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difficiles. L'exécution typographique est fort soignée et les figures sont des modèles.

VI

M. LECAT.

AN INTRODUCTION TO COMBINATORY ANALYSIS, par le major P. A. MAC MAHON, D. Sc., Sc. D., LL. D., F. R. S., Member of St John's College, Cambridge. Un vol. petit in-8° de vIII71 pages. Cambridge, University Press, 1920.

L'auteur, qui est bien connu par ses nombreux travaux sur la matière, présente cet opuscule comme introduction à son bel ouvrage en deux volumes, intitulé Combinatory Analysis, qui parut en 1915-16 et qui est de lecture assez difficile.

Le but de ces livres est de montrer qu'une partie importante de l'analyse combinatoire et l'algèbre des fonctions symétriques ont entre elles des liens étroits et fort élégants. (On sait qu'une fonction de plusieurs quantités est dite symétrique si elle reste inaltérée par l'échange de deux quelconques de ces quantités.) La substance de cette Introduction est répartie en six chapitres, dont le premier constitue précisément un exposé très élémentaire de la théorie de ces fonctions.

L'étude de cet opuscule n'exige aucune connaissance spéciale. Nous la recommandons aux mathématiciens, dont la plupart sont fort ignorants dans ce domaine.

VII

M. LECAT.

STATIQUE, DYNAMIQUE, par M. STUYVAERT, correspondant de l'Académie royale de Belgique, professeur à l'Université de Gand. Un vol. de 205 pages (23 × 15) avec 58 fig. dans le texte. Gand, Van Rysselberghe et Rombaut, 1920.

Simples notes de cours, ce volume ne semble être fait que pour les candidats-ingénieurs de l'Université de Gand. L'enseignement y est conçu en vue de l'utilisation pratique; les méthodes graphiques sont développées avec préférence; quelques exercices très simples proposés au cours des leçons permettront à l'élève de s'assurer s'il les a comprises et s'il peut en tirer profit. Pas de préface; soit. Mais aussi pas de table de matières; pourquoi? Serait-ce pour forcer l'étudiant à se rendre compte

du contenu de son manuel? Mais pourquoi lui laisser en surplus le soin de corriger tant de fautes d'impression, de suppléer des lettres manquant dans les figures, des paragraphes de liaison entre les diverses questions, des compléments nécessaires à certaines définitions? Celles-ci, pour être utilisables, n'en doivent pas moins être rigoureuses.

VIII

H. DOPP.

LES ÉTOILES SIMPLES, par F. HENROTEAU, astronome à l'Observatoire d'Ottawa. Un vol. de l'Encyclopédie Scientifique (Bibliothèque d'Astronomie et de Physique céleste), in-12 de 244 pages. Paris, C. Doin, 1921.

Une bonne synthèse de nos connaissances actuelles sur l'univers sidéral, sauf ce qui est particulier aux étoiles multiples, et abstraction faite des nébuleuses. Douze chapitres bien choisis et bien rangés : les grandeurs stellaires et les constellations; les cartes et catalogues; les classes spectrales et l'évolution stellaire; la photométrie; la colorimétrie; les parallaxes; les mouvements propres ; les vitesses radiales; le mouvement du Soleil; le dénombrement et la distribution des étoiles; leurs températures; leur scintillation. Les chapitres relatifs aux distances, aux mouvements et aux températures des étoiles sont les plus intéressants. L'auteur réussit à guider son lecteur dans la pénible classification des étoiles d'après leur spectre, ce qui est fort méritoire, et on aime sa manière un peu détachée d'exposer, sans prendre parti, les différentes hypothèses actuellement en présence dans le domaine de l'évolution stellaire.

Ce livre est le premier qui, depuis la guerre, ait paru dans la Bibliothèque d'Astronomie de l'Encyclopédie Scientifique. On se réjouit de cette reprise, comme de voir que, déjà, les auteurs sont désignés pour plusieurs ouvrages nouveaux : les observations astronomiques, le Soleil, les étoiles multiples et les nébuleuses, les comètes, la photographie astronomique. Mais les volumes de votre Encyclopédie, si jolis naguère, Monsieur Doin, c'est sur du bien vilain papier que vous les imprimez aujourd'hui. M. A.

IX

ANNUAIRE POUR L'AN 1921, publié par le BUREAU DEs Longitudes. Un vol. in-16 de vin+710+42+17+69 pages. Paris, Gauthier-Villars, 1920.

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L'avertissement signale les quelques modifications de détail apportées à l'Annuaire pour 1921. Ce volume renferme la troisième et dernière partie de l'étude de M. Bigourdan sur les Cadrans solaires, dont les deux premières parties ont été insérées dans les Annuaires pour 1918 et 1920: réunis et publiés à part, ces articles formeraient un petit ouvrage très intéressant. Le chapitre relatif aux statistiques a dû subir de profonds remaniements, mais il n'a pas encore été possible d'y donner les statistiques complètes sur les États modifiés ou créés par les récents traités de paix.

Notice A (42 p.). G. BIGOURDAN.

:

Les mouvements propres et les vitesses radiales des étoiles. Dans cet excellent article de vulgarisation, on remarquera la manière heureuse dont l'auteur expose le principe de Doppler-Fizeau par analogies successives ondes liquides, ondes sonores, ondes lumineuses. Notice B (17 p.). Général BOURGEOIS Notice sur le Général Bassot. - Pendant près d'un demi-siècle, l'activité du Général Bassot fut liée au développement de la géodésie française. Sa grande œuvre a été la nouvelle mesure de la méridienne de France, de Dunkerque aux Pyrénées, la jonction de l'Espagne et de l'Algérie, la triangulation de la méridienne d'Alger au Sahara. Né en 1841, reçu à l'Ecole Polytechnique en 1861, capitaine et désigné pour participer aux travaux géodésiques de l'armée en 1870, directeur du Service Géographique et général de brigade en 1898, atteint par la limite d'àge et mis au cadre de réserve en 1903, depuis lors directeur de l'Observatoire du Mont Gros à Nice, Léon Bassot est mort à Paris le 17 janvier 1917. Il appartenait au Bureau des Longitudes depuis 1875 et à l'Académie des Sciences depuis 1893.

X

M. A.

Où EN EST L'ASTRONOMIE, par l'Abbé TH. MOREUX, Directeur de l'Observatoire de Bourges. Un vol. in-8° de vi-295 pages avec 62 gravures. Paris, Gauthier-Villars, 1921.

Ce volume fait partie de la Collection des Mises au point.

A la base de toute science naturelle se place l'observation. Les hypothèses et les théories ne peuvent trouver un point d'appui solide que sur des faits consciencieusement constatés et scrupuleusement contrôlés. Aussi, dans l'étude des corps célestes, l'auteur s'applique-t-il avant tout à donner au lecteur une idée exacte et complète de ce que la méthode expérimentale a révélé de leur nature physique. Il s'attache ensuite à faire connaître les interprétations des savants et en discute la valeur respective. Le problème solaire est abordé le premier. Quelle est la constitution de l'étoile qui nous éclaire ? Quelles sont les lois de son activité? Comment s'exerce son action sur la Terre? De quoi ce foyer s'alimente-t-il? Telles sont les questions discutées dans le premier chapitre. Après avoir passé en revue les planètes inférieures, l'auteur aborde ensuite l'étude de la Terre, si féconde en problèmes complexes: formation et constitution du globe terrestre, forme du géoïde, contraction de l'écorce de notre planète, influences diverses que le Soleil lui fait subir. Un chapitre est consacré à la Lune. L'énigme martienne, les astéroïdes, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, ainsi que les satellites des grosses planètes font l'objet des chapitres suivants. Le problème des distances couronne cette étude. Et, pour achever l'examen du système solaire, deux chapitres sont consacrés aux comètes, aux étoiles filantes et aux bolides.

Le Soleil n'est qu'une étoile parmi tant d'autres. Les progrès des méthodes spectroscopiques ont permis aux astronomes de sonder des régions de plus en plus reculées de l'Univers, et d'arracher à des soleils lointains les secrets de leur constitution, de leurs mouvements et de leur intensité lumineuse. A quelles conclusions vont conduire les récentes découvertes faites par les astronomes dans le domaine stellaire? Quelle est la constitution de l'Univers? Et l'Univers lui-même est-il unique, ou bien existe-t-il des Univers multiples? Telles sont les questions que M. l'Abbé Moreux se pose dans les dernières pages de son livre. Les lecteurs de cette REVUE ont eu, dans le numéro de janvier dernier, la primeur des idées exposées dans ces beaux chapitres.

Le grand public, auquel ce livre est destiné, lira avec intérêt et profit ce bel ouvrage qui s'ajoute à la série déjà longue des livres de vulgarisation de M. l'Abbé Moreux.

J. GAILLARD, S. J.

XI

CALCUL DES ORGANES DES MACHINES, par J. BOULVIN. Un vol. de 515 pages. Paris, Gauthier-Villars, 1921.

Le très regretté professeur de l'Université de Gand s'est acquis une réputation méritée par ses travaux de thermodynamique.

Mais, quittant les sphères de l'abstraction, il est entré résolument dans le domaine de la réalisation pratique, et il ne s'y est pas trouvé dépaysé.

La preuve en est ce traité où l'auteur n'est, certes pas, inférieur à lui-même.

Par ses fonctions d'administrateur-délégué de l'Association pour la surveillance des chaudières à vapeur-dite Association Vinçotte, M. Boulvin s'est naturellement familiarisé davantage avec la construction de chaudronnerie et, en cette matière, le savant qu'il est ne pouvait manquer d'apporter des idées, à la lumière desquelles s'aperçoivent mieux certains phénomènes et se dissipe l'empirisme de certaines formules.

Tel est le cas, notamment, pour la recherche des tensions dans une paroi sphérique percée d'une ouverture » : l'auteur a certainement eu en vue la recherche des tensions dans les fonds bombés des chaudières à foyer inférieur, qui sont d'ailleurs parmi les plus répandues.

La méthode de l'auteur est particulièrement heureuse dans l'examen de nombreuses questions qu'il indique d'ailleurs luimême dans son introduction: la résistance des récipients annulaires à parois entretoisées (chaudières de grues locomotives), la détermination des tensions dans les parois d'un caisson rectangulaire (chaudières à tube d'eau), la sollicitation des boulons dans un joint élastique (fond et couvercle d'un cylindre à vapeur) ou dans un joint rodé, l'état des tensions dans une douille soumise à des forces alternatives, en tenant compte de l'élasticité et du serrage initial (clavetage des tiges de piston dans la douille d'une crosse), les déterminations graphiques qui se rapportent à l'étude des crochets, la recherche des tensions dans une enveloppe cylindrique comprenant deux coquilles jointes par des brides diamétrales boulonnées (enveloppes de turbines).

Observons encore que l'auteur a mis son traité au niveau des

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