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Souffrez, nos très chers Frères, que Nous terminions cette lettre pastorale, comme Nous l'avons commencée, en vous citant les paroles du Saint-Esprit parlant par la bouche du grand Apôtre: "Combattez le bon combat de la foi; remportez la vie éternelle à laquelle vous êtes appelés.........Au nom de Dieu qui donne la vie à toutes choses, et de Jésus-Christ, qui a rendu témoignage à la vérité sous Ponce Pilate......je vous ordonne de garder le commandement sans tache; soyez irrépréhensibles jusqu'à l'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, que manifes ra en son temps le Bienheureux, et le seul Tout-Puissant, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l'immortalité et habite une lumière inaccessible: que nul homme n'a vu ni ne peut voir; à qui honneur et empire éternel. Amen. Ordonnez aux riches de ne point s'enfler d'orgueil, de ne point se confier en des richesses périssables, mais dans le Dieu vivant qui donne toutes choses avec abondance; ordonnez encore aux riches de faire le bien, de s'enrichir par des bonnes œuvres......de se faire un trésor qui soit un bon fondement pour l'avenir, afin d'obtenir la véritable vie......... Que la grâce de Dieu soit avec vous. Amen. (I Tim., VI, 12.)

Sera la présente Lettre Pastorale lue et publiée tout entière, en une ou plusieurs fois, suivant qu'il sera jugé convenable, au prône de toutes les paroisses et missions de cette province ecclésiastique, et en chapitre dans les communautés religieuses, aussitôt après sa réception.

Donné à l'archevêché de Québec, sous nos signatures, le sceau de l'archidiocèse, et le contre-seing du secrétaire de l'archevêché, le quatorze mai mil huit cent soixantehuit.

(L + S.)

† C. F., ARCHEVÊQUE DE QUÉBEC.
† IG., EVÊQUE DE MONTRÉAL
† Jos. EUGÈNE, EVÊQUE D'Ottawa.
VITAL J., EVÊQUE DE SATALA,
Coadjuteur et Procureur de l'E-
vêque de St-Boniface.

† L. F., EVÊQUE D'ANTHEDON, Coad-
juteur et procureur de l'Evêque
des Trois-Rivières.
JEAN, EVÊQUE D'HAMILTON.
† E. J., EVÊQUE de Kingston.
† JEAN-JOSEPH, EVÊQUE DE TORONTO.
† C., EVÊQUE DE SAINT-HYACINTHE.
† JEAN, EVÊQUE DE S. G. de RIMOUS-

KI.

† JEAN, EVÊQUE DE SANDWICH.

Par Messeigneurs,

AUGUSTE-HONORÉ GOSSELIN, PTRE.
Secrétaire de l'Archevêché.

CIRCULAIRE

De Mgr de Germanicopolis à MM. les Curés pour demander une quête en faveur de l'Algérie

EVÊCHÉ DE ST-HYACINTHE, 11 juillet 1868.

MONSIEUR LE CURÉ,

Vu l'absence indéfiniment prolongée de Mgr l'Evêque de Saint-Hyacinthe, dont la santé exige impérieusement quelque temps de repos, à la suite de la laborieuse tournée pastorale qu'il vient de terminer, je suis autorisé par Sa Grandeur, à adresser en son nom la présente circulaire à Messieurs les curés du diocèse.

Depuis plusieurs mois, les journaux du vieux monde ont fait les récits les plus navrants des maux qui sont venus fondre sur l'infortunée population arabe de l'Algérie. Les mêmes récits, reproduits dans nos journaux, n'ont pu manquer d'exciter un sentiment profond de pitié et de commisération. En effet, l'imagination et le cœur peuvent facilement concevoir quelle désolation ont dû verser sur l'Algérie les fléaux conjoints de la sécheresse,

T. III

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des sauterelles, du choléra, du typhus et de la famine. On ne peut lire qu'en frémissant que déjà plus de cent mille personnes sont mortes de la famine seulement, et que près de quatre cent mille ont été victimes des autres fléaux. Et jusqu'où ira cette épouvantable calamité, si des secours ne viennent en diminuer et en abréger l'horreur? Que vont devenir les milliers d'orphelins que la mort de leurs malheureux parents laisse sans appui et sans ressource, sur une terre désolée et baignée de larmes ? Oh ! si les infortunés habitants de l'Algérie pouvaient faire entendre au monde entier la voix de leurs gémissements, ils diraient Membres de la famille humaine, en quelque lieu que vous habitiez, voyez s'il y a dans ce moment, sur la terre, des maux semblables aux hôtres. Dans votre humanité secourez-nous !

Deux dignes prêtres de l'Algérie sont maintenant en Canada, comme vous l'avez appris, Monsieur le Curé. Ils nous ont renseigné sur l'affreuse réalité des malheurs décrits par les journaux ; et au nom de leur vénérable Archevêque, ils sollicitent des aumônes. Déjà ils ont été, dans le diocèse de Montréal, l'objet d'une cordiale et fraternelle réception. Ils reçoivent en ce moment les aumônes de l'Archidiocèse de Québec. Notre diocèse n'est pas riche, tant s'en faut, et est bien un de ceux où il y a le plus d'œuvres inachevées, et peut-être de plus grandes difficultés pécuniaires à surmonter.

Malgré ces circonstances, faut-il laisser sans écho l'appel fait à notre charité? J'ai cru qu'il était mieux d'offrir aux fidèles l'occasion d'apporter, s'ils le veulent, leur obole à la bonne œuvre. S'ils ont peu, ils donneront peu. L'essentiel pour eux, c'est de relever le prix de leur offrande par la joyeuse bonne volonté avec laquelle ils. sont invités à la faire.

Outre la raison de commisération et d'humanité, vous pouvez faire valoir, en faveur des secours sollicités, la grave considération de la conversion au christianisme

d'un grand nombre d'enfants. Les habitants arabes de l'Algérie vivent plongés dans les ténèbres du mahométisme, et assis à l'ombre de la mort. Les milliers d'orphelins dont la mort de leurs parents fait aujourd'hui un si grand sujet de pitié, vont être recueillis et élevés dans des hospices catholiques, si le vénérable Archevêque d'Alger reçoit des aumônes suffisantes. Il y a tout à présumer que ces petits infortunés, après avoir été traités avec tendresse et charité, embrasseront librement, plus tard, le catholicisme et en deviendront les ardents propagateurs parmi ceux de leur nation.

Vu les différents motifs que je viens d'exposer, vous êtes prié, Monsieur le Curé, d'annoncer qu'une quête en faveur de la malheureuse Algérie sera faite dans votre église, à moins que de graves raisons locales ne s'y opposent. Le produit de cette quête devra être envoyé à Monsieur Moreau, Secrétaire de l'Evêché, avant le 15 août prochain.

Je suis bien cordialement, Monsieur le Curé, votre tout dévoué serviteur,

Jos., Ev. DE GERMANICOPOLIS.

CIRCULAIRE

Concernant la lettre des Pères du IVe Concile provincial, la Convocation d'un concile Œcuménique, la Retraite pastorale, le bureau de la Caisse, les intentions de Messes, la dette diocésaine, le couvent de la Miséricorde, la Vie des Saints par l'abbé Casgrain, et les écrits d'un ancien journaliste

EVÊCHÉ DE ST-HYACINTHE, 8 août 1868.

MESSIEURS ET CHERS COLLABORATEURS,

Je viens de rentrer à l'Evêché après une absence de deux mois et demi. Vous savez quelles ont été les raisons de cette si longue absence: l'acquit de l'important devoir de la Visite pastorale, et un besoin absolu de quelques jours de repos à la suite des fatigues de cette

visite, faite en grande partie pendant les chaleurs excessives, inaccoutumées et continues qui ont cette année marqué l'ouverture de notre saison d'été.

Ces raisons si légitimes d'une absence de beaucoup trop prolongée au gré de mes désirs, vous porteront sans doute à me pardonner bien facilement de ne vous avoir pas plus tôt communiqué la lettre synodale que les Evêques de la province ont jugé à propos d'adresser au clergé et aux fidèles, après la célébration du quatrième Concile provincial, tenu le printemps dernier à Québec, sous la présidence du vénérable Métropolitain de la province, l'Archevêque de cette ville.

Déjà sans doute vous avez eu le plaisir et l'avantage de lire cet important document, que la plupart des journaux catholiques se sont fait un bonheur de reproduire dans leurs colonnes, afin de le livrer à la méditation de leurs lecteurs.

Je sais qu'il vous tarde beaucoup d'en recevoir la communication officielle, parce qu'en le lisant vous avez compris quel riche fonds d'instruction il contient sur plusieurs sujets d'une véritable actualité, et sur lesquels il importe grandement d'éclairer les peuples confiés à nos soins. Et c'est pour cela qu'à mon retour, je saisis les premiers moments à ma disposition pour vour l'adresser. Vous commencerez à le lire au prône de vos messes paroissiales, aussitôt que vous l'aurez reçu et qu'il vous sera possible de le faire, et vous continuerez ensuite cette lecture au prône de chaque dimanche, jusqu'à ce que vous leur ayez donné communication de la Lettre entière.

En accompagnant cette lecture de commentaires et de réflexions que vous vous ferez sans doute un devoir de bien préparer pour les accommoder aux besoins particuliers de vos paroissiens, vous ne manquerez pas de réussir à leur faire comprendre et goûter les principes et les vérités que cette Lettre, fruit des études et

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