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ment; l'on dit, par exemple: une fabriqué ou une manufacture de draps, de toiles, etc. Nous remarquerons cependant que par le mot manufacture on entend généralement parler d'un établissement plus considérable et d'une réunion plus nombreuse d'ouvriers que par le mot fabrique. Voy. MANUFACTURE.

Les anciens peuples, à en juger du moins par le silence de leurs histoires sur ce point, et aussi par le très petit nombre d'ustensiles et d'outils de métal que l'on trouve dans les ruines des anciennes villes, n'eurent point de fabri

une face toute nouvelle. Plus tard, dans un second ouvrage (Supplementum Entomologiæ, 1797), il établit les caractères des classes et des genres, et dans les prolégomènes il exposa les avantages de sa méthode. En 1778, il fit paraître sa Philosophia entomologica d'après le modèle de la philosophie botanique de Linné. Depuis ce moment jusqu'à sa mort, c'est-à-dire pendant près de 30 ans, il fut continuellement occupé à étendre son système et à l'exposer sous diverses formes dans des ouvrages de diverses dénominations. Presque chaque année il parcourut une partie de l'Eu-ques, ou n'en eurent que de bien petites. rope, visitant les musées, établissant des relations avec les savants et décrivant avec une infatigable activité les insectes encore inconnus qu'il découvrait. D'ailleurs, comme le nombre des genres s'augmentait sous sa plume, les caractères distinctifs des familles et même des classes devinrent incertains et arbitraires; de sorte que sous ce point de vue ses derniers écrits sont presque inférieurs aux premiers. La base qu'il avait prise était excellente; mais elle ne pouvait pas lui fournir, comme il le pensait, un système de la nature, mais seulement une méthode naturelle. Fabricius mourut le 3 mars 1808. Il avait publié son autobiographie dans le Journal de Kiel. C. L.

FABRIQUE, FABRICATION, FABRICANT. Le mot fabrica, dérivé de faber (artifex, ouvrier), signifie forge, atelier (fabri officina), et désigne l'établissement destiné à l'exécution de quelque travail industriel; en d'autres terines, le lieu où l'on convertit en produits d'une valeur supérieure diverses matières premières, à l'aide de procédés particuliers, et en leur faisant subir diverses préparations et manipulations. Sous le mot fabrication on désigne l'action par laquelle on exécute certains ouvrages selon les règles et formules prescrites, surtout dans les arts qui emploient la laine, le fil et le coton. Le fabricant, enfin, est celui qui travaille ou fait travailler pour son compte divers ouvrages de toute espèce. Les mots fabrique et fabricant sont, comme on le voit, synonymes de manufacture et manufacturier: aussi sont-ils le plus souvent employés indifférem

Nous savons toutefois que les empereurs romains avaient établi cinq fabriques d'armes dans l'Orient, trois dans le Pont et deux dans le reste de l'Asie-Mineure; puis deux en Thrace, six en Italie, neuf dans l'Illyrie et huit dans les Gaules. Ces fabriques, placées sous l'inspection des comtes de l'empire, se trouvaient situées près des routes militaires et étaient remplies d'ouvriers enrôlés qui y travaillaient attachés à chacune d'elles. Au moyenâge, nous rencontrons de nombreuses tentatives de réunions d'ouvriers; mais il n'y eut jamais de fabriques bien constituées, et l'on doit reconnaître que ce n'est guère avant la fin du dernier siècle que les fabriques se sont véritablement assises et multipliées, notamment en Angleterre, en France, en Suisse et en Allemagne où elles sont dans un état florissant, grâce aux progrès immenses de l'industrie, cette belle et grande découverte des temps modernes qui fait vivre le peuple depuis qu'il n'a plus les riches couvents et églises, ni les puissants seigneurs pour le nourrir, et qui prévient la mendicité en lui apprenant la persévérance dans le travail, l'ordre et l'économie dans son ménage.

En général, plus un pays possède dé fabriques, plus ces établissements sont florissants, et plus aussi ce pays possède de richesses et d'influence politique; car la prospérité de l'industrie multiplic ses ressources et facilite la perception d'impôts qu'il serait impossible de lever dans des lieux placés dans des conditions différentes. L'industrie manufacturière produit quelquefois un revenu cinquants

et même cent fois plus considérable que | celui de la propriété foncière. Nulle part cette vérité n'a été mieux comprise qu'en Angleterre; nulle part aussi le commerce et l'industrie ne sont plus en honneur. Quelque utiles que soient en général | les fabriques de tout genre, il peut arriver cependant que leur établissement dans certaines localités présente de grands inconvénients; et comme elles peuvent être incommodes, nuisibles, dangereuses même, elles se trouvent de droit placées sous la surveillance de l'autorité locale. Ainsi par exemple, eu égard à la quantité de combustible que les grosses forges consomment (charbon de bois ou de terre), il peut arriver que l'établissement d'une usine semblable dans certain lieu aurait pour conséquence de nuire aux besoins de la population: on comprend donc que l'autorité administrative soit appelée à donner ou à refuser l'autorisation, selon qu'elle juge que le pays permet ou ne permet pas un semblable établisse

ment.

vre à la mairie de la commune et quelquefois aussi dans les mairies des communes voisines, dont tous les habitants se trouvent appelés par des publications et des affiches à s'inscrire pour ou contre la formation de la fabrique. Les registres à ce destinés portent deux colonnes, l'autorité voulant s'enquérir de commodo et incommodo (voy. ENQUÊTE) et recevoir toutes les observations pour ou contre. Après le temps fixé pour l'inscription, le maire du lieu fait son rapport, et l'adresse avec un procès-verbal d'enquête à la préfecture; puis le conseil de salubrité, composé de chimistes, d'ingénieurs, de médecins, etc., après avoir discuté les motifs d'opposition, pesé les raisons qui militent en sa faveur, visité les lieux, etc., se prononce et fait un rapport motivé pour ou contre. C'est sur ce rapport que l'autorité administrative est appelée à statuer; mais soit le fabricant, soit les voisins opposants, peuvent toujours appeler de cette décision au conseil d'état qui, sur l'examen de toutes pièces, prononce enfin en dernier ressort.

Eu égard aux améliorations qui s'introduisent peu à peu dans les procédés de fabrication, il peut arriver qu'une fabrique d'abord classée parmi les établissements dangereux, passe au rang de ceux qui ne le sont pas : alors c'est à la partie intéressée à provoquer une enquête de la part de l'autorité, afin de constater que les causes d'insalubrité ont disparu.

Considérées au point de vue de la salubrité publique, toutes les fabriques se divisent en trois classes: la 1re qui comprend celles qui sont incommodes, insalubres et dangereuses, et qui, pour ces motifs, ne doivent jamais s'élever qu'à une distance voulue des autres habitations et dans aucun cas au centre des villes; la 2me qui renferme celles dont le voisinage, quoique supportable, peut cependant devenir nuisible: pour celles-là donc, l'isolement est également préférable, néanmoins elles peuvent s'établir même dans l'intérieur des villes; enfin la 3me classe qui comprend toutes les fabriques, tous les établissements industriels qui n'offrent que peu ou point d'inconvénients pour le voisinage. Voy. SALUBRITÉ. Du reste, en aucun cas il n'est per-genre venant à s'établir, il faudrait par mis d'élever un de ces grands établissements industriels où la sûreté et la salubrité publiques peuvent être compromises, sans en avoir obtenu l'autorisation, et voici la manière dont, en France, on procède à cet effet. Sur la demande adressée au maire du lieu ou au sous-préfet de l'arrondissement, par la personne qui désire former un établissement, un registre s'ou

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Comme premières conditions de succès, l'on doit s'assurer, avant d'entreprendre une fabrication quelconque, des débouchés pour les produits fabriqués, des prix auxquels on pourra les vendre et aussi de ceux auxquels les matières premières peuvent revenir; on devra prévoir le cas où, des fabriques de même

conséquent soutenir la concurrence, partant prévoir la diminution forcée des prix des produits et la hausse des matières premières. Il faut connaître quelle doit être la consommation et sur quelle échelle les constructions, ustensiles, etc., doivent être disposés; puis s'assurer de la nature du combustible, agent principal dans la plupart des fabriques, de son

Ce qu'il y a de plus intéressant à considérer dans une fabrique, c'est la nature et la puissance des moteurs, qui peuvent être les bras de l'homme ou la force des chevaux, des ânes ou mulets, des bœufs, etc., ou l'eau, ou le vent, ou la vapeur (v. MÉCANIQUES, MACHINES, etc.); puis la distribution du travail et sa division qui va quelquefois à l'infini et devient alors aussi avantageuse à la perfection des produits que préjudiciable à l'activité intellectuelle de l'homme-machine employé dans les fabriques. Les progrès de la physique, de la chimie et de la mécanique ont eu une immense influence sur le développement de l'industrie manufacturière, et, dans ces derniers temps, on en a multiplié les applications d'une manière vraiment prodigieuse.

prix, de la quantité à employer, des épo- | l'industrie française ait pris un grand déques les plus convenables pour l'appro- veloppement, cependant nous le cédons visionnement, etc.; il faut prévoir aussi encore à nos voisins d'outre-mer pour le le cas où la main-d'œuvre viendrait à mérite de la fabrication de la plupart des augmenter, etc., etc. Autant que cela est produits, et nous ne les surpassons que possible, on doit établir les fabriques près dans celle d'un bien petit nombre d'obdes canaux, des rivières navigables, des jets*. E. P-C-T. grandes routes, etc.; car la facilité des arrivages des matières premières et du combustible, celle du transport des produits, sont des considérations importantes. Toujours, en établissant une fabrique, l'on doit prévoir le cas où on pourrait lui donner plus d'extension, et s'en ménager d'avance les moyens; un habile fabricant devra enfin étudier sans cesse les perfectionnements essayés ou introduits soit dans le pays même, soit à l'étranger, et être bien au courant des applications nouvelles. En effet, on comprend facilement que si une fabrique restait toujours au même point, elle ne pourrait soutenir longtemps la concurrence; car les rapides progrès des arts et le nombre croissant des hommes qui se livrent à l'industrie amènent chaque jour une hausse dans les matières premières et une baisse dans les produits, quoique ceux-ci soient bien mieux fabriqués. Connaissances étendues, aptitude au travail, ordre, sévérité, justice, régularité dans la tenue des écritures, telles sont en général les principales conditions de succès d'un établissement quelconque. Le fabricant devra en outre être exercé à une foule de travaux manuels, afin de bien apprécier le travail des autres, de connaître les difficultés des applications, les moyens de les surmonter, et aussi afin de bien assigner à chaque ouvrier la besogne qui lui est propre.

L'Angleterre est sans contredit, de toutes les puissances européennes, celle dont les relations commerciales sont les plus étendues et les plus importantes: à elle seule, elle possède autant de fabriques que toutes les autres nations de l'Europe, et elle exporte dix fois autant que toutes les autres contrées du globe. La ville de Londres seulement, d'après un relevé statistique de 1822, avait dans cette année-là autant de fabriques que la France tout entière; en 1831, leur nombre était de 2,155, et quoique depuis cette époque

Nous renvoyons à l'article MANUFACTURE les particularités les plus curieuses qu'on peut donner sur ces vastes centres de production, sur leur construction, leur disposition intérieure, leurs différents genres, la nature de la population qu'ils renferment et la discipline qu'on y établit. Au mot INDUSTRIE nous donnerons brièvement l'historique des progrès qu'a faits la fabrication dans les différents pays, progrès sur lesquels le lecteur consultera aussi l'article EXPOSITION; nous examinerons quelles espèces de fabrications ont le plus aidé à embellir la vie de l'homme et lesquelles ont été le plus utiles à la production des richesses, le plus profitables à la spéculation mercantile; nous donnerons ensuite un aperçu de statistique comparée relatif aux divers pays associés à ce grand mouvement nouveau qui tend à enrichir les peuples par un travail assidu et intelli

(*) D'après l'ouvrage de M. Porter, traduit en français par M. Chemia-Dupoutès, le nombre

d'hommes de 20 ans et au-dessus travaillant dans les fabriques et manufactures s'élevait en 1831, pour l'Angleterre avec le pays de Galles seulement, à 320,824, et en y ajoutant l'Écosse à 404,317. Le contingent d'Irlande était de 25,746.

sident, un secrétaire et un trésorier.

L'origine du terme de fabrique remonte au pape Simplicius, qui vivait vers le milieu du Ive siècle; il écrivit à plusieurs évêques que le quart des revenus de chaque église ou évêché, attribué à l'entretien et aux réparations des églises, devait être employé ecclesiasticis fabricis... Les fabriques avaient des biens très considérables, et leur administration était très importante. En France, cette administration a donné lieu à divers ar

nances des rois. A l'époque de la révolution de 1789, les biens des fabriques furent déclarés nationaux par plusieurs lois, et notamment par celles des 19 août et 3 septembre 1792.

gent, et nous signalerons l'influence que | briciens ou de marguilliers, ayant un préce mouvement exerce sur le bien-être et sur la moralité des populations. J. H. S. FABRIQUE (beaux-arts). Ce mot, dans la langue des beaux-arts, a un grand nombre de significations différentes qui varient suivant les spécialités auxquelles elles appartiennent. En architecture, ce terme s'emploie en parlant d'un édifice considérable, et particulièrement d'une église. Dans les ouvrages des anciens architectes de France, presque toujours les temples chrétiens sont désignés sous le nom de fabriques. Léon-Baptiste Alberti, Vi-rêts de règlements et à plusieurs ordongnole, Scamozzi et Domenico Fontana l'ont employé très fréquemment. Les architectes français du xvII° siècle, tels que Philibert de Lorme, Perrault et Mansart, s'en sont bien aussi servis quelquefois, mais lorsqu'ils avaient à citer les auteurs italiens. Maintenant fabrique n'est plus employé ainsi, et c'est à peine si les architectes modernes en connaissent la véritable signification. Ils ne l'appliquent plus que dans la construction des jardins, où ce mot désigne les petits pavillons, temples, ermitages, grottes, etc., dont on orne les parcs et les jardins anglais. Les musiciens, les sculpteurs et les graveurs ne s'en servent plus. En peinture, on comprend sous le terme de fabrique tous les bâtiments, soit temples, soit palais, soit maisons ou cabanes dont cet art offre la représentation et qui se trouvent placés dans les fonds ou sur les premiers plans d'un tableau. Beaucoup de peintres anciens ont excellé dans ce genre de peinture, qui fait partie du genre appelé paysage. Le Poussin passe pour avoir fait les fabriques les plus belles et les mieux accidentées. E. B-s.

FABRIQUE D'EGLISE. On appelle ainsi, dans la plupart des pays chrétiens, l'administration des biens et revenus d'une église. On dit d'une maison, d'un bienfonds, qu'il dépend de la fabrique de telle église; et en Angleterre on donne à des biens-fonds de ce genre le nom de fabrick-lands.

Dans l'Église catholique, les fabriques des églises sont des assemblées de personnes laïques prises parmi les notables habitants sur le territoire d'une paroisse, et qui prennent la dénomination de fa

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Les fabriques furent rétablies en France par le concordat de 1802 (loi du 18 germinal an X). L'article 76 porte: « Il << sera établi des fabriques pour veiller à << l'entretien et à la conservation des temples, à l'administration des aumônes. » Le décret du 30 décembre 1809 règle leur composition et leur administration; elles se composent d'un conseil et d'un bureau de marguilliers. Le conseil est, dans les paroisses et succursales dont la population excède 5,000 âmes, de neuf membres, et dans les autres de cinq, pris parmi les notables catholiques résidant dans la circonscription de la paroisse, non compris le curé ou desservant et le maire, qui en font partie de droit. Les conseillers furent nommés la première fois, moitié par l'évêque, et moitié par le préfet; ils se renouvellent partiellement tous les trois ans, et sont choisis par ceux qui ne sortent point. Faute par eux de faire les nominations aux époques déterminées, l'évêque ordonne qu'elles seront faites dans le délai d'un mois, passé lequel il y procède lui-même. Le président et le trésorier sont nommés tous les ans, le dimanche de Quasimodo, à la pluralité des voix, et pris parmi les membres du conseil, hors le curé et le maire, qui ne peuvent l'être. Le conseil ne peut délibérer que lorsqu'il y a la moitié des membres présents; le président a voix prépondérante en cas de partage, et les délibérations sont signées par tous.

Le conseil de fabrique est chargé de | veiller à l'entretien et à la conservation des temples, d'administrer les aumônes et les biens, rentes et perceptions autorisées par les lois et règlements, les sommes supplémentaires fournies par les communes, et généralement tous les fonds affectés à l'exercice du culte, soit en réglant les dépenses, soit en assurant les moyens d'y parvenir. Il s'assemble quatre fois par an pour délibérer sur le budget de la fabrique, arrêter le compte du trésorier, et déterminer l'emploi des fonds excédant la dépense et le placement des capitaux remboursés, ainsi que les dépenses extraordinaires au-delà de 100 fr. pour les paroisses d'une population de plus de 1000 âmes, et de 50 fr. pour les autres. Les procès à entreprendre ou à soutenir, les baux à longues années, les aliénations ou échanges, et tous les objets qui dépassent les bornes de l'administration des biens des mineurs sont également soumis aux délibérations de ce conseil. Il doit envoyer tous les ans à l'évêque diocésain le budget des recettes et dépenses, qui est assujetti à son approbation, et demander les autorisations au conseil de préfecture pour tout ce qui outrepasse ses pouvoirs.

Dans chaque fabrique il y a un bureau de marguilliers, composé du curé ou desservant, qui en est membre perpétuel et de droit; de trois membres du conseil de la fabrique, lesquels sont renouvelés par tiers tous les ans : le plus ancien des marguilliers sort et est remplacé par un autre membre du conseil; ils ont un président, un secrétaire et un trésorier, et sont rééligibles. Dans certaines paroisses, il y a des marguilliers d'honneur qui ne peuvent être au-delà de deux, pris parmi les principaux fonctionnaires publics ayant leur domicile sur la paroisse; ils ont, ainsi que les membres de la fabrique, une place distinguée dans l'église, qui est le banc de l'œuvre (voy. FONDATION), ordinairement placé en face de la chaire.

Le bureau des marguilliers s'assemble tous les mois, et, dans des cas extraordinaires, il peut être convoqué plus souvent, soit d'office par le président, soit à la demande du curé. Ses fonctions sont de

dresser le budget de la fabrique, de préparer les affaires qui doivent être portées an conseil, de pourvoir à l'administration journalière du temporel de la paroisse, de veiller à ce que les fondations soient acquittées et exécutées suivant l'intention des fondateurs, de passer tous les marchés, d'administrer les biens ruraux, de passer les baux jusqu'à l'échéance de dix-huit ans (loi du 25 mai 1835), de nommer et révoquer le prédicateur, l'organiste, les sonneurs, bedeaux, suisses et autres serviteurs de l'église, sur la présentation du curé. D'après l'article 7 de l'ordonnance du 12 janvier 1825, ces nominations et révocations sont faites dans les communes rurales par les curés, desservants ou vicaires, sans le concours des marguilliers. Le trésorier est chargé de poursuivre la rentrée de toutes les sommes dues à la fabrique; de dresser tous les trois mois un bordereau de la situation active et passive de ce qui a été fait pendant ce trimestre; de veiller à la conservation des droits et actions appartenant à la fabrique; de faire tous les actes conservatoires sans avoir besoin d'aucune autorisation. Dans chaque fabrique il doit y avoir une caisse ou armoire fermant à trois clefs : l'une reste entre les mains du trésorier, l'autre dans celles du curé, et la troisième dans celles du président. Dans ce coffre sont enfermés les deniers appar→ tenant à la fabrique, les clefs des troncs placés dans l'église, les titres actifs et passifs, et tout ce qui appartient à la comptabilité. Rien ne doit y entrer ni en sortir hors la présence de l'un des trois officiers, et sans être constaté par un procès-verbal.

Les revenus des fabriques consistent dans le produit des biens non aliénés qui leur ont été rendus par plusieurs décrets; les rentes, les cimetières, la location des chaises, la concession des bancs, le produit des quêtes, des troncs, des cierges offerts sur les pains bénits, de ceux qui sont placés autour des corps ou représentations dans les convois, services et autres pompes de l'église; des oblations qui leur sont faites; des droits qu'elles perçoivent sur le produit des frais d'inhumation; des suppléments donnés par

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