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nons bien volontiers: et, en remarquant avec joie et bonheur dans ces circonstances le fruit de vos travaux, en constatant la foi, la religion et la piété avec lesquelles votre peuple répond à votre zèle et à vos soins, Nous prions Dieu de conserver dans tous les cœurs cette belle disposition, de confirmer par sa grâce et de promouvoir son œuvre, afin qu'il puisse un jour récompenser au centuple ce que vous faites pour la gloire de son nom. En attendant, comme une assurance de cette grâce d'en haut et comme gage de notre bienveillance toute particulière, Nous vous accordons, avec toute l'affection possible, notre bénédiction apostolique, à vous et à tous ceux dont vous êtes chargés.

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 31 mars 1868, en la vingt-deuxième année de notre Pontificat.

PIE IX, PAPE.

BREF

De Pie IX aux membres du Comité des Zouaves Pontificaux Canadiens (1)

A NOS BIEN-AIMÉS FILS,

Le Président et les membres du comité organisé à Montréal dans le but de recruter des soldats pour le Saint-Siège.

PIE IX, PAPE.

Bien-aimés Fils, Salut et Bénédiction apostolique.

Tel a été le retentissemeut de votre foi et de votre dévouement au Saint-Siège, telle est la célébrité que les enfants de votre pays se sont acquise par leur ardeur religieuse et leur noble conduite, tels sont les éloges dont les écrivains catholiques ont comblé le zèle des Canadiens

(1) Ce Bref est mentionné à la page 261.

pour notre personne, que le souvenir de ces belles actions, consigné dans les feuilles publiques et les documents de l'histoire, semble devoir passer aux âges futurs plus sûrement que si elles étaient gravées sur l'airain et le marbre. Néanmoins Nous avons reçu avec la plus grande joie le volume que vous nous avez offert; Nous y avons vu une nouvelle preuve de votre attachement, en même temps que le souvenir d'un événement aussi glorieux pour vous que joyeux pour Nous, et de plus la marque signalée d'une constance à toute épreuve dans votre dévouement inaltérable envers ce Siège apostolique.

Nous vous exprimons donc notre bien vive reconnaissance et pour l'offrande du volume, et bien plus encore pour les généreux sentiments qui l'ont accompagnée, et Nous demandons pour vous à Celui qui paie au centuple le plus léger bienfait, de vous accorder une récompense égale à vos mérites. Comme présage de cette faveur, et comme gage de notre affection paternelle, Nous vous accordons de tout notre cœur, à vous et à votre patrie, la bénédiction apostolique.

Donné à Saint-Pierre de Rome, le 17 juillet de l'an 1869, de notre Pontificat le 24ème.

PIE IX, PAPE.

COMMUNICATION OFFICIELLE

Publiée dans le “Courrier de St-Hyacinthe” du 1er février 1868 au sujet de la construction d'une église à St-Hyacinthe

EVÊCHÉ, 31 janvier 1868.

AUX PAROISSIENS DE ST-HYACINTHE.

Monseigneur l'Evêque de St-Hyacinthe, qui part ce soir pour Québec, ayant appris que dimanche prochain il se tiendra une assemblée au sujet de la construction d'une église à St-Hyacinthe, me charge avant son départ de communiquer aux paroissiens de St-Hyacinthe les obser

vations suivantes, à titre de renseignements qui pourraient leur être utiles dans les délibérations et les discussions de l'assemblée projetée. 1° Quand Monseigneur a parlé de la nécessité de bâtir une église convenable à St-Hyacinthe, il n'a pas voulu dire qu'il fallût songer à bâtir immédiatement cette église, mais seulement qu'il serait à propos et avantageux de se mettre de suite en mesure de prélever et amasser les fonds nécessaires à cette fin, en prenant pour cela plusieurs années, afin que l'entreprise ne fût pas trop onéreuse à la paroisse. Monseigneur est toujours de même avis. 2° Quoique la Corporation épiscopale de St-Hyacinthe soit véritablement propriétaire de l'église actuelle, que le vénérable premier Evêque de St-Hyacinthe bâtissait précipitamment pour en faire sa cathédrale, à la suite d'un incendie dont les désastres ne lui laissaient aucun moyen de faire plus ni mieux, Monseigneur l'Evêque actuel de St-Hyacinthe considère néanmoins que les paroissiens de St-Hyacinthe ont un droit acquis à l'usage de cette église pour leur culte religieux et pour l'acquit de leurs devoirs de chrétiens, vu la provenance d'une partie des fonds employés à la construire. Monseigneur croit en conséquence qu'il est de son devoir de faire savoir aux paroissiens de St-Hyacinthe que sous ce rapport ils peuvent être parfaitement rassurés : l'eglise cathédrale actuelle sera à leur service aussi longtemps qu'une autre plus convenable ne l'aura pas remplacée. 3° Monseigneur, en rappelant dernièrement aux paroissiens de St-Hyacinthe, comme il l'avait déjà fait auparavant, qu'il espérait qu'ils se feraient un devoir de conscience et d'honneur de se mettre en mesure de se pourvoir d'un établissement paroissial, n'a dans aucune circonstance eu la pensée de s'engager à faire de l'église qui pourrait être construite à cette fin, l'église cathédrale de l'Evêque de St-Hyacinthe: et il a toujours, en traitant cette affaire, qu'il ait parlé ou écrit, mis son droit à couvert et en réserve. Monseigneur veut donc que les paroissiens de St

Hyacinthe sachent et comprennent bien qu'en s'occupant aujourd'hui de la construction de leur église paroissiale, ils ne doivent point le faire dans l'idée que cette église sera nécessairement l'église cathédrale; au contraire, Mon seigneur tient à les informer que pour rien au monde il ne consentirait à se lier à faire sa cathédrale de l'église en contemplation, quand même on pourrait lui assurer que cette église sera la plus vaste et la plus belle du pays, et qu'elle sera prochainement prête à être livrée au culte. Il y a quelque chose de plus précieux à un Evêque qu'une belle et grande cathédrale !-et Monseigneur de St-Hyacinthe croit pouvoir affirmer qu'il est assez Evêque pour porter ses aspirations plus haut qu'à la simple possession d'une cathédrale, si belle qu'elle pût être ! D'ailleurs, Monseigneur veut que l'on n'oublie pas que plus d'une fois il a dit en parlant d'église et de cathédrale à St-Hyacinthe, qu'il ne songeait nullement à lui-même, persuadé qu'il mourrait avant d'en jouir ; et cela à raison du long temps qu'il faudrait nécessairement prendre pour la construire convenablement et de manière à n'en pas faire peser trop lourdement la construction sur la paroisse.

Par ordre de MONSEIGNEUR,

L. Z. MOREAU, Ptre,

DIFFICULTÉS

Secrétaire.

Entre l'Evêché de Saint-Hyacinthe et Monsieur *** (1)

EV. DE St-HYACINTHE, 20 juillet 1868.

MONSIEUR L'EDITEUR,

J'espère que dans l'intérêt et pour l'amour de la vérité, vous voudrez bien me permettre de me servir des colonnes

(1) Voir les pages 94, 135, 136, 137, 138.

de votre journal, pour informer le public que les trois lettres publiées dans le Journal de Saint-Hyacinthe par M.***, et l'article du Pays, no du 7 courant, renfermant une suite d'injures plus ou moins graves à l'adresse de Mgr l'Evêque de Saint-Hyacinthe, n'avaient absolument aucun fondement, puisque ces injures reposent sur la prétendue fausseté du chiffre des souscriptions de la famille ***en faveur d'une église cathédrale à Saint-Hyacinthe, et que M***, sans être capable d'apporter aucune raison à l'appui de ses suppositions et de ses avancés, veut absolument que Mgr de Saint-Hyacinthe ait publiées dans le but de blesser la famille.

D'abord, il est faux que les chiffres aient été publiés par Monseigneur. C'est moi-même, qui suis le procureur de l'Evêché depuis bien des années, qui ai fait, d'après les livres de l'Evêché, bien régulièrement tenus, le relevé des sommes souscrites et payées par la famille***. Monseigneur, qui ne s'occupe des comptes et affaires de la maison. qu'en autant que le requiert sa position, n'a pas même ouvert, je pourrais dire n'a pas même vu les livres à propos de l'affaire de la souscription***. Tout ce qu'il y a de vrai, c'est que j'ai fait ce relevé à la demande de Monseigneur et que lorqu'il a été fait, sans que Monseigneur s'en fût aucunement occupé, je l'ai publié par ordre de Sa Grandeur, en opposition à un exposé tout à fait incorrect et exagéré, donné par le Pays en son no du 6 février dernier, de l'état de la souscription faite par la famille*** en faveur de la cathédrale. Quoi qu'en ait dit et écrit M***, je maintiens l'exactitude des chiffres fournis par moi au Courrier, comme dit plus haut, sur l'ordre de Mgr l'Evêque de Saint-Hyacinthe, qui serait, je le sais, bien fâché contre moi, si j'avais diminué d'un seul centin la souscription de la famille***, et qui me donna dans le temps l'ordre d'en publier l'état exact et véritable, comme j'ai fait, pour le seul et unique motif plus d'une fois exprimé par Sa Grandeur, qu'il était important que la ville de Saint-Hyacinthe,

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