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le stile, qu'il convient d'employer envers S. M. T. Chr. '). Je voudrois raier entièrement ou du moins changer l'article où il est parlé du commerce et de la navigation de la République, que l'Etat voudroit mettre à l'abri d'insulte et de menace de la part de la France; en voici les raisons. 1o Cela pourra faire naître des doutes en France sur la conduite de l'Angleterre envers le pavillon de l'Etat et engager une discussion, qui embarrasseroit la République vis à vis de l'Angleterre.

2o L'Angleterre, à qui on veut communiquer cette démarche, en sera sûrement jalouse, ne voulant et ne pouvant dans le moment présent négocier avec la République dans la vue de mettre la France à son aise. L'Angleterre ne cherche pas à inquiéter la navigation de l'Etat, elle observera les traités, ils sont clairs; à quoi bon donc demander à la France une chose inutile? La navigation de l'Etat a peu à craindre de la France, tant que cette dernière a besoin de la première pour assurer la sienne.

3o Si j'étois à la place de S. A. R., je n'aimerois pas à voir la République sous mon gouvernement, et sans nécessité, avouer publiquement qu'elle n'est plus une Puissance Maritime, et qu'elle a besoin d'une assurance verbale de la France pour faire son commerce librement.

Le dernier article, qui regarde l'invasion de la Grande Bretagne et d'Irlande, est extrêmement vague; on n'y reconnoit pas les cas des traitez et on se contente de prier la France de ne le point faire.

1) Le 9 Janvier Hop donna dans la conférence un projet nouveau du préambule: „L. H. P. voyent avec une vraye douleur les différends, qui se sont élevés entre Leurs Majestés T. Chr. et Brit. sur l'étendue des possessions de leurs couronnes en Amérique. Mais éloignées de s'engager dans une guerre pour un objet qui ne les y oblige point, et connoissant le prix de l'amitié et bienveillance de Sa Majesté Tr. Chr. envers leur République, Elles en rechercheront avec empressement la continuation par tous les moyens, qui seront compatibles avec leur indépendance et leur honneur,

S. A R. avec sa bonté accoutumée a daigné me parler sur ce sujet; Elle sait les démarches que j'ai faites et celles que je crois devoir faire '); les conseils de S. A. R. et mon respect en ont encore retardé l'exécution, mais mon devoir m'oblige de lui représenter en toute humilité que, si cette communication n'est point accompagnée d'une assurance formelle au Roi, que le secours partira à la première réquisition, Sa Majesté ne s'en contentera pas, et il est à présumer qu'un délai, en attendant la réplique de la France, gâtera l'affaire et donnera des armes à nos ennemis; pour moi je sens que j'aurai manqué à mon devoir en me prêtant aux conseils qu'on m'a donné, c'est ce qu'on ne voudra pas exiger de moi; mais si S. A. R. est authorisée à me dire que le secours sera prêt, j'emploierai tous mes efforts pour faire goûter au Roi la conduite de la République, et j'ose me flatter que l'effet en sera très agréable, et à la République en général et à S. A. R. en particulier.

A La Haye le 8 Janvier 1756.

CDLXX.

Précis d'une conversation entre d'Affry et le conseiller-pensionnaire. La France ne s'opposera pas à l'envoi du secours de 6000 hommes.

....

Le 12 Janvier 1756.

. Hij (d'Affry) heeft verder geavanceert dat hij hoopte op een prompt en voldoende antwoord, waarop men soude verder kunnen spreeken en dat wanneer de vlag soude werden gemaintineert alles sig wel soude arrangeeren. Waarop door de Raad-Pensionaris in substantie is geantwoord daer mede, dat hij daer geen vrees voor had en 2) ondersteld dat in het onverhoopt

1) Cf. t. II, p. 648.

2) Ainsi dans le texte. Il faudra biffer ce mot,

geval dat men England soude willen attaqueeren, de ses duisend man door den staat gesonden worden; waar tegen de heer d'Affry geen de minste schijn van oppositie heeft gemaakt, met insinuatie egter, dat hij evenwel verwagte dat het selve geen occasie tot augmentatie soude geeven, waarop door de Raad Pensionaris is geantwoord, dat hij dat ten respecte van Vrankrijk aan sag als een indifferente saak, dewijl onse forces bekend sijnde een augmentatie daerbij komende geen soubçon konde geeven van verdere desseinen, het welk door hem is geadvoueert soo verre het niet wederom soude gaan als in vorige gelegentheden....

LETTRE CDLXXI.

Traduction de l'extrait 1) d'une lettre très secrète de Holdernesse à Yorke. Promesse de la Gouvernante de donner le secours en cas de besoin et si le roi enverra des vaisseaux pour transporter les troupes.

Whitehall le 17 Janvier 1756.

.... Vous croirés aisément, que le Roi a vu avec le plus grand plaisir la conduite ferme et sage que Madame la Princesse a tenu dans la conjoncture présente, et que les assurances que S. A. R. vous a donnés, que, quoi qu'Elle espère et croit que Sa Majesté ne voudra pas réclamer réclamer leurs trouppes que quand elle en aura réellement besoin, cependant en ce cas le secours de six mille hommes sera prêt à marcher sans aucun délai, à la première réquisition, quand le Roi enverra des vaisseaux pour

') Communiqué dans la Conférence du 23 Janvier 1756.

les transporter'), répondent au but le plus essentiel des derniers ordres, dont Sa Majesté vous a chargé. Le bon plaisir du Roi est, que vous témoignés dans les termes les plus forts à Son Altesse Royale, combien Sa Majesté est sensible à cette nouvelle marque de son attachement à sa personne Royale et aux intérêts essentiels de ses Royaumes...

CDLXXII.

Rapport d'un entretien entre le conseiller-pensionnaire et d'Affry. La résolution des états de Hollande. Les vues du roi de France. D'Affry et de Bonnac.

Den 23 Jan. 1756

is den heer d'Affry bij den Raadpensionaris geweest en gevraagt, of hij niets positiefs konde verneemen van de resolutie van Holland 2), dewelke in Den Haag scheen te transpireeren, en dat de eene hem hier van dit en de andere wat anders seide; dat het niet congru soude sijn dat de Koning buiten hem hier van vooraf wierd geinformeert, dan dat hij aan sijn sijde hiervan niets wilde relateeren, waarvan niet praecise van de waarheid was verseekert; waarop door hem Raadpensionaris is geantwoort, dat het bekent sijnde, dat de resolutie van Holland was ingebragt, het niet wel anders konde sijn of ieder, na sijne maniere van denken, maakte daarop conjectures, maar dat hij voorts sig

1) Ces assurances, la Gouvernante les avait données de bouche après la Conférence du 9 Janvier.

2) Cf. Res. Holl., le 15 Janvier 1756 Cf. aussi Secr. Res. St.-Gen. le 16 Janvier 1756 (Archives du Royaume). Par rapport à la façon d'agir de d'Affry dans la République, cf.: Bijdragen en Mededeelingen van het Hist. Gen. t. XXVII, p. 269 svv. et D' Yvoy, Frankrijks invloed op de buitenlandsche aangelegenheden der voormalige Nederlandsche Republiek (1858).

versekert hield dat de ware inhoud hiervan was onbekent, en hij sig niet konde dispenseeren om daarvan ouverture te geven, waarmede deselve volkomen genoegen heeft genomen.

Voorts op het tapijt sijnde gebragt door hem Raadpensionaris het antwoord, door Engeland aan Vrankrijk gegeven 1), soo heeft den heer d'Affry daarop gesegd, dat hetselve moderaat en wijselijk was opgestelt en dat de Koning van Engeland niet wel op een andere wijse had kunnen spreeken; dat hij van de wijse van denken hierop van sijn Hof niet sijnde geïnformeert, het daarop aan soude komen of men het soude aansien als eene afsnijding van een accommodement, wanneer de operatien sekerlijk binnen korten souden werden begonnen, of anders dat men tot het termineeren van differenten soude tragten te komen, en dat hij sig hield verseekert, wanneer die twee koningen een korten tijd bij den ander waren, dat de differenten ras souden sijn getermineert.

Dat het hem leed was dat hij in deese omstandig. heden sig niet aan H. K. H. konde adresseeren, maar dat Hoogstdeselve, sijnde dogter van de Koning van Groot Brittannien, hem niet konde, volgens de bienséance, permitteeren iets tot nadeel van S. K. M. van Groot Brittannien te spreeken, en aan de andere sijde van de Koning sijn meester, sonder deselve te verraden, niets als goeds en billijks konde sustineeren.

Waarop door de Raadpensionaris verder is gesegt, dat het ten uitersten ongelukkig was dat niemand hier tusschen kwam om een oorlog te prevenieeren, waartoe

1) La réponse à la réquisition française. Cf. Richard Waddington, Louis XV et le renversement des alliances, p. 235 svv. Voyez aussi Secr. Res. St.-Gen. le 19, 23 Janvier 1756 (Archives du Royaume).

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