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Une partie des importations ont été réexpédiées à l'intérieur, sous le système dit des Passes de transit, pour une valeur de 978 690 HK Taels. Les produits indigènes importés par navires étrangers se montaient, en 1897, à une valeur totale de 73 804 340 HK Taels. Ils provenaient surtout des ports du Yang-tzeKiang (41 946 015 HK Taels), puis des ports du Nord (17 215 738 HK Taëls), enfin des ports du Sud (14 642 557 HK Taels). La plus grande partie de ces marchandises chinoises fut réexportée, la balance restant à Shanghai n'étant que de 10 911 193 HK Taëls.

Si nous comparons ce mouvement à celui de 1907, nous trouvons que dans cette dernière année il ressort comme suit:

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Total des réexportations de marchandises indig. 107 534 196
Total net des importations indigènes

16 991 711

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Dans les chiffres ci-dessus il n'est pas tenu compte du mouvement de l'or et de l'argent en barres ou en pièces qui sont catalogués à part dans les statistiques des douanes, sous le titre de Treasure (Numéraire). En 1865 le montant du numéraire importé à Shanghaï était de 10 218 189 IIK Taels, en 1907 l'importation du numéraire fut de 53 754 731 HK Taels et l'exportation de 40 642 591 HK Taëls. Depuis quelques années, les douanes chinoises proprement dites ayant été mises également sous le contrôle de l'inspectorat étranger des douanes impériales maritimes, il est tenu un compte à part dans les statistiques des opérations des bureaux indigènes comme suit :

Valeur du commerce des douanes indigènes pour 1907:

Importations des ports chinois: 7510213HK Taëls.
Exportations sur ports chinois: 6506 828
Valeur totale du mouvement: 14017071:

EXPORTATION

Si nous passons maintenant à l'étude du commerce d'exportation, nous constaterons qu'il a donné lieu aux mouvements suivants pour les principaux articles d'origine chinoise.

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Transit intérieur. En 1907, il a été accordé 12 351 passes de transit pour l'intérieur à des marchandises étrangères. La valeur de ces passes était de 1 629 395 HK Taels. Les passes de transit pour l'importation de marchandises indigènes venant de l'intérieur (6 provinces) ont été au nombre de 649 (valeur 5973049 et droits de transit 111 606 580 HK Taëls).

En 1897, les marchandises indigènes venues de l'intérieur à Shanghaï, en vue de la réexportation sous le régime douanier des passes de transit, valaient HK Taels 2982 851. En 1907, ces mêmes marchandises représentaient une valeur de HK Taëls 5973019; ce sont presque entièrement des cocons et déchets de soie des environs.

Si nous examinons le mouvement du port au point de vue du tonnage, nous trouvons en 1897 les statistiques suivantes pour les entrées et sorties:

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Total des droits perçus pour ces navires 7 496 771 HK Taëls.

Le mouvement des passagers entre Shanghai, Soutchéou, et Hangtchéou pendant l'année 1907 a donné lieu aux chiffres suivants :

Passagers entre Shanghai, Soutcheou, Hangtcheou

Étrangers Indigènes Étrangers Indigènes

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Nous n'avons pu trouver dans les rapports des douanes la statistique des passagers étrangers ou indigènes venus à Shanghaï ou partis de ce port par les navires à vapeur ou à voile étrangers et chinois.

Depuis l'ouverture du port au commerce étranger, il s'y est fondé peu à peu, surtout pendant les vingtcinq dernières années, une quantité d'industries dont plusieurs sont passées aux mains des Chinois après avoir été créées par des étrangers.

Autrefois la Chine exportait sur Hambourg une forte quantité de lingots d'argent formant la monnaie nationale, car il n'y a que peu d'années qu'on y frappe de la monnaie d'argent. On raffinait en lingots dont on extrayait l'or qui s'y trouvait naturellement allié, et on renvoyait en Chine l'argent ainsi épuisé ou allié à des métaux moins riches. D'où une grosse source de revenu pour les industriels qui avaient entrepris ce commerce. On a commencé, il y a plus de trente ans, à établir à Shanghaï des raffineries d'argent. Puis sont venues les filatures de soie montées par des maisons françaises et anglaises. Enfin on a introduit sur les bords du Houang-pou l'industrie cotonnière sous la forme de grandes fabriques de filés et de toiles de coton dont plusieurs sont aujourd'hui propriétés de compagnies chinoises.

Shanghaï est ainsi devenu un port exportateur de filés et de tissus de coton et de soies grèges. En 1907, l'exportation indigène a fourni en cotonnades 300 994 Piculs (1) valant 5 114 991 HK Taëls. Les filatures de soie à vapeur ont exporté 13 550 Piculs 11 854 948 HK Taels de soie grège, presque la moitié du total des soies brutes sorties du port. Le moulin à papier de Shanghai a exporté 27 091 Piculs 265 704 HIK Taels de ses produits.

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