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commerce. Les principales sortes de mar chandises qu'elle fournit à l'étranger, sont des grains, des mâts, des bois, des goudrons, de la potasse, du cuir, des pelleteries, de la soie, de la laine, de la cire, du miel, de la morue, etc. (Busching.)

Elle reçoit en échange, du vin, du sel, des épiceries, des draps, des denrées coloniales.

Les résultats du mouvement du commerce et de la navigation, ont été, année moyenne, de 1787 à 1789, de 180 bâtimens, mesurant 25,695 tonneaux, important 3,947,000 liv. en marchandises;

Et de 129 bâtimens jaugeant 22,498 tonneaux, exportant 10,428,000 liv. en marchandises.

En 1792, les importations ont été de 3,240,000 liv; les exportations de France, de 12,549,000. (Rapport du ministre des affaires étrangères, du 18 nivose an 2.)

Le résultat de notre commerce avec les

États du roi de Prusse, présente une ba

lance en argent pour la France, de 6,000,000 liv. (Arnoud.)

Monnaies.

On peut évaluer l'écu d'Allemagne à 4 liv. de France.

Le louis d'or de France vaut donc 6 écus d'Allemagne.

L'écu se divise en 24 gros; le florin a 16 gros, ou d'écu.

Le rixdaler, ou écu d'Allemagne, est une monnaie idéale: on n'en frappe qu'en Prusse. L'écu espèce, ou speciesthalher, que l'on frappe ailleurs, est de 2 florins ou d'écu.

D'après ce calcul, on voit que le florin vaut 2 liv. 13 s. 4 den., ou que 3 florins font 8 liv.

Le gros vaut 3 sous 4 den. ; le gros se subdivise encore en 12 pfennins.

Un frédéric d'or, ou ce qu'en Allemagne on nomme vulgairement louis d'or, ou louis vieux, parce que toutes les monnaies de ce genre sont frappées sur le pied des louis

d'or de Louis XIII et Louis XIV, vaut, sauf les variations, 5 écus d'Allemagne ou 20 livres de France en argent de Prusse il vaut 5 écus 6 gros.

Le ducat vaut 2 écus

d'Allemagne ou

11 liv. 6 s. 8 den. ; en argent de Prusse il vaut presque trois écus.

ETAT POLITIQUE.

Il n'a point existé de déclaration de guerre, formelle et positive, contre la Prusse. Cependant on n'ignorait pas en 1791 et 1792 que cette Puissance faisait, ainsi que l'Autriche, des dispositions hostiles contre la France. Il n'était bruit en Europe que des voyages de M. de Bischofswerder, des plans concertés par son entremise, et des mouvemens des troupes prussiennes.

Le successeur de Léopold poursuivait le même système que le feu Empereur. M. de Noailles, ambassadeur de France près la cour de Vienne, avait reçu une dépêche du ministre des affaires étrangères, Dumourier, contenant ordre, de la part

du Roi, de requérir une réponse cathégorique à toutes les demandes de la cour de France.

« M. de Cobentzel (auquel j'ai préféré de » m'adresser, parce qu'il est plus accessible que » M. le prince de Kaunitz) vient de me dire, » de la part du roi de Hongrie, que la note » du 18 mars contient la réponse aux demandes » que j'étais chargé de renouveler; qu'on pou>>vait d'autant moins changer les dispositions >> exprimées dans cette note, qu'elles renferment » aussi l'opinion du roi de Prusse sur les af»faires de France, opinion conforme en tous » points à celle du roi de Hongrie ». (Lettre de M. de Noailles à M. Dumourier, du 5 avril 1792, communiquée à l'Assemblée nationale, dans sa séance du 19 avril 1792.

Cette note du 18 mars, est la réponse officielle du prince de Kaunitz, lue à la séance de l'Assemblée nationale, du même mois..... On y lit:

29 du

« Quant au concert dans lequel sa Majesté >> Impériale s'est engagée avec les plus res» pectables Puissances de l'Europe, le roi de

» Hongrie et de Bohême ne saurait anticiper » sur leur opinion et leur détermination com

» munes >>.

A cette époque, il avait paru une convention signée à Vienne le 18 de février entre le comte de Colloredo, chargé des pouvoirs de l'Empereur, et le baron de Bischofsverder, ministre plénipotentiaire du roi de Prusse. Cette convention, l'objet des controverses des publicistes du tems, portait, entr'autres dispositions, celle ci:

Art. IV. « Les deux hautes Puissances con>> tractantes sont convenues d'user de toute leur » puissance pour faire rendre à la couronne de >> France les anciens droits et prérogatives qui >> lui appartiennent; et, à cet effet, sa Majesté >> Impériale et ses alliés s'engagent de mettre en >> campagne cent vingt mille hommes effectifs; >> et sa Majesté Prussienne et ses alliés s'engagent » de fournir soixante mille hommes au-dessus » de leur contingent dans les armées de l'Em>> pire..... >>

Cependant, antérieurement aux époques

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