Sayfadaki görseller
PDF
ePub

les curés à omettre le chant des vêpres le jour de l'ouverture de la retraite, afin qu'ils puissent se rendre plus facilement pour le commencement des exercices, et à avancer d'une semaine les mariages qui auraient lieu pendant la retraite, accordant pour cela dispense d'un ban. Pour la desserte, il suffit qu'il y ait un prêtre pour trois ou quatre paroisses, et dans les arrangements qui seront effectués à ce sujet, on voudra bien faire en sorte que ceux qui n'ont pu assister à la retraite l'année dernière, puissent y partici per cette année.

J'ai le plaisir de vous informer que notre vénérable Evêque sera bientôt au milieu de nous. Une lettre que je reçois aujourd'hui même de Sa Grandeur, m'informe qu'Elle doit s'embarquer le 21 courant à Liverpool, et qu'Elle sera à Québec dans les premiers jours d'août. Je me ferai un devoir de vous faire connaître plus tard, par la voie du Courrier de St-Hyacinthe, le jour précis de l'arrivée de Sa Grandeur en cette ville, afin qu'il soit permis à tout le clergé du diocèse de venir lui présenter ses respectueux hommages.

En attendant, faisons-nous un devoir de prier avec ferveur pour l'heureux retour de notre premier Pasteur et pour le complet succès des exercices de la retraite.

Avec une bien affectueuse estime, votre tout dévoué et obéissant serviteur,

L. Z. MOREAU, V. G.,
Administrateur.

CIRCULAIRE

Précisant le jour de l'arrivée de Mgr.l'Evêque et les cérémonies de sa réception

MONSIEUR,

ST-HYACINTHE, 2 août 1870.

Je m'empresse de vous informer que j'ai reçu ce matin une lettre de Monseigneur, datée le 17 juillet dernier, du

presbytère de M. Delacroix, dans laquelle Sa Grandeur me dit qu'Elle est beaucoup mieux et qu'Elle s'embarquera à Liverpool le 28 du même mois. Nous pouvons maintenant compter sûrement sur l'arrivée de Monseigneur la semaine prochaine. Toutes choses sont disposées pour la réception de Sa Grandeur dans sa ville épiscopale mercredi pas besoin prochain, 10 courant, à 7 heures du soir. Je n'ai de vous dire que Monseigneur éprouvera un plaisir bien grand à rencontrer tout son clergé en cette circonstance joyeuse et toute de famille. L'heure tardive de la cérémonie ne doit pas être un obstacle à votre venue, car vous trouverez comme toujours au Séminaire et chez nos bonnes Sœurs de l'Hôtel-Dieu l'hospitalité toute cordiale que vous avez coutume d'y rencontrer. Je vous prie, en arrivant à St-Hyacinthe, de venir à l'Evêché apposer votre signature au bas d'une adresse que j'ai préparée au nom du clergé, et que je présenterai à Sa Grandeur avant son entrée dans la cathédrale.

Je demeure bien affectueusement, Monsieur, votre dévoué serviteur,

L. Z. MOREAU, V. G.,

Administrateur.

CIRCULAIRE

A MM. les Curés au sujet des Zouaves Pontificaux

MONSIEUR,

EVÊCHÉ DE ST-HYACINTHE, 5 août 1870.

Le Comité des Zouaves Pontificaux de Montréal fait un nouvel et pressant appel à la jeunesse de notre pays pour voler au secours du Saint-Père qui, par la diminution notable de sa petite mais bien fidèle armée, et par le retrait des troupes françaises du domaine pontifical, se trouve grandement exposé à une invasion italienne, non

seulement dans les Etats qui lui restent, mais même dans Rome. Les journaux ont beau nous assurer que le gouvernement français a pris vis-à-vis du gouvernement italien toutes les précautions pour que celui-ci n'inquiète nullement le Saint-Père pendant la guerre franco-prussienne, nous ne devons pas demeurer tranquilles sur le sort de notre Père bien-aimé. Nous savons ce qui en est des promesses du malheureux Victor-Emmanuel: ce ne sont que les promesses d'un ennemi déclaré du pouvoir spirituel et temporel de la Papauté.

L'immortel et infaillible Pie IX est de nouveau en butte à une bien amère épreuve : hâtons-nous, dans notre amour tout filial, de lui envoyer des défenseurs intrépides qui éloignent de sa ville et de son trône les hordes impies qui vont infailliblement tenter de les assaillir et de l'en chasser, pour y faire asseoir, non pas leur chef, mais la révolution avec toutes ses horreurs. O bienheureux Père ! faut-il donc que vous buviez le calice jusqu'à la lie, et qu'avec la nouvelle auréole de gloire qui vient de vous être si justement décernée, vous soyez traîné dans la boue, et que les derniers jours de votre immortel pontificat soient des jours de douleur et d'amertume! Non, le ciel ne voudra pas cela, pour la consolation de vos enfants et pour la glorification de l'Eglise, à laquelle vous avez procuré un si brillant éclat !

Je vous prie, Monsieur le curé, de vous mettre immédiatement à l'œuvre pour trouver dans votre paroisse des jeunes gens qualifiés, suivant la circulaire du comité que vous avez entre les mains, à être Zouaves Pontificaux, c'est-à-dire soldats de la plus noble, la plus belle et la plus sainte de toutes les causes. Il n'y a pas de temps à perdre, les événements se précipitent rapidement veuillez faire en sorte que votre contingent soit prêt pour le 15 août courant. Vous trouverez, j'en ai la confiance, dans vos bons paroissiens les dispositions de générosité et de sym

pathie propres à vous faire réussir dans l'œuvre sainte à laquelle vous allez vous dévouer.

Avec mes meilleurs souhaits pour votre entier succès, je demeure, Monsieur, votre tout dévoué serviteur,

L. Z. MOREAU, V. G.,
Administrateur.

ADRESSE

Du Clergé du diocèse à Mgr l'Evêque de St-Hyacinthe, à son retour du Concile du Vatican

MONSEIGNEUR,

Permettez à votre tout dévoué clergé dont je me sens fier d'être l'organe en cette belle circonstance, de présenter à Votre Grandeur ses plus respectueux hommages et ses plus sincères félicitations, à l'occasion de son heureux retour dans sa ville épiscopale. Dix mois se sont écoulés depuis qu'en ce même lieu nous adressions à Votre Grandeur nos souhaits les plus ardents pour la prospérité de son pèlerinage à la Ville Eternelle, et pour l'entier succès de la glorieuse et sainte mission qu'Elle allait y accomplir. Nos prières les plus ferventes n'ont cessé de vous accompagner, Monseigneur, pendant cette longue absence que nous avons sentie comme les enfants sentent toujours l'absence d'un père. Grâce au ciel, ces filiales supplications ont eu leur pleine efficacité, puisqu'il vous a été donné de prendre une part active aux immenses travaux du Concile, sans que votre santé en ait souffert aucune atteinte, et que nous avons la douce consolation de vous voir revenir sain et sauf au milieu de nous. Que la divine Providence soit bénie de toutes les faveurs dont elle vous a comblé pendant ce lointain voyage, et de la vive allégresse qu'elle procure à l'Eglise de St-Hyacinthe, en lui redonnant son digne et vénéré Pasteur !

Après ces premiers épanchements du cœur, que nous

éprouvions le besoin de vous exprimer, Monseigneur, qu'il Nous soit permis de dire à Votre Grandeur combien nous lui sommes reconnaissants et combien nous nous réjouis. sons de la gloire et des avantages précieux que vous avez apportés au diocèse par votre présence dans la sainte et vénérable assemblée du Vatican. Vous avez mis votre part de travaux et de lumières dans cette impérissable Constitu tion de la Foi, élaborée, on le sent en la lisant, sous l'œil et l'inspiration de l'Esprit-Saint, promulguée et sanctionnée au milieu des acclamations de l'auguste assemblée, nous pouvons même dire, de l'univers entier, et aujourd'hui répandue dans toutes les parties du monde, pour être le phare lumineux qui doit éclairer toutes les intelligences et conduire les hommes dans les véritables sentiers du bonheur. Il est un autre monument à l'édification duquel Votre Grandeur a aussi consacré ses prières et ses labeurs. Les circonstances ne vous ont pas permis, et nous le regrettons beaucoup avec Votre Grandeur, de voir le dénouement de la lutte imposante et gigantesque engagée entre les fidèles soutiens de l'Infaillibilité du Vicaire de JésusChrist, croyance si chère à tout coeur vraiment catholique, et les aveugles partisans d'un gallicanisme qui a fait son temps et qui, dans son zèle tout puritain, se fait une gloire de refuser à Pierre et à ses successeurs la splendide auréole de l'indéfectibilité dans la foi, qui repose néanmoins sur une promesse on ne peut plus formelle du divin Fondateur de l'Eglise. Nous étions à vos côtés, Monseigneur, pendant que vous combattiez pour cette noble et sainte cause; nous unissions notre foi à votre foi en cette croyance ancienne comme l'Eglise elle-même; nous joignions nos vœux à vos voeux pour le triomphe de cette vérité, qui permet à tous les enfants de l'Eglise de voguer en pleine sécurité et sans nul souci dans la barque du pêcheur de Galilée, et avec la ferme assurance que ce vaisseau divin, dirigé par une main divine, n'ira jamais se briser contre les écueils de l'erreur et des fausses maximes d'un monde corrompu.

« ÖncekiDevam »