Alfred de MussetLecène, Oudin, 1894 - 217 sayfa |
Diğer baskılar - Tümünü görüntüle
Sık kullanılan terimler ve kelime öbekleri
aime Alfred de Musset amant âme amour assez beau beauté belle Bernerette Berville broché Byron c'était Camille Caprices de Marianne Carmosine Celio Chandelier chanson chante cher chose classique cœur Comédie-Française Confession d'un enfant contemporain Contes et Nouvelles critique Croisilles d'Alfred Deidamia dialogue dire don Juan Don Paez douleur enfant du siècle fantaisie Fantasio femme Fortunio génie Goëthe homme inspiration jamais Javotte jeune jeunesse jurer de rien l'âme l'amour l'auteur l'esprit Lamartine larmes lettres lèvres littéraire littérature Lorenzaccio lui-même Mardoche Margot marquise mélancolie ment Mimi Pinson monde mort mourir Muse n'en Namouna Nuit d'Octobre Nuit de Mai Nuit vénitienne Octave œuvre passe passion Paul de Musset pensée Perdican personnages pièce plaisir pleure poésie poète poétique premier presque prose qu'un reste rêve rien rime Rolla romantique Rosette s'en s'est satire scène sentiment seul sincère sorte style surtout théâtre tion trahit Victor Hugo voilà volume in-18 jésus vrai yeux
Popüler pasajlar
Sayfa 43 - Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d'un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux.
Sayfa 44 - L'Océan était vide et la plage déserte ; Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur, Et, regardant couler sa sanglante mamelle. Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle. Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur. Mais parfois, au milieu du divin sacrifice. Fatigué de mourir dans un trop long supplice...
Sayfa 54 - Pendant les guerres de l'Empire, tandis que les maris et les frères étaient en Allemagne, les mères inquiètes avaient mis au monde une génération ardente, pâle, nerveuse. Conçus entre deux batailles, élevés dans les collèges au roulement des tambours, des milliers d'enfants se regardaient entre eux d'un œil sombre, en essayant leurs muscles chétifs.
Sayfa 126 - Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux , bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches . méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il ya au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
Sayfa 24 - Salut, jeunes champions d'une cause un peu vieille, Classiques bien rasés, à la face vermeille, Romantiques barbus, aux visages blêmis ! Vous qui des Grecs défunts balayez le rivage, Ou d'un poignard sanglant fouillez le moyen âge, Salut ! — J'ai combattu dans vos camps ennemis. Par cent coups meurtriers devenu respectable, Vétéran, je m'assois sur mon tambour crevé.
Sayfa 174 - J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas. Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas.
Sayfa 163 - Et de servir à point un dénoûment bien cuit. Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode, Et nous aimons bien mieux quelque drame à la mode Où l'intrigue, enlacée et roulée en feston, Tourne comme un rébus autour d'un mirliton.
Sayfa 199 - Regrettez-vous le temps où d'un siècle barbare Naquit un siècle d'or, plus fertile et plus beau ? Où le vieil univers fendit avec Lazare De son front rajeuni la pierre du tombeau...
Sayfa 198 - Regrettez-vous le temps où les Nymphes lascives Ondoyaient au soleil parmi les fleurs des eaux, Et d'un éclat de rire agaçaient sur les rives Les Faunes indolents couchés dans les roseaux; Où les sources tremblaient des baisers de Narcisse ; Où du nord au midi, sur la création, Hercule promenait l'éternelle justice, Sous son manteau sanglant taillé dans un lion ; Où les Sylvains moqueurs, dans l'écorce des chênes, Avec les rameaux verts se balançaient au vent, Et sifflaient dans l'écho...
Sayfa 49 - Recevant d'âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s'en vont à Dieu les gloires d'autrefois ; Ainsi le vaste ' écho de la voix du génie Devient du genre humain l'universelle voix... Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au fond d'une chapelle