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tuimus non vehementer delectari, qui certe sacro antistite omnino digni luculenter produnt Tuam erga nos, et hanc Apostolicam Sedem pietatem et observantiam, qua Te intime animatum esse disertis verbis profiteris. Sicuti vero eximiæ Tui animi significationes jucundissimæ nobis extiterunt; sic etiam nihil erit paternæ Nostræ caritati gratius, quam Te in Urbem advenientem cum aliis Venerabilibus Fratribus amanter amplecti. Interim vero divitem in misericordia Deum enixe precamur, ut Tua, et omnium Venerabilium Fratrum Ecclesiæ suæ Sanctæ Sacrorum Antistitum vota exaudire velit, ac reipsa efficiat, ut salutares maxime fructus, atque uberes in catholicam Ecclesiam, et humanam societatem ex ejusdem Concilii celebratione dimanent. Denique cœlestium omnium munerum auspicem et præcipuæ Nostræ erga Te benevolentiæ testem Apostolicam Benedictionem Tibi, Venerabilis Frater, et gregi Tuæ vigilantia concredito. toto cordis affectu peramanter impertimus.

Datum Romæ apud Sanctum Petrum die I Martii Anno 1869. Pontificatus Nostri anno vicesimo tertio.

PIUS PP. IX,

CIRCULAIRE

Pour condamner une société dite des Cordonniers ou de Saint

Crispin

EVÊCHÉ DE ST-HYACINTHE, 11 septembre 1869.

MESSIEURS ET CHERS COLLABORATEURS,

Une société dite des Cordonniers ou de St-Crispin cherche à se répandre dans le diocèse, et y a même déjà un certain nombre d'adeptes. Comme il est évident que cette société est fondée d'après des règles ou règlements dont quelques-unes ou quelques-uns sont opposés à la saine morale, à l'ordre social chrétien et à la justice, je ne puis faire autre

ment que de joindre ma condamnation à celle qui a déja été prononcée contre cette société, ou une société du même genre, par quelques Evêques, et nommément par sa Grâce Monseigneur l'Archevêque de Québec. En conséquence, vu cette condamnation déjà portée par une si haute et si respectable autorité; vu l'avis des plus habiles théologiens du diocèse; vu l'opinion que j'ai moi-même formée de cette société, après l'avoir étudiée devant Dieu et devant ma conscience, et d'après des renseignements et des données qui ne me laissent aucun doute sur l'immoralité et l'esprit d'injustice et de désordre social que comporte la dite société, je l'ai moi-même jugée condamnable; et par la présente je la condamne et la déclare condamnée en vertu de l'autorité qui m'appartient comme au premier pasteur de ce diocèse; et en vertu de la sainte obéissance, je défends à tout fidèle de ce diocèse de joindre la dite société, d'en faire partie ou d'y adhérer sous quelque nom et titre que ce puisse être; et j'enjoins, toujours en vertu de la sainte obéissance, à tout fidèle de ce diocèse qui aurait commis l'erreur ou la faute de joindre cette dite société, à quelque titre et dans quelque circonstance que ce puisse être, de s'en séparer et de cesser immédiatement d'en faire partie. Et ce, sous peine de désobéissance grave, et que je considère comme d'une si grande conséquence, que j'attache à la résistance à l'injonction et à la défense que je fais ici, une réserve spéciale dont je veux et entends faire comme en effet je fais un cas réservé dont nul prêtre de ce diocèse, excepté Messieurs les grands vicaires et le curé de la cathédrale ou pro-cathédrale de St-Hyacinthe ne pourra donner l'absolution qu'en autant qu'il aurait été spécialement autorisé à le faire par moi-même personnellement, le cas de mort naturellement excepté, dans lequel il faudrait encore repentir sincère et réparation du scandale.

Et afin que personne ne puisse prétendre cause d'ignorance, j'enjoins à tous les curés, missionnaires et prêtres chargés de quelque desserte dans le diocèse, de lire aux

fidèles confiés à leurs soins, au prône, le premier dimanche après sa réception, la présente Lettre circulaire, dont ils devront expliquer la signification et la portée, en même temps qu'ils leur feront comprendre, autant que les circonstances le leur feront juger nécessaire, les motifs de la condamnation que j'ai prononcée contre la dite société, et de la pénalité de refus d'absolution et même de cas réservé, pour quiconque refuserait de se soumettre et de se conformer à ce que mon devoir m'a obligé de défendre ou d'enjoindre en vertu de la présente Lettre circulaire.

En foi de quoi j'ai signé la présente Lettre circulaire et l'ai fait contresigner par Monsieur le Secrétaire du diocèse. Donné à St-Hyacinthe, le onzième jour de septembre de l'année mil huit cent soixante-neuf.

† C., Ev. DE ST-HYACINTHE.

Par Monseigneur,

L. Z. MOREAU, Prêtre,

CIRCULAIRE

Secrétaire.

De M. l'Administrateur touchant l'office et la messe de saint
Paul de la Croix, et l'Œuvre des Zouaves Pontificaux

MONSIEUR,

EVÊCHÉ DE ST-HYACINTHE, 15 novembre 1869.

Il est de mon devoir de vous informer qu'il a plu à notre Saint-Père le Pape, par un décret Urbi et Orbi en date du 14 janvier dernier, étendre à tout l'univers catholique l'office et la messe de saint Paul de la Croix, confesseur non pontife, et fixer sa fête, sous le rite double mineur, au 28 avril. En conséquence de ce Bref Apostolique que je porte aujourd'hui à votre connaissance, tous ceux qui sont tenus à la récitation des heures canoniales, seront désormais obligés de réciter ce nouvel office, et les prêtres

de dire la messe de ce bienheureux, qui a reçu les honheurs de la canonisation le 29 juin 1867, en la fête si mémorable du dix-huitième centenaire de la mort des SS. Apôtres Pierre et Paul. Vous pourrez vous procurer cet office et cette messe au Secrétariat de l'Evêché, en vous adressant au Rév. M. Dupré, chargé de les distribuer. Je vous ferai remarquer que vous ne pouvez vous servir de l'office et de la messe que l'on trouve au supplément de plusieurs bréviaires et missels, parce qu'ils sont différents de ceux qui ont été transmis aux Ordinaires des diocèses par la Sacrée Congrégation des Rites.

Saint Paul de la Croix ayant été pendant sa vie un missionnaire admirable par son zèle apostolique et par les étonnants fruits de salut qu'il a opérés, nous ne manquerons pas de lui demander, en célébrant annuellement sa fête, qu'il nous remplisse de ce feu sacré dont il était animé, afin que nous travaillions tous avec ardeur à notre propre sanctification et à celle des âmes qui nous sont confiées. Nous lirons sa légende avec une pieuse attention, et nous nous efforcerons de retracer en nous les sublimes vertus de ce saint, prêtre comme nous, qui comprit si bien la grandeur de notre sacerdoce et qui en remplit avec une si céleste ferveur les importantes obligations. Nous invoquerons avec une tendre confiance ce saint protecteur et modèle, que l'Eglise veut bien ajouter à tous ceux que nous avons déjà le bonheur de posséder au ciel sous sa paternelle et bienfaisante protection, nous pourrons combattre les bons combats et remporter de glorieuses victoires sur notre ennemi et celui des chères brebis dont nous avons la garde. Pardonnez-moi, cher confrère, de vous adresser ainsi une exhortation qui est, je vous l'avouerai candidement, l'expression des sentiments qui se pressèrent dans mon âme, lorsque j'eus, en décembre 1866, le bonheur de me prosterner et de prier devant les restes sacrés de ce saint, qui reposent sous un

des autels de la magnifique église des SS. Jean et Paul, sur le mont Cœlius à Rome.

Vous recevrez avec la présente un exemplaire de la Bulle de convocation du Concile œcuménique du Vatican.

Cet important document aurait dû vous parvenir en même temps que la Lettre pastorale de Monseigneur annonçant le Concile: un oubli de ma part est l'unique cause de ce retard. (*)

Je profite de la circonstance pour prier MM. les Présidents des Conférences ecclésiastiques de me transmettre au plus tôt les procès-verbaux des assemblées de leurs arrondissements, afin que je puisse en faire préparer le résumé et le communiquer au clergé à l'époque ordinaire.

MM. les curés et missionnaires sont priés de vouloir bien faire remettre à l'Evêché, d'ici au 15 décembre prochain, les fonds collectés dans leurs paroisses et missions. pour les œuvres de la Propagation de la Foi, de la SainteEnfance et des Zouaves Pontificaux. Je crois devoir faire observer, au sujet de cette dernière œuvre, que quoique Monseigneur se soit contenté, dans sa Pastorale du 30 juillet dernier, d'exhorter à y contribuer, Sa Grandeur désire néanmoins beaucoup que dans toutes les paroisses et missions du diocèse on se montre zélé à procurer à notre bien-aimé Père Pie IX les moyens d'entourer de gardiens vigilants et de défenseurs intrépides son trône vénérable et sa personne sacrée. J'ai la confiance que ce désir de notre digne Evêque sera réalisé, et qu'une fois encore le diocèse donnera une preuve non équivoque de son adhésion et de son dévouement à une œuvre qui a jeté un si grand lustre sur notre pays, et qui a été, nous devons en être sûrs, une source abondante de grâces et de bénédictions pour tous ceux qui l'ont patronisée.

(*) Ce document a été imprimé en son lieu (pages 96 et suiv.).

TOM. III

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