la hauteur de 3,50 m en abord, atteint 6,50 m au centre, grâce à la forme en arcade du plafond. La boiserie, en noyer, style italien du xve siècle, a coûté 300 000 francs. A l'arrière du fumoir, sur le second pont-promenade on a aménagé une terrasse abritée contre le vent, ornée de plantes et de fleurs naturelles; sa surface est de plus de 75 mètres carrés. Parmi les cabines des passagers, quelques-unes sont aménagées avec un luxe qui ne le cède guère à celui des salons publics. Tels sont les appartements réservés auxquels leur richesse a valu le nom de regal rooms, ou appartements royaux. Ils comprennent un salon, une salle à manger, une ou deux chambres à coucher, une salle de bain, un office pour le garçon de service et, au besoin, une chambre de sujets. Les voyageurs de goûts plus modestes ont à leur disposition des appartements moins luxueux qui comprennent un salon, une chambre à coucher et une salle de bain. Enfin, au plus grand nombre, on offre de spacieuses cabines à un, à deux et quelques-unes à trois lits. Celles à deux lits ont 3 mètres sur 3 et ressemblent plus à de petites chambres d'hôtel qu'à des cabines de navire. Dans les appartements de luxe et dans un certain nombre d'autres, on a substitué des lits d'hôtel en cuivre aux couchettes qu'on trouve partout à bord. On le voit, rien n'a été négligé pour assurer le confort des passagers. Nous avons parlé déjà du chauffage et de la ventilation. L'éclairage est également excellent. Le nombre et les dimensions des hublots, amenant la lumière du jour dans les parties principales de la coque, ont été accrus dans la mesure du possible, tandis que, dans les superstructures, de larges fenêtres de forme rectangulaire, dont quelques-unes ont 1,20 m de hauteur, font oublier qu'on se trouve à bord d'un navire. Un réseau téléphonique complet, avec bureau central, réunit les cabines de première classe entre elles |