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étroitement à tout le contour de cette réalité connue qu'elle ne puisse plus s'en distinguer ? C'est malgré tout l'obscur espoir du théoricien, mais c'est le secret de l'avenir.

V. SCHAFFERS, S. J.

Principales publications de P. Duhem
sur la théorie physique

A. ARTICLES RÉUNIS EN VOLUME

1. Le mixte et la combinaison chimique (Paris, C. Naud, 1902, et Revue de Philosophie, tome I, 1900-1901).

2. Les théories électriques de J. Clerk Maxwell (Paris, Hermann, 1902, et ANNALES DE LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXELLES, t. XXIV, 1900, t. XXV, 1901).

3. L'évolution de la mécanique (Paris, A. Joanin, 1903, et REVUE GÉNÉRALE DES SCIENCES PURES ET APPLIQUÉES, t. XIV, 1903).

4. Les origines de la statique (2 vol. Paris, Hermann, 1905-1906, et REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES, 3o sér., t. IV, 1903; t. V, 1904; t. VI, 1904; t. VII, 1905; t. VIII, 1905; t. IX, 1906; t. X, 1906).

5. La théorie physique, son objet, sa structure (Paris, Chevalier et Rivière, 1906, et REVUE DE PHILOSOPHIE, 1904, vol. I et II; 1905, vol. I).

6. ΣNZEIN TA PAINOMENA. (Paris, Hermann, 1908, et ANNALES DE PHILOSOPHIE CHRÉTIENNE, 79° année, 1908).

7. Le mouvement absolu et le mouvement relatif (Montligeon, impr.librairie de Montligeon, 1909, et REVUE DE PHILOSOPHIE, 1907, vol. II; 1908, vol. I et II; 1909, vol. I).

B. NOTES ET MÉMOIRES

a) REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES

8. Quelques réflexions au sujet des théories physiques (2o série, t. I). 9. Notion atomique et hypothèses atomistiques (ibid.).

10. Une nouvelle théorie du monde inorganique (2o série, t. II, 1893).

11. Physique et métaphysique (2o série, t. II, 1893).

12. L'école anglaise et les théories physiques (ibid.).

13. Quelques réflexions au sujet de la physique expérimentale (2o série, t. III, 1894).

14. L'évolution des théories physiques (2o série, t. V, 1896). 15. La loi des, phases (2e série, t. VII, 1898).

16. Josiah-Willard Gibbs (3o série, t. XIII, 1907).

b) REVUE DES DEUX MONDES

17. Les théories de l'optique. (t. CXXIII, 1894).

18. Les théories de la chaleur. (t. CXXIX, CXXX, CXXXI, 1895).

c) REVUE GÉNÉRALE DFS SCIENCES PURES ET APPLIQUÉES

19. La valeur de la théorie physique (15 janvier 1908).

20. La mécanique expérimentale (15 juin 1910).

d) REVUE SCIENTIFIQUE

21. Examen logique de la théorie physique (51e année, 1913).

LES

Propriétés électriques des colloïdes

Les solutions colloïdales - plus brièvement les solssont des systèmes microhétérogènes formés par la dissémination au sein d'un milieu continu, appelé la phase dispersante, de granules ultra-microscopiques, solides ou liquides, dont l'ensemble est appelé la phase dispersée. De par les diamètres d'ailleurs très variables de leurs granules, ces pseudo-solutions établissent une transition entre les solutions vraies, à dispersion moléculaire ou ionique, et les systèmes visiblement hétérogènes, émulsions ou suspensions. Cette image théorique des systèmes colloïdaux est unanimement acceptée à l'heure actuelle. Elle se dégage en effet nettement des méthodes mêmes mises en œuvre dans la préparation des sols, mais surtout des propriétés optiques de ces derniers à toutes les échelles d'observation (1).

Dans les sciences naturelles une définition paraît

(1) C'est ce que nous avons développé dans un article précédent sur les « Colloïdes ». Revue des QUEST. SCIENT., juillet 1921 ; pp. 113-138. Les Errata suivants se sont glissés en cet article :

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suffisante du moment qu'elle fait éviter toute confusion entre l'objet défini et un autre. En ce sens la description précédente des colloïdes suffit à les définir. Cependant elle n'est pas complète : parmi les caractères fondamentaux des solutions colloïdales se place, immédiatement après l'existence même des granules et les particularités optiques qui en dérivent, le fait que ces granules sont le plus souvent chargés électriquement.

Nous étudierons en cet article :

1o L'état électrique des particules colloïdales;

2o Quelques phénomènes dont l'explication paraît devoir se baser sur cet état.

I.

I. L'ÉTAT ÉLECTRIQUE" DES GRANULES

L'expérience de Coehn.

Au point le plus bas d'un large tube en U à branches verticales débouche un tube plus mince, muni d'un robinet et recourbé vers le haut. A un niveau supérieur à celui des extrémités libres des branches du tube en U le tube mince s'évase en forme d'entonnoir. Le tube en U et le tube mince jusqu'au robinet sont primitivement remplis d'eau pure, tandis que, à partir du robinet. le tube mince ainsi que l'entonnoir renferment une solution colloïdale. Dans l'eau pure de la partie supérieure de chaque branche du tube en U plonge une électrode de platine. On ouvre le robinet la solution colloïdale pénètre dans la partie inférieure du tube en U et s'élève dans les deux branches en déplaçant l'eau pure. Si on opère prudemment, le mélange n'a lieu que fort lentement (1); la surface de séparation entre la solution colloïdale et l'eau pure reste très nette dans chacune des deux branches. Après avoir refermé le robinet, on éta

(1) La vitesse de diffusion des granules colloïdaux est en effet très faible à cause de leur masse relativement considérable. (Voir dans l'article précédent la théorie de la diffusion.)

blit une différence de potentiel assez considérable entre les deux électrodes. On observe dans la plupart des cas que d'après le sens du champ électrique ainsi créé, la surface de séparation colloïde-eau s'abaisse dans une des branches du tube et s'élève d'une hauteur correspondante dans l'autre branche.

Si on considère la solution colloïdale comme une simple suspension (très fine) des granules dans l'eau pure, l'expérience précédente ne peut s'interpréter que si on attribue aux granules la propriété de se déplacer sous l'action d'un champ électrique, c'est-à-dire d'être porteurs d'une charge dont le signe est indiqué par le sens de la migration.

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Dans l'appareil de Coehn, les solutions colloïdales se comportent d'une manière très variable :

A) Les hydrosols de la plupart des oxydes ou hydroxydes métalliques préparés en de certaines conditions, vont vers la cathode et semblent donc être formés de particules chargées positivement. On cite à ce propos les hydroxydes de fer, d'aluminium, de chrome, de cadmium, de zinc, de thorium, de cérium, d'étain et de zircon et, d'une manière moins certaine, ceux du plomb et du bismuth. Parmi les colloïdes positifs peu nombreux -se classent en outre quelques colorants basiques comme le bleu de méthylène, le violet de méthyle et le rouge de magdala.

-en somme

B) La catégorie des colloïdes négatifs, c'est-à-dire de ceux dont les granules vont ordinairement vers l'anode, est incomparablement plus nombreuse. Elle comprend :

1o Tous les métaux préparés par les méthodes de dispersion électrique de Svedberg et de Bredig (or, argent, platine, palladium, iridium, etc...) (1);

2o La plupart des composés métalliques (à l'excep

(1) Cfr. Article précédent, loco citato, p. 123.

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