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pendant la retraite, qu'il a été décidé par la Sacrée Congrégation des Indulgences qu'à raison des paroles, tribus diebus etiam non continuis, qui se lisent dans les lettres apostoliques, on peut pendant le présent jubilé diviser ses trois jeûnes, et les faire, si l'on veut, en trois différentes semaines.

Veuillez bien considérer, et dire à la messe comme oraison de mandato, en gardant les dispositions des rubriques, la collecte Ad postulandam serenitatem, que vous remplacerez pendant une dizaine de jours aussitôt qu'il aura plu à Dieu fixer l'inconstance de l'atmosphère et arrêter les pluies trop fréquentes, par celle de la messe votive Pro gratiarum actione, selon ce que je vous en ai dit à la fin de la retraite. Comme je présume de votre disposition à me faire une part spéciale dans vos prières pendant mon absence, je vous prie de choisir chaque fois qu'il y aura une oraison ad libitum à dire à la messe, celle de la messe votive Pro peregrinantibus, en appliquant votre prière à moi d'abord, et ensuite à tous les Evêques absents de chez eux pour le Concile.

Je tiens à ce que personne n'oublie ce que j'ai dit au sujet des componendes des dispenses de mariage en ma circulaire du 24 septembre 1868. Je renouvelle l'injonction que j'y faisais à l'égard de tout prêtre qui a sollicité ou sollicitera une dispense. Les missionnaires aussi bien que les autres doivent rendre compte et un compte scrupuleux des componendes qu'ils peuvent avoir reçues. S'ils peuvent déclarer sur leur conscience que le montant qu'ils ont retiré, leur est nécessaire pour vivre, mon intention est de ne pas les priver de ce montant, les componendes pour les dispenses de trois bans étant toujours exceptées ; mais j'exige qu'ils le fassent connaître exactement à Monsieur le secrétaire Moreau, ou à quiconque pourrait être dans l'avenir dépositaire des fonds de l'Evêché.

Il me semble qu'après ce qui a été fait à Rome, il me sera bien permis de recommander à votre faveur le journal

le Courrier de Saint-Hyacinthe, qui est à tous égards digne d'encouragement. Ses principes sont certainement bons, et ses propriétaires et rédacteur, dans les meilleures dispositions. Ce dernier est un jeune homme qui me paraît appelé à rendre d'importants services à la société et à la religion, par ses bons principes, ses grands talents et ses profondes convictions religieuses. Encourageons le bien chez nous, et ensuite à l'étranger, si nous en avons le moyen ; mais toujours et en toute chose, chez nous d'abord, selon un principe connu de tout le monde, et que les Anglais expriment d'une façon qui va parfaitement à la circonstance: Charity begins at home.

L'édition hebdomadaire de ce journal est ce qu'il y a de mieux en son genre; et en y souscrivant, on en aura certainement plus que pour son argent. La grande édition est aussi à un prix bien modéré.

Je recommande à votre attention toute particulière un jugement qui vient d'être rendu en Cour d'Appel, dans une affaire entre Girard, appelant, et Choquet, intimé. Il s'agit en cette affaire d'une importante question de Fabrique. Les motifs et considérants du jugement répandent la lumière sur plusieurs détails en fait de droit et d'administration de Fabrique, qu'il fait bon ne pas ignorer. Ce jugement sera prochainement publié dans le Courrier de SaintHyacinthe, et sera disposé dans les colonnes de ce journal de façon à pouvoir être aisément conservé.

J'ai pensé que vous seriez intéressés par la lecture de la lettre que la bonté du Souverain Pontife m'a fait l'insigne honneur de m'écrire en réponse à ma lettre d'adhésion au Concile. Je l'ai en conséquence fait imprimer à la suite de la présente circulaire, et je vous l'envoie comme le souvenir de notre retraite pastorale de 1869. Vous serez sans doute aussi sensibles que moi-même au ton de bienveillante et paternelle bonté qui caractérise cette lettre, dont l'auguste auteur est véritablement pour tout le clergé de l'Eglise entière un père commun, digne de tout amour comme de

tout respect et de tout honneur. J'y ai joint pour souvenir d'adieu, et d'adieu éternel peut-être, la modeste lettre qui m'a valu l'honneur de cette belle réponse. Je vous l'adresse comme gage de la confiance, de l'amitié et de l'affection que je vous porte à tous dans les sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Je n'ajoute rien aux paroles d'adieux qui terminent la lettre pastorale ; c'était avant tout à votre adresse que je les dirigeais. Je me bornerai à vous dire que jamais, pendant mon absence, je ne monterai à l'autel sans vous y avoir à côté de moi, offrant avec moi dans l'union de notre sacerdoce et les liens de la divine charité la victime sainte dont le sang en abreuvant nos âmes les remplit de plus en plus de l'onction de cette plus grande et plus belle de toutes les vertus. "Et pax Dei... custodiat corda vestra et intelligentias vestras in Christo Jesu Domino nostro."

Adieu, Messieurs et chers collaborateurs.

Je demeure de vous tous le très humble et dévoué serviteur,

† C., EVÊQUE DE ST-HYACINTHE.

LETTRE A PIE IX

Présentée au Clergé en souvenir d'adieu de Mgr l'Evêque partant pour le Concile da Vatican

PIO PAPÆ IX, Pontifici Maximo, felicissime regnanti, etc., etc., etc.

BEATISSIME PATER,

Apostolicæ Litteræ quibus Vestræ Sanctitati placuit Ecumenicum indicere Concilium Romæ die octava decembris currentis anni, beatissima Virgine Maria Immaculata auspice aperiendum, ad me jamdudum pervenerunt.

Quanta cum reverentia illas quasi e cœlo delapsas acceperim, mihi deest enarrandi facultas. Nam vocem Sancti

tatis Vestræ, cujus sicut Petri ipsius est dominici gregis agnos et oves pascere, et fratres in fide confirmare, et Christi Ecclesiam infallibiliter regere, gementi et malis oppresso medicinam et remedium mundo evangelisantem summa cum exultatione suscepi; Deo laudes et gratias agens quod hisce nostris pravis temporibus Ecumenici Concilii pergrandem gratiam contulerit, et Servo suo bono et fideli Summo Pontifici Petri sedem adeo feliciter occupanti gloriam talem tribuerit, ut post dogmaticam de beatæ Virginis Maria Immaculata Conceptione definitionem, quam toto plaudente orbe catholico, dum e contra illuderet hæresis et fureret infernus, proclamare non dubitavit, ipsi etiam præstantissimum Concilii Generalis tenendi munus reservaverit. Quod Generalis Concilii opus a multis jamdiu desideratum, sed a non paucis etiam vere catholicis velut impossibile consideratum, et quasi merum somnium ab Ecclesiæ hostibus habitum solo divino consilio adgredi potuit Sanctitas Vestra, dubio procul adjuvante Domino Nostro Jesu Christo, Sancto Spiritu insufflante et auxiliante Immaculata Virgine Maria quæ cunctas hæreses in universo mundo sola semper interemit.

Hinc precor, Beatissime Pater, judicare libeat quam alacri animo, quanto cum gaudio de Concilio a Vestra Sanctitate statuto, et tam multis gravibus ætatis nostræ malis omnia in societate civili et christiana republica labefactantibus occurrere parato audierim.

Et nunc Deum omnipotentem rogare mihi superest ut Vestram Sanctitatem sospitem et incolumem servet, ut Ipsa tam grande ac Christi Ecclesiæ perutile consilium a se inceptum ad finem fauste perducere valeat. Interim mihi liceat, humillime precor, Vestram Sanctitatem de mea erga quam tenet Petri sedem integra cordis et animi subjectione et devotione certiorem facere, sicut etiam de mea plena et perfecta ad Apostolorum limina proficiscendi voluntate, ut Sanctitatis Vestræ tanquam Christi

vices tenentis pedes deosculari denuo perfruar: et ut partes meas in indicto, Romæ in admodum veneranda Vaticana Basilica celebrando Concilio, quam humilius, sed quam fidelius adimpleam.

Denique ad Sanctitatis Vestræ pedes provolutus, et Apostolicam Benedictionem mihi ipsi et meæ curæ addictis fidelibus obnixe implorans, uti Sanctitatis Vestræ devotissimus et obsequentissimus filius subscripsi.

† CAROLUS, EPISCOPUS SANCTI HYACINTHI. E vico Beloeil, prope Stum Hyacinthum, die januarii 13, anno Domini 1869.

REPONSE DE PIE IX

Présentée au clergé en souvenir de la Retraite de 1869

PIUS PP. IX.

VENERABILIS FRATER, Salutem et Apostolicam Benedictionem.

Obsequentissimam Tuam Epistolam libentissime accepimus, die 13, proximi mensis Januarii datam, ex qua luculenter agnovimus quanta cum reverentia ac lætitia exceperis Apostolicas Nostras Litteras, quibus Ecumenicum Concilium in hac Urbe Nostra, die sacro Immaculatæ Deiparæ, hoc anno inchoandum indiximus. Nihil enim optatius, nihil gratius iisdem litteris Tibi, Venerabilis Frater, accidisse testaris, ac a Deo clementissimo oblatum opportune remedium agnoscis, quo tot malis, quæ christianam æque ac civilem rempublicam affligunt, possit occurri. Hinc Te ad obsequendum voluntati nostræ paratissimum esse ostendis, ejusdem Concilii causa ad nos profecturus, ac simul vota facis Deo Optimo Maximo, ut nos incolumes præstet, et grande illud opus optatum ad finem feliciter dignetur adducere. Nos equidem, Venerabilis Frater, hisce pientissimi Tui animi sensibus non po

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