cas de grandes pertes de gaz et, par suite du volume important de coke formé, on éprouve en pratique de grandes difficultés à conduire l'opération. En fait, le problème de la transformation en produits légers des huiles lourdes et des asphaltes, qui forment la plus grande partie de la production mondiale, ne peut être considéré comme complètement résolu par ce procédé. Son principal inconvénient est la formation de grandes quantités de coke par la séparation de l'hydrogène dégagé pendant le chauffage.

De nombreux essais ont été faits en vue d'y remédier; tout d'abord on voulut utiliser un catalyseur pour faciliter la réaction. Mais, ce moyen n'ayant pas donné de bons résultats, il fallut chercher autre chose.

En 1913, Bergius expérimenta dans son laboratoire un procédé permettant d'éviter l'appauvrissement de l'huile. en hydrogène pendant le fractionnement moléculaire, en provoquant la réaction au sein d'une atmosphère d'hydrogène fortement comprimé. En opérant à température convenable, il obtenait l'effet désiré sans que la présence d'un catalyseur fût nécessaire. Cette méthode, applicable à tous les types d'huiles et aux résidus de leur distillation, fut le

point de départ du procédé Bergius, qui a pris une importance technique considérable. Grâce à lui, il est devenu possible de transformer presque complètement en essences légères les huiles lourdes, les asphaltes, les pétroles bruts, etc..., et cela sans formation appréciable de coke, ni perte de gaz. On a pu traiter de la même manière d'autres produits analogues, comme par exemple le goudron de lignite, et obtenir d'excellents résultats. Il est donc actuellement possible, en partant de n'importe quelle espèce d'huile lourde, brute ou raffinée, de tout rebut de distillation, etc de retirer des essences légères et des huiles de densité moyenne en proportion variable au gré de l'opérateur, simplement en modifiant la durée de la réaction suivant les produits traités et ceux que l'on désire former.

On est également parvenu, par cette même méthode, à traiter la houille et à en réaliser la liquéfaction.

Berthelot avait déjà montré qu'il est possible de réduire la houille par l'action de l'acide iodhydrique. En se basant sur leurs travaux relatifs à la formation du charbon à partir de la cellulose et sur leurs études de sa nature chimique, le docteur Bergius et ses collaborateurs étaient arrivés à la conclusion qu'on pourrait le mettre en réaction avec l'hydrogène d'une manière analogue aux huiles lourdes.

Durant l'été de 1913, ils poursuivirent leurs recherches dans cette voie et, le 9 août de la même année, ils prenaient un brevet pour ce traitement spécial de la houille. On avait, en effet, reconnu qu'en chauffant le charbon à une température convenable en présence d'hydrogène à une pression comprise entre 100 et 200 atmosphères, il était possible de le transformer complètement et d'en réaliser la liquéfaction. Dans des conditions convenables d'opération, on arrive ainsi à liquéfier quatre-vingt-cinq pour cent d'un charbon renfermant cinq pour cent de cendres.

La mise au point pratique du procédé a pris toute une année et a été étudiée par la Société Th. Goldschmidt d'Essen, d'abord seule et ensuite en collaboration avec la Société pour l'Industrie du Pétrole de Nuremberg. Plus tard, les travaux ont été poursuivis par le Consortium pour la Chimie du Charbon.

La première installation industrielle a été montée l'an

passé (1920) à Mannheim-Rheinau, par la « Société Allemande des procédés Bergius pour la Chimie du charbon et des huiles minérales », filiale du Conscrtium de la Chimie du Charbon.

Les grandes difficultés qui se sont présentées au début pour la mise en pratique des méthodes et procédés du laboratoire ont pu être entièrement surmontées et, en adoptant une construction rationnelle pour les appareils à haute pression, on est parvenu à assurer une marche simple continue et sans danger de la fabrication.

Ce traitement du charbon, en vue de le transformer en un hydrocarbure liquide, paraît susceptible d'applications extrêmement intéressantes. Si, économiquement, le procédé se montre d'application réellement pratique, il n'y a pas de doute qu'il amènera des modifications profondes dans la manière d'utiliser la houille en la livrant à l'industrie sous une forme beaucoup plus avantageuse pour les opérations calorifiques.

M. DEMANET, Ingénieur Civil.

OUVRAGES RÉCEMMENT PARUS (1)

Th. Moreux (Abbé).— PETIT FORMULAIRE MATHÉMATIQUE. TABLES

DE LOGARITHMES ET TABLES DIVERSES. Un vol. de 90 pages (11 X 18).

Th. Moreux (Abbé). ORIGINE ET FORMATION DES MONDES.
Un vol. de XII-401 pages (14 × 23), avec 124 figures et 18 planches.
Paris, Doin, 1922.

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(1) La REVUE mentionne dans cette liste les ouvrages envoyés à la
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accusé de réception.

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