DE L'UNIVERSITÉ ET DE LA PHILOSOPHIE. DISCOURS PRONONCÉS A LA CHAMBRE DES PAIRS Dans les séances des 21 et 29 avril, des 2, 3 et 4 mai 1844, PAR M. V. COUSIN. " TROISIÈME ÉDITION augmentée des discours prononcés dans la suite de la discussion, M PARIS. JOUBERT, LIBRAIRE DE LA COUR DE CASSATION, RUE DES GRÈS, 14, PRÈS LA SORBONNE. 1844 SÉANCE DU 21 AVRIL 1844. LA691 .7 C615 1844 M. Cousin ouvre la discussion par le discours sui. vant. MESSIEURS, Dans cette première discussion, je ne viens point examiner en détail les divers articles du projet ministériel, ni ceux qu'y substitue le rapport de votre commission : je me propose une tâche plus générale. Je veux rechercher si, parmi les passions déchaînées autour de nous, au milieu de la déplorable polémique soulevée depuis trois années et dont la violence s'accroît chaque jour, il n'y a pas quelque principe ferme et assuré qui puisse nous être comme un mât dans la tempête; je veux surtout, je ne le dissimule pas, venir au secours d'une grande institution nationale, objet de tant d'attaques, et pour laquelle le vaste et savant rapport de M. le duc de Broglie n'a pas même trouvé un mot d'encouragement dans M313963 |