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ARCHIVES

OU

CORRESPONDANCE INÉDITE

DE LA MAISON

D'ORANGE-NASSAU

QUATRIÈME SÉRIE

PUBLIÉE AVEC AUTORISATION DE S. M. LA REINE

PAR

Le Directeur des Archives de la Maison Royale

F. J. L. KRÄMER

Docteur ès Lettres, Ancien Professeur à l'Université d'Utrecht

SUPPLÉMENT

LEYDE

A. W. SIJTHOFF

1917

343.2
Ar 25
Ser4

Ce petit volume est destiné à servir de supplément à la quatrième série des Archives ou Correspondance inédite de la Maison d'OrangeNassau.

Dans l'introduction au dernier volume de la cinquième série je signifiai au lecteur mon intention de procéder à l'examen des documents de la période de 1702 jusqu'à 1747, c. à. d. depuis la mort de Guillaume III jusqu'à l'avénement de Guillaume IV, dans le but d'en publier un recueil, pourvu qu'ils se prouvassent d'une importance assez grande pour l'histoire du temps. C'est ce dont je me suis efforcé de me mettre au fait.

Il va sans dire que pour la plus grande partie de la période susdite les archives royales sont extrêmement pauvres en matériaux historiques. Le prince Jean Guillaume Frison, qui à l'époque de la mort du roi Guillaume III n'avait que treize ans, périt neuf ans plus tard sans avoir eu l'occasion de se mêler aux affaires politiques; son fils Guillaume ne naquit que quelques semaines après la mort de son père. Ainsi pendant plusieurs années la Maison princière n'était représentée que par un enfant, et ce n'est qu'à l'époque de la majorité du prince Guillaume que la Maison de Nassau put songer à reprendre la place qu'elle avait occupée jadis; c'est dans ce temps

que les correspondances furent renouées ou entamées entre le Prince et ses adhérents dans sa patrie, quelque peu aussi les correspondances avec les cours étrangères,

En fouillant et furetant dans les dossiers assez nombreux qui se présentaient en premier lieu à l'examen par les noms des correspondants, je ne tardai pas à m'apercevoir que déjà M. Groen van Prinsterer s'était occupé sérieusement de la même besogne. Dispersées ici et là je découvris un grand nombre de copies qu'il avait fait dresser, mêlées aux originaux, comme aussi des originaux qui s'étaient égarés dans quelque liasse de copies. Je regrette d'ajouter que parmi celles-ci il y en a dont je n'ai pu retrouver les originaux. Evidem.ment M. Groen s'était proposé de soumettre le tout à un nouvel examen et un triage définitif: les petites remarques et les signes d'interrogation de sa main en sont les preuves. Mais le travail fut suspendu et les matériaux restaient dans la confusion où je les trouvais.

A part la correspondance du Prince avec son épouse la princesse Anne, celles qu'il entretenait avec les maisons princières en Europe n'étaient ni fréquentes ni de beaucoup d'intérêt politique; il s'entend qu'avant l'époque où il fut proclamé stadhouder dans les provinces qui n'en avaient pas, ses relations avec les princes régnants, bien qu'amicales, étaient en proportion de sa position politique toujours un peu douteuse. Pour cela l'on ne saurait prendre en considération la publi

cation d'un recueil de lettres que le Prince échangeait en ce temps là avec les chefs ou les membres des maisons princières. Il en est de même des lettres de la princesse Anne et des réponses du Prince: bien que fort nombreuses, elles ne se rapportent qu'au séjour que le Prince fit en Allemagne, quand il suivait l'armée du prince Eugène de Savoie pendant la campagne de 1734, et une autre fois quand il s'était rendu à Francfort pour assister au couronnement de l'empereur Charles Albert en 1742. Pendant sa seconde visite à Francfort, lors du couronnement de l'empereur François, il ne correspondait pas avec son épouse: du moins les archives n'ont pas conservé de ses lettres. Une telle correspondance, tout en gardant son intérêt pour une étude biographique, n'est pas de celles dont la publication dans un recueil de matériaux historiques se justifierait par le contenu. Aussi c'était à juste raison que M. Groen van Prinsterer n'admit aucune des lettres susdites antérieures à l'an 1748.

C'est donc la correspondance avec ses compatriotes qui devrait prêter aux archives de Guillaume Charles Henri Frison leur importance historique.

Le nombre des correspondants est très grand: on peut les compter par centaines. Or, il va sans dire que là où il s'agit de recherches historiques, la plupart de ces personnages n'entrent pas en ligne de compte. En outre il n'y a que très peu de correspondances qui remontent au delà du commencement de la guerre de succession. Tout cela réduisit considérablement le nombre

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