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continueront d'écrire ceux qui le seront dans

la suite (1).

(1) Jubeant Episcopi... nomina confirmatorum in libro describi, ne fortè contingat ipsum sacramentum iterari. Conc. de Rouen, an. 1581.

IV. Age et dispositions de ceux qui se présentent à la Confirmation.

Nous déclarons que nous ne recevrons à la Confirmation que ceux qui nous seront présentés par les Curés ou autres Supérieurs ecclésiastiques, et qui auront atteint l'âge de sept ans accomplis (1). Nous défendons d'en présenter au dessous de cet âge (2). Ceux qui ont fait leur première communion ne se contenteront pas de se confesser avant de s'approcher d'un Sacrement qui doit être reçu en état de grâce; mais ils feront en sorte de se tenir prêts à communier le jour même, ou du moins la veille ou le lendemain (3). Hors le cas de maladie ou d'indisposition, il est d'une extrême convenance et conforme tant à l'usage de l'Eglise qu'à ses Canons, de recevoir ce Sacrement à jeun, quand il est administré le matin, pour ne manquer en rien au respect qui est dû à ce signe sacré de l'onction spirituelle. La coutume est aussi qu'à part les exceptions de droit, on ne donne la Confirmation dans ce diocèse qu'à ceux qui ont fait leur première communion.

(1) « Minori septennio Confirmationis sacramentumnemini præbeatur. » I. conc. de Milan, part. 2, tit. 3.

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(2) Usque ad septimum certè annum differre hoc sacramentum maximè convenit. Cat. rom. part. 11, de Confirm. n.° 15.

Quæ traduntur in catechismo constituunt regulam. >>>> Bened. XIV. de sin. Diac. lib. vII. c. 10. p. 94.

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(3) Adultos peccata confiteri, symbolum profiteri, et jejunos accedere hortentur, si horâ matutinâ hoc sacramentum conferatur. » Conc. de Narbonne, an. 1609, ch. 15.

CHAPITRE IV.

DE L'EUCHARISTIE.

L'EUCHARISTIE est le gage le plus précieux

Statuts de Mgr. de

p. 32 et 33.

Concile de Trente,

Rituel du diocèse, ch. de l'institution de

Eucharist., p. 74, et

chaist.

P. 94.

que l'Eglise possède de l'amour de son Epoux. St-George, chap. IV, C'est un Sacrement qui renferme non-seulement la grâce, mais l'auteur de toutes les grâces, notre session x1, ch. 2 et 8. divin Sauveur qui s'y donne tout entier à nous pour nous nourrir de sa chair et de son sang (1). C'est un sacrifice dans lequel se renouvelle lac des effets de l'Eumémoire de la mort qu'il a soufferte pour l'expiation des crimes de tous les hommes (2). Nous pouvons par ce Sacrement adorable rendre à Dieu des actions de grâces dignes de lui et le louer autant qu'il est digne de louanges, puisque nous sommes intimément unis à J. C. et que nous sommes changés et transformés en lui. Nous avons dans ce sacrifice redoutable de quoi satisfaire en toute rigueur à la justice divine la victime qu'on y offre est un HommeDieu dont les satisfactions d'un mérite infini sont capables d'expier toutes nos iniquités,

Enfin l'Eucharistie est l'abrégé de toutes les merveilles de la bonté et de la miséricorde de Dieu envers nous; c'est par elle que nous sommes tous véritablement un même corps avec Jésus-Christ. Ce divin Sauveur ne borne pas sa générosité à nous donner les richesses de sa

grâce, mais il se donne lui-même (3); il n'habite pas seulement dans nos cœurs par la foi, mais il y réside par sa présence réelle; et au moyen de ces divers prodiges de sa puissance (4), il se fait véritablement notre nourriture, notre vie (5) et notre victime. Quel honneur pour le sacerdoce d'avoir l'administration de la très-sainte Eucharistie, et le pouvoir de la consacrer! Le Prêtre pourroit-il apporter trop de soin pour conserver et trop de sainteté pour la distribuer?

la

(1) Illud in eâ (sanctissimâ Eucharistiâ) singulare reperitur quòd.... ipse sanctitatis auctor antè usum est. Conc. Trid. sess. XIII. c. 3.

(2) Una enim eademque est hostia, idemque nunc offerens sacerdotum ministerio qui seipsum in cruce obtulit.... cujus quidem oblationis cruentæ fructus per hanc uberrimè percipiuntur. Conc. Trid. sess. XXII. c. 2.

(3) » Non erimus sine cibo et potu; ipse erit cibus noster Deus et potus noster. Solus ille cibus reficit et non deficit.» St. Aug. in psal. 50.

(4) << Sacramentum quo nihil dignius, nihil sanctius et admirabilius habet Ecclesia Dei, cum in eo contineatur præcipuum et maximum Dei donum. » Rit. Rom. de sanctissimo Euch. sacramento, p. 88, edit. in-douze.

(5) « Hæc sacra mysteria eâ...... pietate venerentur ut...... is (panis) verè eis sit animæ vita et perpetua sanitas mentis. » Conc. de Trente, sess. XIII. ch. 8.

I. Propreté des Vases sacrés et du Tabernacle. Nous exhortons tous les Curés, Vicaires et autres Ecclésiastiques à témoigner leur religion Mgr. d'Epinac. Stat. par le respect profond qu'ils auront pour le ch. VI, p. 8. très-saint Sacrement de l'Eucharistie. Ordon

Cardinal. à Turnone. Statut de cust. Euchar., p. 16.

nons qu'il sera conservé avec tout le soin possible dans des ciboires d'argent dorés intérieurement (1); qu'il sera renfermé dans des tabernacles dorés, s'il se peut, ou du moins peints proprement au dehors et revêtus en dedans d'une étoffe de soie. Chaque Eglise sera aussi pourvue d'un ostensoir ou soleil d'or ou d'argent, dont le croissant ou la pixide sera dorée aussi, au moins en dedans. Les Curés et les Vicaires auront soin de tenir les tabernacles fermés sous une clef qu'ils n'y laisseront jamais, non plus que sur l'autel, hors le temps de la communion, et qu'ils ne confieront à personne. Le saint ciboire sera toujours placé sur un corporal blanc, qu'on sera attentif à renouveler autant que la propreté l'exigera. Comme ces tabernacles ne sont destinés qu'à renfermer l'Eucharistie, il est défendu d'y mettre ni calice, ni reliques, ni les vases des saintes huiles (2). Les calices d'or ou d'argent, ainsi que leurs patènes dorées en dedans, étant aujourd'hui les seuls permis dans l'Eglise, nous défendons l'usage de ceux qui seroient de toute autre matière (3). La custode, ou le petit vase dans lequel on porte le saint Viatique aux malades éloignés, doit être également d'argent et dorée en dedans.

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(1) Particulæ consecratæ conserventur in pixide ex solidâ decentique materiâ, eâque mundâ et suo operculo benè clausâ, albo velo coopertâ et, quantùm res feret, ornato, in tabernaculo clave obserato. » Rit. Rom. Ibid. p. 89.

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