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>> Ce fut dans le mois de septembre qu'il commença à écrire qu'il >> avoit résolu tous ces problèmes on me le fit savoir, et je fus surpris » de sa petite ambition; car je connoissois sa force et la difficulté de >> mes problèmes, et je jugeois assez, par tout ce qu'il avoit produit » jusqu'ici,qu'il n'étoit pas capable d'y arriver (4)..........Mais il me sembla » qu'il étoit bon de faire voir ce récit paravance, afin qu'après que >> j'aurois donné mes solutions » (Il n'a pas encore donné le calcul des cas proposez ny de quoy y venir (2) comme je fais voir en la 45° et dernière proposition du livre 5o de la Cycloïde adjousté aux quatre précédens où je donne aussy le calcul des cas proposez au commencement d'octobre qu'il n'a pas donné non plus.) « s'il arrivait qu'il fust assez >> mal advisé que de les déguiser, tout le monde connut la vérité. » On verra par mon édition comme il a desguisé les principaux fondements de ceste méthode que j'avois donné au public dès l'an 1650. << C'est la seule chose que j'ai voulu faire par ce discours et non pas » décrier sa personne; car je voudrois le servir, et je respecte sa qua» lité de tout mon cœur. Aussi j'ai caché son nom; mais s'il le découvre >> après cela lui-même, pour s'attribuer ces inventions, il ne devra se prendre qu'à lui de la mauvaise estime qu'il s'attirera. >> Ceste suitte est toute contre moy et elle me fist faire la response que je mis sur la fin de mon calcul imprimé sur le commencement de l'année aussytost que les quatre premières pages de sa lettre à Mr de Carcavy nous furent envoyées séparement. J'ay obmis qu'en l'histoire page 4 parlant de Monsieur de Robervalil dit que « ses méthodes sont générales et donnent >> avec mesme facilité les touchantes, la dimension des plans et de leurs >> parties, leurs centres de gravité et les solides, tant autour de la base » qu'autour de l'axe. Car encore qu'il ne l'ait donné au long que des >> roulettes entières, sa méthode s'étend, sans rien y changer et avec » autant de facilité, aux parties, et ce seroit chicaner que de lui en » disputer la première solution. >>

>>

Remarquez je vous prie les dernières parolles et conferez le avec celles de sa lettre que je mets en suitte, et vous admirerez la candeur de ceste personne. Coppie de la lettre de Mr Pascal au Père Lalouère qu'il luy ecrivit le 11 septembre 1658, se conjouissant du double calcul du solide sur l'axe que ledict Père luy avoit envoyé le premier de ces calculs estoit du solide entier, le second du demy solide qui est en haut du cercle générateur. « Mon Révèrend Père, je voudrois que vous vissiez » la joye que vostre dernière lettre m'a donnée où vous distes que vous

(1) Il manque ici un très long passage de Pascal, racontant toutes les négociations au sujet de ce concours.

(2) Pascal affirme le contraire dans une note ajoutée à la « Suite de l'histoire.»

» avez trouvé la dimension des solides sur l'axe tant de la Cycloïde » que de son segment. Je vous supplie de croire qu'il n'y a personne

qui publie plus hautement les mérites des personnes que moy. Mais » il semble à la vérité qu'il y ait sujet de le faire : c'est une chose rare >>> et surtout en ceux qui font profession de sciences que d'avoir ceste >>> syncerité là, dont je me vante et que je feray bien paroistre à vostre « subject. Car je vous asseure que j'ay autant de joye de publier que » vous avez résolu un des plus difficiles problèmes de la géometrie que » j'avois du regret en disant que ceux que vous aviez résolus >> estoient peu auprès de cela. Il est sans doute, mon père, que c'est » un grand problème et je souhaitterois fort de scavoir par où vous y >> estes arrivé. Car enfin M. Roberval qui est asseurément fort habile a » esté six ans à le trouver et vous avez la solution generale dont sa » méthode ne donne qu'un cas, qui est celluy de la Cycloïde entière. » Après avoir examiné mes calculs des deux cas il n'escrivit du 45 du mesme mois de septembre, me conviant de lui envoyer ma méthode. Mais le R. P. Recteur m'en empescha. Voicy ses parolles. « Mon très révé» rend Père, je ne puis vous tesmoigner combien nous avons d'impa>> tience de voir le biais par où vous vous estes pris à travers les solides » de la Cycloïde sur l'axe. J'avois tort de craindre qu'il y eust erreur à » vostre calcul. Il n'y en a point je l'ay verifié.... Pour revenir à » vous mon R. Père je ne seray point en repos que vous ne m'ayez » faict la grâce de me mander par où vous estes venu à ces solides » de la Cycloïde. J'en ay une grande curiosité. » Jusques à ce refus j'ay esté quelque chose à leur dire. Du depuis je n'ay esté qu'un petit glorieux, qu'un larronneau des inventions d'aultruy, n'en pouvant pas produire de moy mesme à raison du peu de forces d'esprit. Et M. de Roberval a esté celluy que j'ay buttiné. Voilà, mon R. P. ce que j'ay cru que V. R. désiroit de moy. Je la supplie de mescrire à son tour sur mes demandes et de se souvenir de moy en ses SS. SS. et oraisons comme de celluy qui est

D. V. R.

Très humble et très obéissant serviteur,
ANTOINE LALOUÈRE.

Monseigneur l'Archevesque est de retour des bains de Bargnières et il confère les ordres. Le R. P. Adam est encores en ceste ville avec la satisfaction de tous. Il n'y a ici que les Jansénistes dit-on et les partisans qui révocquent en doute la paix (des Pyrénées) entre les deux couronnes. Si vous voiez M. de Hardy je vous prie de lui témoigner mes très humbles respects. J'espère aussi que V. R. saluera de ma part le R. P. Vatier et luy communiquera la présente.

LIVRAISON D'AVRIL 1879.

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LÉON XIII ET LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXELLES, par le
R. P. Carbonnelle, S. J.
L'HOMME TERTIAIRE, par M. l'abbé Hamard, prêtre de l'Ora-
toire de Rennes

353

361

LE DARWINISME ET L'EXPRESSION DES ÉMOTIONS CHEZ L'HOMME
ET CHEZ LES ANIMAUX, par M. l'abbé Lecomte
LE DALTONISME, par M. le D' Moeller .

395

450

LÉON FOUCAULT, SA VIE ET SON OEUVRE SCIENTIFIQUE, par M. Ph.
Gilbert, professeur à l'Université catholique de Louvain.
LA COSMOGONIE BIBLIQUE D'APRÈS LES PÈRES DE L'ÉGLISE, par
M. l'abbé F. Vigouroux, prêtre de Saint-Sulpice .
BIBLIOGRAPHIE.

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- I. La théorie atomique, par M. A. Wurtz, membre de l'Institut. D' Rupin

II. Annuaire du Bureau des longitudes pour 1879. J. d'E.
III. Fouilles faites à Carnac, par M. James Miln. L'abbé Hamard
IV. Les malheurs de la Philosophie, par le P. de Bonniot, S. J.
J. Thirion, S. J.

V. Manuel de chimie opératoire, par Fr. Dewalque.

- Tableaux

synoptiques pour la recherche des bases et des acides, par le même. G. Bruylants.

516

564

601

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611

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620

630

636

VI. Le Révérend Père Secchi, par l'abbé Moigno. Ph. G.
REVUE DES RECUEILS PÉRIODIQUES.

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