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de Fe(OH), le mélange était rouge et présentait des flocons; pour 2.5 mg. de Fe(OH)3, le mélange renfermait de gros flocons; pour 3.2 mg. de Fe(OH)3, le mélange était complètement floculé; pour 4.9 mg. de Fe(OH), le mélange contenait des flocons moins nombreux et plus fins; pour 8.0 mg. de Fe(OH), le mélange restait limpide.

Il existe donc un optimum de floculation réciproque réalisé pour une proportion bien définie des deux colloïdes.

Comme ceux-ci dans les cas observés sont de signes contraires, on peut supposer que l'optimum de floculation correspond à un état isoélectrique produit par l'adsorption réciproque des deux espèces de granules. Cette adsorption réciproque joue d'ailleurs également le rôle principal dans un autre phénomène que nous citons en terminant:

IV. Effet de protection.

A 9 cm3 d'un sol d'or métallique préparé suivant la méthode de Zsigmondy par réduction d'un sol aurique au moyen de formaldehyde, le même auteur ajoute 1 cm3 d'une solution normale de NaCl. En quelques secondes la coloration du mélange primitivement rouge vire au bleu-violet, ce qui est l'indice d'un début de floculation. Ce virement de teinte est très net et il est plus facile de l'observer que le point de floculation complète.

Or, si avant l'addition de NaCl on ajoute au sol d'Au une quantité d'ailleurs minime de solutions colloïdales de gélatine, d'albumine, de gomme arabique, de dextrine, etc..., on constate que le virement de teinte ne se produit que si on introduit ensuite des quantités beaucoup plus considérables de NaCl. Les granules métalliques semblent donc ici immunisés dans une certaine mesure contre la floculation par la présence d'autres colloïdes.

W. MUND,

Chargé de cours à l'Université de Louvain.

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(Rhodésie)

Le 22 novembre dernier, le Dr Arthur Smith Woodward, l'éminent conservateur du musée de South Kensington et déjà connu par ses découvertes dans les graviers de Piltdown, présentait à la Zoological Society de Londres un crâne humain, morphologiquement très étrange, et trouvé dans les profondeurs du sol à Broken Hill, au N.-O. de la Rhodésie.

Quelques jours auparavant il avait annoncé la trouvaille dans un article de la revue anglaise NATURE, et après l'avoir sommairement décrite, il proposait d'appeler ce nouveau type humain, spécifiquement distinct de l'Homme de Néanderthal Homo Rhodesiensis (1).

Une critique exhaustive de ces conclusions n'est pas encore possible aujourd'hui. Il faut attendre que des mémoires complets aient été publiés. Nous n'avons sous la main que des rapports fort brefs et pas toujours très clairs, et sous les yeux que des photographies, d'ailleurs fort bien faites, mais qui ne peuvent, quand il s'agit d'observations délicates, remplacer les originaux (2).

(1) Cf. NATURE, 17 nov. 1921, p. 371. A New Cave Man from Rhodesia, South Africa (avec une belle photographie du spécimen) ; ibid. 24 nov. 1921, p. 413. Notes. The new skull from Rhodesia. (2) Cf.: THE ILLUSTRATED LONDON NEWS, 19 nov. 1921, p. 671. Photographie de l'emplacement, communiquée par W. E. Harris ; p. 680. The finding of the Broken Hill skull, par le même ; p. 681, photographie de tout le gisement minier; pp. 682 et 683. Article de Smith Woodward avec photographies comparatives des crânes de Piltdown, de Broken Hill et de la Chapelle aux Saints,

Le P. Teilhard de Chardin faisait remarquer ici-même, il n'y a pas bien longtemps, à propos de l'homme de Piltdown, combien l'opinion vulgaire qui ne voit encore dans la préhistoire humaine qu'un roman fantaisiste, était erronée, et quel contrôle « immédiat et sans merci » s'exerce sur toutes les affirmations des théoriciens et sur toutes les découvertes des fouilleurs (1).

La rareté même des documents paléontologiques, quand il s'agit de l'homme fossile, contraint à ne les admettre que dùment authentiqués. Toute pièce douteuse mêlée aux débris pléistocènes risquerait de produire de redoutables confusions. Et Burkitt, dans son récent et bel ouvrage, rappelle avec raison cette dure nécessité qui s'impose à tout préhistorien de ne tenir compte de rien qui ne soit absolutely sure (2).

On peut donc s'attendre à ce que l'Homo Rhodesiensis, à peine déterré, ait à soutenir de durs combats. C'est le sort commun de ces vieux sauvages. Et plusieurs Galley Hill, Grenelle, Clichy, La Denise - ont été vaincus dans cette lutte contre des critiques, nécessairement dépourvus d'indulgence.

Quel sera le sort de l'Homo Rhodesiensis (3) ? On le saura dans deux ou trois ans. En attendant, voici quelques données certaines et quelques réflexions interrogatives. Qu'on veuille bien ne voir dans ces dernières rien de fâcheusement préconçu.

*

Pour les préhistoriens du Sud de l'Afrique, le site de Broken Hill n'était pas inconnu. En 1907, F. P. Mennell,

p. 686. Article de Sir Arthur Keith sur le même sujet. La revue a cru bon d'ajouter pour l'amusement du public « a remarquable reconstruction» de pure fantaisie, pp. 684-685.

(1) Cf. REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES, janvier 1920, t. 77, p. 155.

(2) Prehistory. Cambridge, 1921, p. 9.

(3) D'après Keith cet homme serait une femme, et une femme encore jeune. Cf. TIMES, 23 nov. 1921. Rhodesian skull Paradoxes.

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un géologue, et E. C. Chubb, un zoologiste, attachés tous deux au Museum de Bulawayo, avaient étudié très prudemment les énormes amas d'ossements fossiles que les terrassements de la Rhodesia Broken Hill Development Co mettaient à jour (1).

Au milieu d'une région calcareuse, à environ 150 milles au Nord de la rivière Kafué, affluent du Zambèze, s'élèvent deux petits monticules qu'on appelle dans la langue des Boers des kopjes, et qui sont séparés par une dépression peu importante. Ces monticules renferment de grands dépôts de minerais de zinc et de plomb, que la Compagnie minière exploite, en rasant progressivement les kopjes.

A l'intérieur du kopje no 1, et vers le centre, on découvrit de vastes accumulations d'ossements, en couches successives, séparées par des niveaux stériles. C'est par tonnes qu'il faut évaluer la masse des dépôts. Dans le sens de la verticale, ils se prolongent bien au-dessous du niveau de la plaine avoisinante.

Les ossements étaient régulièrement fossilisés, c'està-dire qu'ils avaient perdu leur gélatine et que la matière organique avait été remplacée par des substances minérales, en l'espèce par du phosphate de zinc (hopéite ?). Les os entiers étaient extrêmement rares. Beaucoup portaient des traces de dents de hyènes. Jamais on ne trouvait en connexion ni même en compagnie les os d'un même animal, mais seulement un pêle-mêle complet. De plus, à certains niveaux, on découvrit, intimement unis aux ossements fossiles, ne faisant parfois avec eux qu'un même bloc compact cimenté par le calcaire, des pièces d'outillage lithique. Les instruments étaient en quartz le silex étant très rare dans la région et de facture assez fruste. On nous signale parmi

(1) Cf. : GEOLOGICAL MAGAZINE. New series. Decade V, vol. IV, 1907, p. 443. On an African occurence of Fossil Mammalia associated with Stone implements.

IVe SÉRIE. T. 1.

7

ces spécimens des lames, des grattoirs, des grattoirs cannelés (grooved scrapers). Le Museum de Bulawayo possède les pièces. Nous n'avons pu, jusqu'à présent, nous procurer des reproductions (1).

Quelques os semblaient avoir subi un commencement d'utilisation. Plusieurs paraissaient artificiellement sectionnés. Un d'eux avait été percé d un trou, avant sa fossilisation. Trou de suspension ou coup de flèche ? Les explorateurs n'ont p. s osé le décider.

Comment ces dépôts ossifères avaient-ils été introduits à l'intérieur du kopje ?

Impossible de songer à une sorte de précipice, de piège naturel, dans lequel pendant des siècles des animaux isolés seraient venus choir et périr. On sait que dans le Derbyshire, le défilé de Winnats, aux environs de la Speedwell Cavern, près de Castleton, a livré un dépôt de ce genre. Pour Broken Hill, cette explication ne tient pas. Dans une accumulation fortuite de carcasses, les os ne sont pas tous brisés ; ils ne sont pas rongés par les hyènes; les pièces du squelette ne se dispersent pas indéfiniment et elles sont toutes représentées; l'outillage humain n'apparaît pas en quantité notable.

Il s'agit donc bien d'un repaire. Les ossements ont été traînés là où l'explorateur les retrouve. Kennell pense que l'intérieur du kopje, vaste caverne aux parois délitées et peu reconnaissables, communiquait avec le sommet par un étroit couloir. Ce couloir a pu s'effondrer, la roche apparaissant assez schisteuse au voisinage des minerais.

La caverne aurait donc été occupée alternativement par des animaux hyènes, porcs-épics, etc... et par des chasseurs. Des inondations soudaines venaient parfois expulser les uns ou les autres et déposer sur les couches ossifères des limons stériles.

(1) La description de ces outils se trouve dans le FOURTH ANNUAL Report of THE RHODESIA MUSEUM (1904); publication malheureusement peu accessible.

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