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EUROTAS, voy. LACONIE et LACE- (de mélodieuses cadences la révèlent aussi

DÉMONE.

EURYALE, voy. NISUS.

EURYDICE, voy. ORPHÉE.
EURYNOME, voy. GRACES et OCÉA-

NIDES.

dans les poésies de Pindare, d'Homère et, parmi les modernes, de M. de Lamartine, etc. Chez les prosateurs, l'eurythmie fait sentir son charme et sa puissance dans le nombre d'une phrase harmo

Cicéron, Bossuet, M. de Chateaubriand
en offrent d'heureux exemples. Enfin,
dans l'architecture, au Parthénon, à
Saint-Pierre de Rome, au Colysée, c'est
le parfait accord de toutes les parties
d'un grand édifice qui constitue l'eu-
rythmie.
F. D.

EURYTHMIE, ou mieux EURHYTH-nieuse, d'une période bien pondérée : MIE* (de ɛ, bien, et pu9uós, nombre, harmonie), se dit de la beauté qui résulte de toutes les parties d'un ouvrage où se trouvent de justes proportions. Cette beauté domine dans toutes les épopées d'Homère, de Virgile et du Tasse. Un beau rhythme, (*) L'Académie Française écrivant rhythme, nous demanderions pourquoi, par la même raison, elle n'écrit pas eurhythmie; mais il y aurait à faire un trop grand nombre de questions de ce genre. Voy. SYMETRIE, DYSSENTERIE, etc. S.

Disons encore quelques mots sur l'eurythmie en architecture. On fait ce mot presque toujours synonyme de symétrie :

Le mot eurythmie est avec raison préféré par beaucoup d'architectes comme moins banal, plus artistique, que celui de symétrie (voy.). Ainsi l'eurythmie, en architecture, est l'arrangement uniforme, régulier, de parties semblables, et aussi le placement d'un objet, d'une ouverture, à égale distance de deux points. Une porte placée dans l'axe d'une façade, une cheminée au milieu d'un côté de chambre, deux ailes de même longueur, également distantes de la porte principale, deux pavillons égaux en dimensions, disposés de même, et une foule d'autres arrangements, sont de l'eurythmie. Cette partie de l'architecture est fort importante, fondamentale même, et ses règles ne sauraient jamais être violées, à moins qu'on n'y soit forcé, comme dans les restaurations. Bien des règles sont fixées pour l'eurythmie ; elles sont basées généralement sur l'unité, la simplicité et la variété. Nous dirons aussi que dans les dispositions eurythmiques les effets d'optique ne sont jamais pris en considération, mais qu'on tient compte toujours des longueurs réelles.

il n'est pas regardé comme tel par Vi- | toniques que Vitruve, comme nous l'atruve. Cet auteur définit l'eurythmie la vons dit, appelle symétrie. ANT. D. disposition régulière, égale, des parties EUSÈBE, surnommé Pamphile. Pluprincipales d'un édifice. La symétrie est, sieurs évêques ont illustré ce nom: le selon lui, le rapport que des membres plus célèbre est celui de Césarée, métrocomposant les parties principales doivent pole de la Palestine, né vers l'an 270 de avoir entre eux et avec le tout. Ainsi, l'eu- notre ère, sous l'empire de Claude. It rythmie de Vitruve est ce que nous nomse livra de bonne heure à l'étude des anmons symétrie, et sa symétrie est ce que tiquités, tant ecclésiastiques que profanous appelons rapports, proportions. nes, eut le bonheur de rencontrer le verPerrault, traducteur de Vitruve, affirme tueux et savant prêtre Pamphile, avec à tort que ces deux mots signifient la qui il se lia de la plus étroite amitié, même chose. le suivit en prison, lui procura les soins les plus empressés, au risque de sa propre vie, et ne le quitta que quand celuici en sortit pour aller au martyre. Ce fut pour éterniser sa mémoire qu'Eusèbe voulut joindre le nom de son ami au sien. Après sa mort, Eusèbe se retira en Phénicie, parcourut l'Égypte et la Thébaide, fut spectateur des glorieux combats que les athlètes de la foi chrétienne eurent à soutenir dans les contrées où la persécution exerçait toutes ses fureurs, recueillit les actes de leur confession, dont il nous a transmis l'histoire, et subit lui-même une longue captivité. Agapius, évêque de Césarée, étant mort, Eusèbe fut appelé pour lui succéder (l'an 315). L'arianisme (voy.) commençait à se rendre redoutable: sollicité par Arius d'embrasser son parti, le nouvel évêque de Césarée s'abstint d'abord de se déclarer; mais, alarmé peut-être par les progrès de cette secte, il n'eut pas le courage de soutenir la cause de saint Athanase, qui en était le plus puissant adversaire. Il assista au concile de Nicée, souscrivit à la condamnation d'Arius et finit par consentir à l'adoption du mot consubstantiel, qu'il avait repoussé d'abord à cause de sa nouveauté; mais en même temps il entretenait avec les ennemis de la vérité catholique des liaisons qui rendirent sa foi suspecte, et semblèrent accréditer les soupçons injurieux répandus contre lui, Ils allaient jusqu'à l'accusation d'avoir sacrifié aux idoles durant la persécution; autrement on avait peine à comprendre comment il avait pu échapper à la violente tempête qui avait laissé tant de vides dans tous les rangs de la société chrétienne. Certes, s'il avait eu à se reprocher la moindre

Dans nos articles d'architecture, eurythmie prendra donc la place de symétrie. Nous avons dit quelques mots sur les raisons qui militent en faveur de cette locution; nous les appuierons encore par un exemple. La symétrie entraine avec elle comparaison de plusieurs objets: une porte, un fronton, une statue, placés dans un axe de façade, ne sont pas, rigoureusement parlant, de la symétrie, mais bien de l'eurythmie, signification bien distincte et plus étendue.

Au mot PROPORTION, il sera brièvement question des proportions architec.

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faiblesse sur un point aussi capital, ses ennemis n'auraient pas été réduits à de vagues allégations semées dans l'ombre, et ses amis n'auraient pas eu la pensée de l'élever sur un siége aussi important que celui de Césarée, moins encore de l'appeler à celui d'Antioche, bien plus considérable que celui qu'il occupait. L'empereur Constantin appuyait cette translation de tous ses vœux; Eusèbe s'y refusa constamment. L'estime du prince le dispensait de toute autre apologie. Constantin lui én donna en plusieurs occasions les témoignages les moins équivoques: il lui écrivait souvent, le faisait manger à sa table, aimait à s'entretenir familièrement avec lui; ce qui donna lieu à Eusèbe d'apprendre de sa propre bouche les particularités les plus importantes de sa vie, consignées dans son histoire qu'il nous a laissée en quatre livres. La reconnaissance lui dicta le panégyrique de cet empereur prononcé en sa présence, et dans son palais même, à l'occasion des fêtes ordonnées pour célébrer la 30° année de son règne, en 335, qui fut la dernière de sa vie. Eusèbe survėà ce prince: on croit qu'il mou

cut peu
rut vers 339 ou 340.

L'orthodoxie de cet évêque sera toujours un problème embarrassant. Dupin regrette que son nom n'ait pas été conservé au nombre des saints où d'anciennes chroniques l'avaient placé; d'autres s'étonnent d'un pareil vou en faveur d'un évêque à qui l'on reproche justement d'avoir obtenu de la confiance dont il jouissait auprès du prince, l'exil de saint Athanase et le rappel d'Arius. Saint Jérôme, qui le juge par sa conduite plutôt encore que par ses livres, n'hésite pas à le qualifier arien, et ses apologistes, qui cherchent à l'expliquer plutôt qu'à le justifier, sont contraints de passer condamnation sur certains termes qui nous paraîtraient aujourd'hui insoutenables.

Ce qui ne laisse aucune incertitude, c'est qu'Eusèbe a été un des plus savants hommes de l'antiquité, comme ses partisans et ses adversaires l'ont également

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puis l'avènement du Messie jusqu'à la défaite de Licinius : elle lui a mérité le titre de père de l'histoire ecclésiasti que; 2o les livres de la Préparation et de la Démonstration évangéliques, trésor d'érudition et de critique où la vérité de la religion chrétienne est prouvée invinciblement contre les païens et les Juifs; 3o une Chronique qui renfermait les événements depuis le commencement du monde jusqu'à la 20° année du règne de Constantin. La traduction latine qu'en donna saint Jérôme nous a fait perdre une partie de l'original*; 4o Réfutations d'Hiéroclès, de Marcel d'Ancyre, de Sabellius; 5° Traité de la théologie ecclésiastique, en 3 livres; 6o Traités et opuscules divers, publiés par Montfaucon ; 7° Histoire de la vie de l'empereur Constantin, et Panégyrique de ce prince; 8° Commentaires sur les Psaumes, le Cantique des Cantiques, et Dissertations sur divers points de l'Ancien et du Nouveau-Testament; concordance des Évangiles; 9° Apologie d'Origène, dont il ne nous reste que le premier livre.

Nous n'avons point d'édition complète des œuvres d'Eusèbe; mais il n'est pas une bibliothèque savante qui ne possède ses principaux ouvrages dans les éditions particulières qui en ont été publiées, savoir: sa Chronique universelle par Scaliger, ses Préparation et Démonstration évangéliques par le P. Vigier, son Histoire ecclésiastique par H. de Valois, dans sa collection des historiens ecclésiastiques grecs, en 3 vol. in-fol., Paris, 1659 (d'autres éditions ont été données par Reading, Cambr., 1720, 3 vol. in-fol., et par Heinichen, Leipz., 1829, 2 vol. in-8°); son Histoire et son Panégyrique de Constantin, par le même Heinichen, Leipz., 1830; ses Commentaires et Opuscules par les P. Sirmond et de Montfaucon, etc. Trois érudits, allemands, Moller, Danz et Kestner, ont examiné dans des écrits particuliers le mérite historique d'Eusèbe. M. N. S. G. +

(*) Voy. ce qu'on a dit de cet ouvrage à l'article EGYPTE (T.IX, p. 265). Sauf quelques fragments, il n'existe plus que dans les traductions latine et arménienne dont Zohrab et Mai (Milan, 1818, in-4°) et Amher (Ven., 1818, in fol.) Ses principaux écrits sont : 1o l'His-out publié des éditions. Cette chronique est d'une grande importance en chronologie. Voy. Syxtoire ecclésiastique, en dix livres, deS.

reconnu.

CELLE.

Les notes sur Denys ont été souvent imprimées. Henri Estienne en a donné deux éditions, l'une de 1547, l'autre de 1577 (voy. DENYS). Il en existe une traduction latine d'Alexandre Politi (Genève, 1741, in-8°). La première et la meilleure édition des commentaires sur l'Iliade et l'Odyssée

EUSTACHE (TROMPE D'), partie de l'oreille ainsi nommée de BARTHÉLEMY EUSTACHI, savant anatomiste du xvi siècle, dont on recherche encore aujourd'hui les Tabula anatomicæ, à cause de leurs planches gravées en 1552, bien que l'ouvrage n'ait vu le jour qu'en 1714, Rome, in-fol. par les soins de J. M. Lan-parut à Rome, 1542-1550, 4 vol. incisi. Après avoir enseigné avec beaucoup de succès l'anatomie en cette ville, Eustachi y mourut en 1574.

S.

EUSTACHE DE SAINT-PIERRE, voy. CALAIS.

fol.; elle est belle et très rare; il en existe un exemplaire, imprimé sur vélin, à la Bibliothèque royale de Paris (voy. HoMÈRE). La 2o édition est celle de Froben (Bâle, 1559-60, 2 tomes en 3 vol. in-fol.), EUSTATHE, de Constantinople, précieuse par la rareté de la précédente. grammairien célèbre du x11° siècle, em- Adrien de Jonghe (Adrianus Junius) en brassa la vie monacale et devint archevê- | avait déjà donné, sous le titre de Copic que de Thessalonique, sous Manuel Ier cornu sive Oceanus enarrationum HoComnène, et mourut dans un âge avancé, mericarum, cet abrégé dont on a parlé après l'an 1198. Ses vertus auraient suffi plus haut et qui parut à Bâle, chez le pour recommander un nom que ses tra- même Froben, 1558, 1 vol. in-fol. L'évaux littéraires ont illustré. Cependant dition d'Alexandre Politi accompagnée le savant modeste était loin d'espérer la d'une traduction latine n'embrasse que célébrité qui l'attendait. L'amour de l'é- les 5 premiers livres du commentaire sur rudition, et, comme il le dit lui-même l'Iliade, avec des notes de Salvini (Flodans sa belle préface de l'Iliade, le dé- rence, 1730 - 35, 3 vol. in- fol.). Une sir d'être utile, non pas à ceux qui sanouvelle édition fut publiée à Leipzig, vent, mais à ceux qui commencent d'ap- 1825-28, en 4 vol. gr. in-4o, et M. Taprendre, lui ont fait écrire ses remar- fel mit au jour divers suppléments. ques sur Homère et sur Denys le Périégète (voy. l'article). Bien que le commentaire d'Eustathe sur la Périégèse de ce dernier soit utile et estimable, il n'approche point du commentaire sur l'Iliade et l'Odyssée. Un vif enthousiasme pour Homère, qu'Eustathe appelle un océan de poésie, la source universelle de toute vertu et de toute science, peut seul expliquer l'immensité d'un travail dont le lecteur est effrayé. L'humble titre de Parecbolæ, ou choix d'annotations, qu'il a donné à cet ouvrage comme à ses notes sur Denys, semble lui convenir beaucoup moins que celui de Corne d'abondance, etc., qu'un éditeur a donné à l'abrégé de ce même ouvrage. C'est surtout une vaste compilation des scoliastes et des grammairiens qui avaient précédé Eustathe, tels qu'Apion, Hérodore, Démosthène de Thrace, Porphyre, etc. Mais indépendamment d'une vaste érudition littéraire et grammaticale, on y trouve aussi des dissertations historiques et philosophiques qui ne manquent pas de sagacité.

On a encore d'Eustathe des notes sur les canons de saint Jean Damascène, des fragments d'un commentaire sur Pindare, des homélies, des discours et des lettres. Le roman des amours d'Isménias et d'Ismène (publié avec trad. lat. et avec des notes par Gilbert Gaumin, Paris, 1617; puis Vienne, 1791, in-8°, en grec seulement, et en grec et en latin par Teucher, Leipz., 1792, in-8°) doit être attribué à un Égyptien du même nom, appelé par d'autres Eumathius et qui serait un grammairien du xivR siècle.

Plusieurs autres saints évêques et savants écrivains ont porté le même nom d'Eustathe. J. C. D-B-S et S. EUTERPE, voy. MUSES.

EUTROPE (FLAVE), historien latin du Ive siècle de J.-C. On sait fort peu de chose de sa vie; on ignore même si le nom de Flavius lui a effectivement appartenu, et l'on n'est pas plus instruit de son origine. Les uns le font naître en Italie, les autres dans la Gaule; enfin on lui assigne pour patrie Constantinople, sans qu'il existe de raisons prépondérantes

Lezeau et d'autres.

P. G-Y. EUTROPE, eunuque tout-puissant et favori de l'empereur Arcadius. Voy. EUNUQUE et EUDOXIE.

ÉVACUANTS, ÉVACUATION. On nomme évacuants les médicaments qui provoquent l'évacuation d'une humeur quelconque, phénomène tout-à-fait apparent et propre à autoriser cette croyance que l'on mettait dehors par ces moyens la cause de la maladie. Les évacuants étaient opposés aux altérants, dont l'action sourde et imperceptible aux sens modifiait les humeurs dans les vaisseaux qui les contenaient. Ainsi sous cette dénomination étaient compris les vomitifs, les purgatifs, les sudorifiques, les diurétiques, en un mot tous les médicaments capables d'activer une ou plusieurs sécrétions naturelles. On voit que les évacuants composent une grande partie de la matière médicale, et l'on ne s'étonnera pas de la préférence généralement accordée par le public à ces médicaments, dont l'effet immédiat au moins n'est pas douteux. Les vomitifs et les purgatifs surtout ont un grand succès dans le monde, et il est peu de médicaments dont on ait plus abusé.

pour aucune de ces opinions. Ce qu'il y | (Stutt., 1829). Eutrope a été traduit en a d'avéré, c'est qu'il fut epistolographe français par Tanneguy Lefèvre, l'abbé sous Constantin, et qu'il marcha avec Julien contre les Perses; enfin qu'il vivait encore sous Valens. Mais est-il le même qui fut proconsul d'Asie, ou bien est-il cet autre Eutrope qui fut préfet du EUTYCHÈS, archimandrite à Consprétoire en 381? Ces questions sont un tantinople, dans le ve siècle, célèbre annouveau sujet de controverse. La chro-tagoniste de Nestorius. Voy. ce nom et nologie semble repousser les assertions MONOPHYSITES. de H. Valois à cet égard, et il faut bien qu'il y ait eu plusieurs Eutropes. C'est encore une raison chronologique qui s'oppose à ce que le vrai Eutrope ait été disciple de saint Augustin; il doit être mort entre la première guerre de Valens et la fin de Sapor, arrivée en 370. Les auteurs ont toujours cité Eutrope avec de grands éloges. Il y a lieu de croire qu'il était païen. Il a laissé, sous le titre de Breviarium historiæ romanæ, dix livres qui conduisent l'histoire romaine jusqu'au règne de Valens; à la fin de l'ouvrage il en promet un plus étendu : on ne sait s'il a tenu sa promesse. Il a généralement puisé à de bonnes sources, mais il a mêlé à ses récits exacts des assertions hasardées; il a de plus le défaut de garder le silence sur tout ce qui est désavantageux à Rome. Le style de cet historien est en général simple et dépourvu d'ornement, mais on y remarque des signes de la décadence des lettres, tant par l'usage de certaines locutions de basse latinite, que par l'emploi de mots dont il change l'acception primitive. Les chroniqueurs du moyen-âge eurent une préférence marquée pour Eutrope, tandis qu'ils négligèrent Hiéronyme, Prosper d'Aquitaine, Tiron, Cassiodore, Sextus Rufus, Orose, etc. On l'incorpora d'abord dans l'histoire de Paul Winfrid; mais dans la suite on le dégagea de son entourage et on le rendit à sa forme primitive. Au temps de Justinien, Capito Lycius le traduisit en grec: ce travailles liquides séreux ou puriformes acest perdu, mais nous avons encore une cumulés dans les hydropisies, etc. F. R. autre traduction grecque d'un certain ÉVANGÉLIQUE (CORPS), voy. CORPæanius. La première édition d'Eutrope PUS. PUS. Le mot évangélique, qui signifie a été donnée à Rome, en 1471, grand conforme à l'Évangile (voy.), fondé sur in-4°; les meilleures sont celles de Ha-l'Évangile, et exclusivement sur l'Évanvercamp (Leyde, 1729), de Verheyk gile, s'emploie diversement dans les ter(Leyde, 1762 et 1770, 2 vol.), de mes suivants : chrétiens évangéliques Tzschucke (Leipz., 1804), et de Zell (voy. l'art. suivant), liberté évangélique,

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Le nom d'évacuation désigne également le fait de la sortie d'un liquide humoral hors d'une cavité naturelle ou accidentelle dans laquelle il était contenu, et l'opération chirurgicale par laquelle on lui donne issue. C'est une grave question de chirurgie que de décider quand et comment il convient d'évacuer le pus des abcès chauds et froids, le sang épanché à la suite des blessures,

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